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Extrait "B" comme BIO : 

Fils adoptif de Jim et Harriet Bay,  respectivement comptable et thérapeute pour enfants, Michael Benjamin Bay est né le 17 février 1965. Il grandit en Californie où ses parents l'inscrivent à l'école Carrefour de l'exclusivité, à Santa Monica, lieu de prédilection des stars de cinéma pour la scolarité de leurs enfants.  Il montre des problèmes de concentration à l'école, probablement de l'hyperactivité d'après sa mère, mais aussi des grandes  facultés pour la physique, la photographie et le baseball. Enfant plutôt réservé, c'est au travers des activités physiques comme le baseball ou artistiques comme le théâtre qu'il s'intègre socialement. L'autre grande passion du réalisateur enfant tient dans le modélisme et les circuits de trains électriques. Il en construit de très sophistiqués avec des villes entières reconstituées dans les moindres détails, au point d'y consacrer tant de temps qu'il inquiète son entourage. Ami du fils d'un président de Lucas film, Michael Bay entre dans les studios, jouant au softball dans l'équipe du studio lors de ses visites sur les sets, puis devenant stagiaire le temps d'un été à 15 ans sur le tournage de Raiders of The Lost Ark de Spielberg. La première chose qu'il dira au futur géant d'Hollywood sera « Je suis sûr que votre film sera nul ». Il sera fasciné par le film quelques mois plus tard en le découvrant en salles.

 

Après le lycée, le jeune Michael fait un choix surprenant en s'inscrivant à la Wesleyan University, une école d'art connue pour son aspect très intellectualisant et se voulant anticonformiste. Michael Bay avait alors gagné plusieurs prix de photos et avait la possibilité de se faire financer sa scolarité dans plusieurs écoles d'art, tout autant prestigieuses.

 

« J'adore la côte Est, les petites écoles et j'étais inspiré par Wesleyan. C'était une école très estimée avec des cours très rigoureux et un public éclectique » dira le réalisateur. Malgré ce discours rétrospectif, Bay ne se plaira pas dans cette école et obtiendra « probablement les notes les plus basses qu'un étudiant aura jamais obtenu là-bas » d'après sa mère.  Il déteste l'entourage qu'il décrit comme « des gens habillés en gris faisant toujours « ughhhhhh ».

 

Il se clive alors très fortement avec les autres élèves pour son goût pour le cinéma « commercial » qu'il partage notamment avec  Brad Fuller (avec qui il fondera Platinum Dunes, sa société de production en 2001). Son appréciation positive à propos de films comme Risky Business lui vaut alors les railleries de ses camarades. Néanmoins, il se forme à la technique et ouvre ses perspectives : un  des apports considérables de ces études dans le parcours du cinéaste sera l'étude des comédies musicales et tout particulièrement de West Side Story, film culte du réalisateur :

 

« Je me suis dit les comédies musicales ? Ugh, qu'est ce que je fais là, je veux pas faire un cours sur ça, ça a l'air horrible. J'ai adoré ça. On ne parlait que de formes, de style, de comment les réalisateurs utilisaient le medium. C'est ce que j'ai essayé de faire en traitant l'action dans mes films. ».