Bon, que dire sur Xenoblade qui n'est pas déjà été dit. Pas grand chose à vrai dire, car on à déjà dit beaucoup de choses sur Xenoblade, et ce texte arrive beaucoup trop tard pour espérer apporter des nouveau arguments susceptibles de vous faire acheter ce superbe jeu, si vous ne l'avez pas fait. D'ailleurs, si vous ne l'avez pas fait, courrez vous le procurer. Et si à la fin de la lecture de cet article, vous n'êtes encore pas convaincu, demandez à Hyna de vous donner son avis sur Xenoblade, elle finira de vous convaincre.

Alors, pourquoi Xenoblade m'a tant marqué?

Tout d'abord, c'est un jeu qui se situe dans un contexte assez particulier. En effet, Xenoblade marque une étape dans ma vie de joueur, celui du premier jeu acheté day-one, ce qui crée un attente, un envie, une excitation, qui va soit galvaniser votre bonheur, soit faire que la déception sera immense. En l'occurrence, ce jour fatidique de la sortie à augmenté le plaisir de jeu. D'autant plus que Xenoblade à quand même trainé à arriver en Europe. J'ai loupé de peu l'artbook offert pour les 1000 premiers  à s'enregistrer sur le club nintendo. Un pote me l'a gentillement scanné, et c'est vrai que l'objet est classe. Mais il y a énormément de spoil. On m'avait prévenu, heureusement.

Au début, il n'y avait rien. Ou presque. Un océan avec deux colosses, Bionis et Mekonis, d'une taille de plusieurs centaines de kilomètres. Les deux bestiaux s'affrontèrent à coups d'épée dans la joie et la bonne humeur jusqu'à finalement s'éteindre debout, liés à jamais à l'endroit où leurs épées se sont entrechoquées pour la dernière fois. Les deux colosses se sont fossilisés et ont peu à peu accueilli la vie. Sur le géant de pierre Bionis apparurent les Homz, tandis que sur Mékonis, le colosse de métal, apparurent les Mékons, des robots. Un an avant le début de l'aventure, Dunban, met un terme à la guerre provoquée par une incursion de Mékons lors de la "Bataille de la Vallée de l'Epée", grâce à son épée Monado. Le joueur dirige Shulk, jeune bricoleur de la Colonie 9 fasciné par les pouvoirs de la Monado, qui en héritera assez rapidement dans le jeu. Au niveau du scénario, Xenoblade fait dans le classique mais efficace. On retrouve tous les codes du J-RPG, à part la gonzesse au cheveux roses qui couine (Vanille, ta g***!!!. Oups, FF XIII est revenu) et la femme chat. Mais sinon, le héros se réveille, il est blond, sa copine subit un drame, son pote est un bourrin, il est l'élu et il sait pas pourquoi, etc.... Malgré ce classicisme de fond, l'histoire comporte suffisamment de twists pour être efficace, et agréable. Et on à pas envie de frapper des perso. Ça c'est bien. C'est pas comme dans un autre jeu que je suis entrain de faire.

Graphiquement, on va pas se mentir, le cliping est très énervant. Surtout quand on à touché à des rpg next gen (style FF XIII, Krystal retiens toi, ne vient pas déverser ta haine dans les commentaires s'il te plait!), ou à d'autres jeux à monde ouvert. L'habitude faisant, l'aspect technique passe finalement bien. Car Xenoblade dispose d'une assez bonne direction artistique, à défaut d'être renversante. Même si je regrette des personnages trop typés sur les schémas du J-RPG (Le blondinet timide, la jolie brune et la peluche qui couine, on connait....), il faut reconnaitre qu'au niveau des environnement, ça a de la gueule. Les architectures sont variés, les décors travaillés, la topographie des zones très intéressante. On rssent vraiment le fait de marcher sur des colosses, on reconnait les parties du corps, et lorsque vous vous baladez sur une crête et que vous appercevez au loin le colosse adverse, ça met une claque. Gros coup de cœur sur la mer d'eryth et le village frontière, une des plus belles zones du jeu à mon sens. Et puis certaines zones de fin de jeu, que je ne spoilerai pas.

Le système de combat est dynamique, efficace, et accessible. Après je ne vous en parlerai pas en détail. Je n'ai pas joué à assez de RPG japs pour être objectif. Mais également assez libertaire. J'ai tout le temps joué avec le trio Shulk, Reyn et Riki, alors qu'un ami à fait quasi toute l'aventure avec Duban, Sharla et Reyn. Comme quoi, les gouts et les couleurs...

La liberté, voila le point principal qui m'a fait adorer Xenoblade. La liberté dans les mouvements, ces terrains de jeu immenses, bourrés de secrets, ces quêtes à n'en plus finir, ces relations avec les personnages. Un des plaisirs principaux du jeu c'est de dévier de la quête principale. Laisser tomber l'intrigue pour quelques heures, et aller se balader, faire des myriades de quêtes annexes, parler aux pnj, réparer la colonie 6. Le jeu est même parfois à la limite du trop riche. Car les quêtes foisonnent, et on a parfois du mal à s'y retrouver. Perso j'ai fait le jeu avec une soluce, car au bout d'un moment, j'étais paumé dans ce trop plein d'infos.

Et puis il y a cette BO. Oh mon dieu, cette musique quoi. Comment qu'elle est bien cette musique....

Je vous renvoie a une vidéo que j'avais faite il y a longtemps, mais je pense que nous avons été assez nombreux à vous convaincre de la beauté de cette musique. Un des podcasts de Poulpy est nottament dédié à Xenoblade.

 

En conclusion, Xenoblade est un jeu vraiment excelent. Peut être pas culte, la concurence faisant défaut. Mais il reste un standart du J-RPG d'aujourd'hui, un des must have de la wii, et un des meilleurs, si ce n'est le meilleur J-RPG de cette géneration.