L'écran-titre, c'est le premier contact que l'on a avec le jeu. Forcément, s'il est bien fait (une musique qui reste dans la tête, une mise en scène efficace, une baffe graphique lors d'un changement de génération de console, voire tout ça à la fois), il peut marquer à vie.

Attention toutefois de ne pas le confondre avec la première scène du jeu. Ce n'est pas pareil. Pour les étourdis qui ne font pas la distinction, l'écran-titre est celui où apparait généralement le fameux "Press start button". A part ça, il n'y a aucune autre interaction avec le joueur.

Il y en a tellement qui m'ont marqué que j'ai décidé de faire un TOP pour chaque console. Et à tout seigneur tout honneur, je commence par ma bécane préférée, celle qui m'a marqué à tout jamais, the best console ever : la Super Nintendo.

Vous allez voir que mes choix sont très classiques, avec beaucoup de grands standards. Mais je suis là pour donner mon avis, pas pour faire dans l'originalité. Et pis merde, c'est mon TOP, je fais ce que je veux. Na !

 

 

Numéro 5 : Dragon Ball Z Super Butôden 2 - 1994 - Bandai

 

Certains diront : "Il a quoi de spécial, cet écran-titre ?" Ce à quoi je réponds : "Ah ah ah, bande de nazes !" Ce jeu est sorti en pleine période où le Club Dorothée diffusait les épisodes du Cell Game. C'était la folie furieuse au collège, et tous les fans de DBZ n'arrêtaient pas de parler (en cachette, car on avait honte) du passage où Gohan se transforme en SSJ2 et fout la pâté à Cell en deux secondes. Il avait juste uuuuultra la classe. Vous comprenez maintenant pourquoi je kiffe cet écran-titre, bien qu'il n'ait effectivement rien de spécial ? C'est pour l'ambiance quoi.

Au fait, vous savez ce que crie Goku au début ? Et bien il dit "Omee no deban da... Gohan !", ce qui signifie "C'est à ton tour... Gohan !". Les japanophiles me corrigeront si j'ai écrit une erreur.

 

 

Numéro 4 : Super Mario World - 1992 - Nintendo

 

Là aussi, cet écran-titre n'a rien de particulier. Sauf que j'ai passé un nombre d'heures tellement incalculable sur ce jeu que je l'ai vu maintes et maintes fois, d'où son aspect mythique pour moi. C'est surtout la musique que j'adore. Et je n'oublie pas que ce fut mon deuxième jeu sur la Super Nintendo, et que forcément, les graphismes m'avaient mis une petite baffe à l'époque.

Vous souvenez-vous de quel monde est issu le niveau présenté lors de cet écran-titre ? Seul les bons joueurs peuvent répondre  à cette question.

 

 

Numéro 3 : Street Fighter II - 1992 - Capcom

 

Cet écran-titre est mythique pour moi tout simplement parce que Street Fighter II est avec Super Mario 64 le jeu que j'ai le plus attendu, le plus désiré de toute ma vie de gamer. C'est bien simple, je n'en pouvais plus qu'il sorte. Avec les potes du collège (les mêmes qui aimaient DBZ), on a passé les mois de septembre à décembre 1992 à ne parler pratiquement que de ce jeu pendant les récrées (l'autre sujet, c'était encore et toujours DBZ). Et dès que je me suis acheté ma Super Nintendo en janvier 1993, les conversations ont cessé, car maintenant on pouvaient enfin y jouer chez moi. Yeaaaaah ! Du coup, j'étais un peu la superstar du groupe car j'étais le seul à posséder la console. Je leurs expliquais les coups, je leurs donnais des conseils.

Pour en revenir à l'écran titre, je suis un fan absolu de la musique, et j'aime bien aussi l'effet de zoom avec l'utilisation du fameux mode 7. Trop bon, cet écran-titre !

Et n'oubliez pas : Bas - R - Haut - L - Y - B.

 

 

Numéro 2 : Donkey Kong Country - 1994 - Rareware

Au tout début de cet article, je parlais des choses qui pouvaient faire qu'un écran-titre marque : la musique, la mise en scène, la baffe graphique. Et bien pour cet écran-titre, il y a tout ça de réuni. Inutile d'en rajouter plus, la vidéo parle d'elle-même.

 

 

Numéro 1 : The Legend of Zelda : A Link to the Past - 1992 - Nintendo

Mon troisième jeu sur la Super Nintendo (les deux premiers étant Street Fighter II et Super Mario World... Bonne petite ludothèque de lancement). Et là, c'est juste le trouage de cul béant, style une star du X qui se fait prendre le fion par un rhinocéros.

Comme pour Donkey Kong Country, tout est au top : mise en scène, musique, baffe graphique. Cet écran-titre est annonciateur d'un jeu super long, super riche. Et le pire c'est que c'est vrai. Fantastique, j'ai rien d'autre à dire de plus.

 

 

Voilà, terminé. J'espère que ça vous aura remémoré de bons souvenirs. Prochain article : un truc sur DBZ. A force d'en parler, ça m'a donné envie d'écrire dessus. Reste juste à trouver quoi.