Information pratique : pré-commander le jeu dès maintenant à 40 € sur PS3 ou Xbox 360 ici (carte débitée le jour de la sortie du jeu). 

 

Après la preview de PES 2014 qui m'a laissé une très bonne impression générale, il est temps de s'attaquer à l'autre titre phare de Konami cette année : Castlevania Lords of Shadow 2. Evidemment, cette preview ne contient aucun spoil concernant l'histoire puisque j'ai pu essayer uniquement le long tutorial servant apparemment d'introduction au jeu. Celui qui te dit, Castlevania Lords of Shadow 1 c'était bien mais maintenant l'ami, on passe aux choses sérieuses. 

 

Des graphismes bluffants 

 

Il n'y a pas à dire, MercurySteam, ils gèrent. Que cela soit pour le menu d'intro, qui garde le même esprit que le premier opus avec un livre qui s'ouvre, (on ne sait pas si il sera définitif ou pas) ou pour le design de Dracula. On te met la pression. L'air de te dire, tu vas en prendre plein la gueule. Et c'est le cas. 

Une fois lancée, la version qui nous a été donnée d'essayer nous propose un long tutorial introduit par des cuts scènes qui ont la classe. Une fois de plus, on retrouve l'excellent Robert Carlyle au doublage. Les petites répliques stylées fusent et on entre rapidement dans le vif du sujet par l'introduction des commandes basiques (contrer, attaques, morsures dans la nuque pour boire un petit coup...). On constate de suite une palette de mouvements issus du premier opus, ce qui n'est pas sans me déplaire manette en mains. Cela faisait plus d'un an que je n'avais pas joué à Castlevania Lords of Shadow 1 premier du nom et pourtant, tout est revenu quasi instinctivement. Concernant le gameplay j'y reviendrai plus tard tant celui semble être jouissif. 

Non, malgré l'intérêt que l'on prête au tuto, notre oeil ne peut s'empêcher de visionner les décors gothiques, sombres, inquiétants et au combien stylés tant au niveau du level design que de l'ambiance générale qui se dégage. On rentre à FOND dans l'univers de Lords of Shadow 2. Surtout que l'on peut désormais faire tourner la caméra autour du personnage et admirer le tout sous 360 °. Quelle claque. 

Les mauvaises langues diront que graphiquement, le titre doit forcément avoir pris un coup de vieux. La réponse est non.   Car ce qui nous a été donné de voir en termes de graphismes et de fluidité nous a littéralement scotché au point de s'interroger sur les ressources des consoles actuelles. Soit elles en ont vraiment encore dans le bide, soit Mercury Steam a des doigts en or. Je pense qu'il y a un peu des deux dans cette réussite visuelle. 

 

Un gameplay plus nerveux, plus violent

 

Qui veut être puni ? Au niveau du gameplay, celui-ci m'a paru un poil plus nerveux et violent. On ressent davantage la puissance des coups que l'on porte. Les ennemis explosent dans de véritables bains de sang. Bref, on ressent vraiment la puissance de Dracula que l'on a pu voir dans la sublime cinématique diffusée par Konami il y a quelques mois. A voir si cette impression de surpuissance ne sera pas de trop sur le long terme. 

Concernant les combats, on retrouve comme je le disais les mouvements de base qui ont fait le succès du premier opus. J'ai pu essayer au niveau des armes les gants, le fouet de base (qui n'en est pas vraiment un puisqu'il est issu de votre bras droit) et l'épée visible ci-contre. Les premiers vous permettront de pulveriser les défenses de vos adversaires (notamment les boucliers) à courte distance, le second, de les calmer à distance plus éloignée et le troisième de faire tellement mal à moyenne distance qu'il est impossible de vous retranscrire dans ces lignes l'impression que l'on a manette en mains. On est la mort tout simplement. 

J'ai également remarqué que les esquives étaient plus précis et variées. Elles gagnent en effet de style ce qui permet aux combats de s'enchaîner de manière un peu plus naturelle que dans le premier opus avec également, une meilleure intégration des QTE (phases de plateformes incluses). 

Lors de la présentation du titre, on nous a confirmé qu'il y aura, comme dans le premier volet, des tas de mouvements et combos à débloquer (ça promet) ainsi que des épreuves (info fiable à 90 %) à réaliser en revenant dans les chapitres. Toutes ces bonnes nouvelles laissent présager du très bon en termes de gameplay donc. 

Enfin, au sujet de la difficulté, le jeu semble exigeant au niveau des combats, des boss et des phases de plateformes. Et en parlant de phases de plateformes, le tuto, un passage "pur Castlevania" hein. On retrouve un décor "mécanique" ultra hostil dans lequel il faut être rapide, habile et garder son sang froid. Plus d'intensité et de stress à prévoir là aussi donc. 

Moi qui avait un peu peur sur la difficulté du jeu, j'ai été assez rassuré même si l'on peut désormais activer à tout moment une aide en pressant sur un bouton. Celle-ci  vous permettra d'afficher d'énormes lueurs rouges dégueulasses lors des phases d'explorations. Bref, on vous indique où il faut aller si vous vous sentez perdus bande de noob...Oui, Konami tente de rendre son jeu plus accessible au grand public mais n'en a pas oublier les gamers car cette aide est heureusement invisible par défaut. 

 

Les musiques au rendez-vous

 

Elles ont tourné en boucle durant toute la soirée mais n'ont saoulé personne, ce qui veut tout dire. Celle du menu nous a laissé place à une jolie mélodie au piano qui encore une fois, met la pression. In-Game, les thèmes semblent une nouvelle fois monstrueusement épiques. Ils collent parfaitement à l'intensité des combats (dire que ce n'était "que le tutorial"). Inutile de s'inquiéter sur ce point, les musiques seront très probablement au rendez-vous, Oscar Araujo étant resté à la composition. 

 

 

Conclusion 

 

Plus de sang, plus de violence, plus d'intensité dans le gameplay. Voilà comment je résume ce premier contact avec Castlevania Lords of Shadow 2. La nouvelle formule m'a convaincu à mort. Graphismes somptueux, musiques épiques, répliques et mises en scènes stylées, du tout bon. Reste à voir comment sera répartie cette intensité tout au long du jeu. Aurons-nous droit à quelques phases d'exploration avec des passages plus calmes nous rendant nostalgiques du preimer volet ? Peut être bien. Mais même sans cela, le jeu est partit pour faire mal. A surveiller d'extrêmment près et encore une fois, à 40 € en pré-commande si vous cherchez à l'avoir au meilleur prix la semaine de sa sortie.