POLEMIQUE - L'ex-directeur général du FMI demande également 100.000 euros de dommages et intérêts...

 

L'ancien chef du FMI, Dominique Strauss-Kahn, quitte le palais de justice de Paris le 26 février 2013.

 

La justice examine ce mardi matin le sort du jeu vidéo « Tomb Raider » de Square-Enix, sur la demande de Dominique Strauss-Kahn. Ce dernier demande l'interdiction de la diffusion de ce jeu vidéo controversé qui lui donne la «nausée».

 

Mesure rarissime

 

L'ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) a assigné en référé (procédure d'urgence) le studio Crystal Dynamics et l'éditeur pour «atteinte à l'intimité de la vie privée», selon ses avocats. Il demande l'insertion d'un encart dans chacun des exemplaires de «Tomb Raider», ainsi qu'«à titre subsidiaire» une interdiction de diffusion du jeu à paraître mardi 5 mars.

Une telle mesure est rarissime. Jamais jusqu'à présent un jeu vidéo n'a été interdit en France.

 

 

 

 

 

«Une femme qui séduit pour vendre des jeux»

 

Une scène controversée au début du jeu vidéo montre une scène où la jeune Lara manque de se faire violer par une brute. Une scène choquante qui s'inspirerait de l'affaire du Sofitel de New-York, selon l'avocat de DSK.

 

 

« L'action se passe en forêt, l'assaillant est maigre, sale et mal rasé et Lara Croft n'est pas habillée en femme de chambre. Cette scène est l'exact opposé des faits qui se seraient produits au Sofitel : elle est de ce fait manifestement parodique et nuit à la réputation de M. Strauss-Kahn. »

 

Dans un courrier à Jeux Video magazines, publié jeudi sur le site gamekult, DSK a dit son « dégoût » et fustigé «le comportement d'une femme qui séduit pour vendre des jeux, se prévalant de l'esprit d'aventure pour l'exploiter financièrement». Une «opération qui donne la nausée», a-t-il dénoncé.

 

L'ancien favori dans la course à la présidentielle demande 100.000 euros de dommages et intérêts solidairement à Crystal Dynamics et à son éditeur, Square-Enix, et la même somme à Jeux Video magazines, qui avait publié une interview des auteurs ainsi que des extraits de la demo. DSK demande également la publication d'un communiqué judiciaire couvrant l'intégralité de la Une de l'hebdomadaire. A l'issue de l'audience qui doit se dérouler à partir de 10h au tribunal de grande instance de Paris, la juge Colette Pincée devrait rendre sa décision rapidement, le jour même ou dans les prochains jours.

 

(source : www.directmatin.fr)