Ceux qui me suivent sur Facebook (et bam, du placement produit comme on en fait plus!) comme vous qui me lisez le savent, les prochaines semaines vont voir le blog passer en "hibernation pré-estivale", vu que je n'aurais quasiment plus une minute à moi jusqu'à la mi-Juillet. Donc, histoire de partir sur une note légère, voici une petite liste alphabétique de ce qu'il faut retenir dans le jeu vidéo, pour votre culture personnelle et aussi pour vous la péter dans une discussion hautement culturelle (encore que, j'ai déjà fait le boulot avec Radiant Silvergun, mais ça mange pas de pain) avec vos connaissances CSP+ [1]. Inutile de nier, vous en avez.

 

A comme Atari : Ou Amiga, ou Acclaim, ou Amstrad... Pourquoi autant de noms de sociétés commencent par un A, d'après vous? Tout simplement pour être en premier dans l'annuaire, pardi! D'ailleurs, beaucoup de ces boites ont disparu depuis, un peu comme les annuaires, en fait.

B comme Bomberman : Selon votre niveau de jeu (et votre habileté au "coup de pute"), le meilleur moyen de vous faire des amis ou d'en perdre en soirée.  La rançon de la gloire pour un des meilleurs jeux de tous les temps à plusieurs, même si le "à plusieurs" ne dure pas très longtemps.

 

(J'avais aussi pensé à "Boobs" mais c'était pas raisonnable...)

C comme Castlevania : Vous aussi, retrouvez le charme désuet des soirées d'hiver avec des fouets et des vampires. Et les pétages de plombs suite à votre 43ème mort dans le premier précipice venu. Bref, interdire cette série pourrait peut-être faire du bien à la Sécu, parce que la boite d'antidépresseurs n'est jamais loin de la cartouche...

D comme Deus Ex : Non, aucune secte de PCistes proche de la Franc-Maçonnerie et des Illuminatis ne m'à versé de pognon pour que je parle de ce jeu. Bon, j'avoue, Blizzard m'a pas assez payé pour parler de Diablo... bref, jouez à Deus Ex, même si j'ai l'impression d'avoir spoilé la moitié du scénario en trois lignes.

E comme Earthworm Jim : Parce que je ne connais ABSOLUMENT PERSONNE qui ait touché à une console 16 Bits sans avoir jamais joué à ce jeu. Ce n'est pas le jeu le plus abordable du monde (il est même sacrément dur!), mais son humour fera éternellement mouche.

 

(Comment résumer un jeu en un screen.)

F comme Fire Emblem : Il faut bien rendre honneur à cette série de T-RPG, qui n'a jamais faibli en qualité et dont le dernier opus sur 3DS atteint des sommets. Même si une partie "moyenne" fait autant de morts dans le cast qu'un épisode de Game of Thrones [2].

PS : Jouez à FF6 aussi. Ce jeu guérit le cancer et rend votre voisine amoureuse de vous. A la place, vous mourrez de l'ablation du rein indispensable pour vous l'offrir.

G comme Gran Turismo : Un conseil si vous comptez vous lancer dans le jeu vidéo : évitez de sortir un opus foireux avec 5 ans de retard, où vos fans auront la légère impression de se faire rétro-coïter avec du verre pilé. Mais en 1998, il y a bien un avant et un après GT1, et la magie fonctionne encore 15 ans après.

H comme Half-Life : La définition même du FPS après Doom et Quake. J'ai ma préférence pour les classiques d'ID Software (sauf pour la version SNES de Doom, dont j'ai déjà parlé), mais ce brave Gordon n'a pas pris une ride. Par contre, il a plus ou moins donné naissance à Counter Strike et ses hordes de joueurs attardés, ce qui est déjà moins convivial.

I comme Isaac : Excuse ultime, transmise uniquement de bloggeur à bloggeur, permettant de pardonner n'importe quel retard ou accès aiguë de procrastination. C'est aussi un des meilleurs jeux indé jamais conçu, ce qui ne gâche rien.

J comme Jaguar : Comme quoi, ça ne suffit pas d'avoir la plus grosse paire de... Bits. Une console excellente pour s'auto-flageller avec des jeux absolument mythiques, comme Cybermorph ou Kasumi Ninja. Vous ne les connaissez pas? Bande de veinards, je suis là pour ça, voyons!

("Mais où est donc la chasse d'eau?")

K comme Kotick : Génie du mal, dépeceur de petits chatons kawaï, on dit qu'il aime faire pleurer les petits enfants les soirs de pleine lune. Accessoirement, chaque jeu Activision vendu reverse 2 Dollars pour ses vacances à la Barbade. Et comme c'est gratuit, il vous emmerde.

L comme Lag : Non mais, c'est la faute de la manette/le serveur/mon FAI/ces enfoirés de communistes (rayez les mentions inutiles) , en fait. Ne rejetez pas la faute sur vous, on vous prendrait pour un faible sinon.

M comme Metal Slug : Faire la guerre avec une limace de métal? C'est drôle, prenant et beau à en pleurer. Un titre aussi légendaire que la Neo Geo qui l'a accueilli, avec un souci du détail maniaque. Si vous n'y avez jamais joué, réparez cette erreur, c'est un ordre.

(Ne faites pas ça chez vous. Enfin, pas avant 20 ans d'entrainement.)

N comme Ninja Gaiden : Il y a deux sortes de jeux : ceux qui vous prennent par la main, et ceux qui vous la tranche à coup de sabre dans la plus grande convivialité. Si vous voulez faire la différence entre un bon joueur et un mauvais, le périple de Ryu Hayabusa sera un mètre étalon de choix. Et vous en redemanderez!

O comme One : XBox 360 N+1 = 1 = -180° = 0/20. Et à 5 mois de sa sortie, difficile de voir comment 'Crosoft va pouvoir réparer les dégâts. Ah, et pour les éventuels fanboyz de Sony, ces derniers ont fait une gaffe similaire, elle s'appelait PSP Go...

P comme Phantasy Star Online : Allez, je vous épargne la référence "panzeresque" pour cette fois. Titre culte pour beaucoup de joueurs Dreamcast (et pour France Télécom, qui n'a pas connu la crise l'année de sa sortie...), un second opus est sorti en F2P au Japon. Allez, croisons les doigts pour que ça débarque chez nous!

Q comme Quake 3 Arena : Je n'ai pas parlé de Doom à la lettre D? Pas grave, John Carmack et ses petits copains d'ID Software n'ont pas fait que ça. Les deux premiers sont bien sûr mythiques, mais le troisième fut LE jeu qui démocratisa l'aspect compétitif et le jeu online sur console, grâce à son adaptation Dreamcast. Amis campeurs sur Call of Duty ou Battlefield, apprenez ce qu'est un vrai jeu...

R comme R-Type : Je n'ai pas pour habitude (peut-être à tort) de parler de titres des années 80, question d'âge. Mais à mon goût, aucun jeu ne définit mieux les années 80 et les Shmups [3] que ce jeu : éprouvant, impitoyable, mais aussi gratifiant et tellement stylé. Mention spéciale à la version PC-Engine, qui est la Killer app [4] de cette belle machine.

S comme Steel Batallion : Les japonais et les gros robots, c'est une longue histoire d'amour (comme les tentacules, mais c'est moins platonique, disons) . Ce sont aussi de gros bourrins, au point de sortir une simulation de méchas "grand luxe" a 200 Euros sur une console vendue à 5000 exemplaires au Japon. Le jour où je peux streamer ce petit bijou, vous allez m'entendre de loin... ;)

(Ok, ça fait cheap, mais PUTAIN LES COMMANDES QUOI!)

T comme Takahashi Meijin : Un des premiers superplayers japonais à être devenu célèbre, surtout connu pour avoir sa propre tête dans un jeu (Adventure Island), et avoir atteint le nombre de 16 pressions de bouton par seconde. Une sorte de Super Saiyan parkinsonien, pour faire simple.

U comme Ultima : En matière de RPG, beaucoup considère Dragon Quest comme le premier grand titre du genre. C'est vite oublier la série de Richard Garriott (ou plutôt Lord British [5]), qui donna naissance à 9 épisodes et une chiée de spin-offs à partir de 1981. Dommage que sa dernière création en date, Tabula Rasa, ait été un bide retentissant.

V comme Virtual... merde, c'est lequel, déjà? : Dans les années 90, Sega était un peu le Pôle Emploi du jeu vidéo. Flic, tennisman, pilote, ou même aventurier avec une cuirasse en carton, on pouvait tout faire! Aujourd'hui, il faut pointer chez Léa Passion... Putain, c'est vraiment la crise.

 

(Le préfixe "Super" a aussi eu droit à tout et n'importe quoi, même à un électricien qui va sauver le monde dans un vaisseau spatial. A croire qu'un Renault Express, c''était pas assez classieux...)

W comme Wipeout : PSYGNONSIS VAINCRA! VIVE LA RÉVOLUTION! ... Ahem. Vu que j'ai atteint mon quota de fanboyisme pour ce billet, je me vois contraint d'arrêter ma description de la lettre W, la mort dans l'âme. Mais ce ne qu'est simple contretemps vers un Projet Plus Global, ahah!

X comme Mister(s) X : Quand on crée un jeu vidéo, il faut savoir être original pour beaucoup de choses, sauf pour trouver un nom. Combien de dictateurs, chefs de gangs, robots sanguinaires et autres boss de fin pas très conviviaux ont pu partager ce glorieux (et pas graveleux) patronyme? Si vous n'en connaissez pas, jouez à Streets of Rage, c'est un bon début.

Y comme Yokoi : Gunpei, de son petit nom. Créateur des Game&Watch, du Game Boy et de la NES (et aussi du Virtual Boy...), il est un peu la "légende oubliée" de l'histoire de Nintendo. Seize ans qu'il nous a quitté, mais le jeu vidéo ne serait pas ce qu'il est sans lui. Ah, il est le papa de Samus, aussi.

Z comme Zaxxon : Juste un Shmup en 3D isométrique à moitié injouable, sorti en 1982 par Sega. Bah oui, il fallait bien trouver un truc à mettre, et personne n'aurait compris "Z comme Z [6]" de toute manière. Bande d'ingrats!

 

C'est fini pour ce petit billet "fourre-tout", qui mine de rien n'est pas si simple à sortir que ça! La suite arrivera bientôt, que ce soit à l'écrit ou pour un prochain stream avec Atylon, prévu lui aussi pour bientôt.

Stay tuned!

 

[1] : Vous savez, ceux qui vous disent tout le temps "Le jeu vidéo, c'est tellement puéril!" avec un ton à donner envie de leur faire manger votre manette la plus proche...

[2] : Cette blague a été imaginée avant la sortie de l'épisode "The Rains of Castemere", et j'avoue que depuis ce jour, je la trouve beaucoup moins drôle.

[3]Tout simplement l'abréviation de "SHoot'eM UP". On peut dire aussi plus simplement "Shooter" pour qualifier le genre.

[4] : Dans le jeu vidéo, le terme définit un jeu qui motive le plus l'achat d'une console, plutôt qu'une preuve de la supériorité technique d'une console sur une autre.

[5] : Le sobriquet "British" lui a été donné au lycée parce qu'il saluait ses amis en disant "Hello!" plutôt que "Hi!", lui donnant donc un côté un peu snob. Oui, c'est débile, mais il s'est bien vengé depuis.

[6] : "Z" est le  nom d'un jeu de stratégie des Bitmap Brothers (créateurs de Speedball, Gods et autres Xenon) en 1996. Un titre moins connu que Warcraft, dont il est contemporain, mais de très bonne qualité.