Le Paris Games Week était la grande inconnue de cette fin d'année... Paris réussi !
George Fornay, président du SELL et de Sony Playstation Europe (SCEE), et Jean-Claude Larue (vice président du SELL le syndicat des éditeurs de jeux vidéo) avaient prévenu : "le Paris Games Week sera énorme et axé sur le show...". Eh bien force est de constater qu'il ne nous ont pas bullshité, le PGW a été un feu d'artifice.
Des stands impressionnants par leur taille et leur mise en scène (le Playstation City était dingue), et des animations funs sur quasiment tout les stands, on vient enfin d'assister à un salon digne de ce qu'il se fait aux USA ou au Japon dans un format encore légèrement plus petit mais n'oublions pas que ce n'était que la première édition.
Samedi c'était le délire, c'était noir de monde, ça hurlait / chantait / dansait dans tout les sens. Il y avait des files d'attentes interminables pour les démo des prochains blockbusters. Des stars comme Sherifa Luna venait faire un coucou sur la scène principale. Et la plupart des visiteurs repartaient avec un petit goodies (t-shirt, drapeau nord coréen, masque Lapins crétins...), pendant que des groupes de musique balançaient des watts sur les scènes des stand des éditeur. Bref y avait sacrément de l'ambiance.
Et donc gros succès pour les démo de Gears of War 3, COD BlackOps, Deus EX (avec une belle présentation de notre JulienC national !) ou Vanquish.
Pour faire oublier son énième report Gran Turismo 5 montrait à quel point ses graphismes sont époustouflants. Chez Activision Goldeneye se la jouait bling bling avec des manettes dorées du plus bel effet et chez Microsoft le grand public pouvait commencer à se faire une idée de Kinnect.
Mais la palme du fun revient à UBI Soft pour son Michael Jackson The experience qui, Wiimote en main, vous propulse dans la peau du plus grand chanteur/danseur de l'histoire... Mega hit assuré.
Alors les esprits grognons pourrons toujours arguer que Sony à gonflé artificiellement les entrées en offrant 30 000 invitations sur son site Internet, qu'une trop grande place était fait au casual gaming, qu'il n'y avait que les gros éditeurs de jeu car les tarifs des stand étaient hors de portée des petits studios... Mais encore une fois ce n'est que la première édition dont le but était de s'imposer pour tuer le Festival des Jeux Vidéo et le Micromania Game Show (qui désormais est intégré au PGW)... Moi je ne retiendrais qu'un truc, c'est que je ne m'étais jamais autant amusé sur un salon français !
Donc, comme on pouvais s'y attendre, on peu déjà quasiment affirmer que l'année prochaine il n'y aura plus que ce salon et qu'il risque bien de grossir et de s'améliorer... Et c'est la meilleure chose qui soit pour améliorer l'image du jeu vidéo en France.