Mon pere étant astophysitien, j'ai toujour eu une passion pour le ciel et l'éspace, je vais donc au travers de ce dossier évoquer une infime partie du systeme solaire.

Ces billets se voudront d'un niveau légèrement élevé et rigoureux (pour ceux qui aiment ça quoi), mais aussi accessible et peu relou (j'éspère). c'est pas quelque chose de facile à faire donc excusez moi par avance si l'équilibre entre les deux est mal dosé. Excusez aussi mes fautes (les donnés seront exactes, mais pas forcement ma prose). Si vous voulez des précisions sur des donnés ou un contexte n'hésitez pas. Si vous voulez me jeter votre soutien-gorge et/ou votre calçon à la gueule par amour n'hésitez pas non plus, évitez simplement les objets contondants. Merci.

Let's go biatch et commençons par le commencement.

De l'antiquité à 1930.

Dans l'antiquité, les planètes étaient considérées comme des astres errants tournant autour de la Terre. Au fil des siècles, des progrès de l'observation et de notre compréhension des différentes lois de la nature, la définition des planète et la conception même de notre système solaire n'auront cessé d'évoluer.


Le système solaire de Ptolémée. La Terre y est représentée au centre du système

Les critères scientifiques "primitifs". (première partie)

A l'époque ces "astres errants" étaient au nombre de sept: le Soleil, la Lune, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne. Aristote (entre autre) les voyaient constitués d'éther et tournant indéfiniment sur des trajectoires parfaitement circulaires autour d'un centre unique; la Terre! Des travaux visionnaires datant du troisième siècle par Aristarque envisageant un système dit héliocentrique, ne sera pas retenu. Le système géocentrique appuyés sur des modèles mathématiques de l'époque par Hipoparque ou Ptolémée perdurera ainsi dans l'occident chrétien pendant dix-sept siècles.

Ce n'est qu'au début du seizième siècle que la position centrale de la Terre est remise en question. Copernic juste avant sa mort (1543) finit son traité [I][I]De Revolutionibus Orbium[/I] Coelestium[/I], dans lequel il place le Soleil au centre des révolutions (sauf pour la Lune), la Terre devient une planète et le soleil cesse alors d'en être une. Sa théorie ne s'imposera vraiment qu'au début du dix septième siècle...


Système héliocentrique vu par Copernic

Les comètes quant a elles étaient connues depuis l'Antiquité, elles étaient craintes et inspiraient admirations et superstitions, ainsi le premier document connu les répertoriant est Le livre de soie datant de 400 ans avant JC (retrouvé dans une tombe chinoise). Elles ont étaient très tot clairement distinguées des planètes. Aristote avait noté qu'elles apparaissaient n'importe où dans le ciel, au contraire des planètes qui restent aux alentours des constellations; il pensait qu'elles étaient des phénomènes atmosphériques (météores). A la fin du seizième siècle Tycho Brahé découvre plusieurs comètes dont il estime la distance et prouve qu'elles n'orbitent pas autour de la Terre, mais plus probablement autour du Soleil. Il centralisera également des décennies de travaux astronomique et affinera très nettement le positionnement planétaire. Son élève Johannes Kepler établit des règles (connues sous le nom de "lois de Kepler*") régissant empiriquement les révolutions des planètes. en 1609, pour la première fois dans l'histoire, un critère scientifique est associé au concept de planète.

A SUIVRE (ou pas) !!

*Les lois de Kepler définissent alors les orbites planétaires autours de différentes règles qui sont les suivantes:

1. Les planètes se déplacent autour du Soleil (Foyers F sur mon schéma) de manière elliptique.
2. La ligne droite joignant le Soleil à une planète, balaie des aires  égales en des temps égaux (son mouvement s'accélère proportionnellement à  sa proximité solaire)
3. Le cube du demie grand axe de l'ellipse a est proportionnel au carré de la période orbitale T (pour un corps central donné, a au cube/T carréest une constante, elle même proportionnelle à la masse de l'objet central).
Si a= 1 unité astronomique= 149,6 millions de km, alors T= 1 an.
Les trois caractéristiques d'une orbite planétaire sont le demi grand axe a, l'excentricité e, définie par e²= (a²-b²)/a², où b= le demi axe et e= 0 pour  un cercle, 1 pour une orbite parabolique et >1 pour les orbites  hyperboliques, ainsi que l'inclinaison i par rapport au plan de l'orbite de la Terre. Le périhélie et l'aphélie sont respectivement le point  de l'orbite le plus proche et le plus éloigné du Soleil.