Aujourd'hui, je vais faire court, juste un petit paragraphe pour crier mon ras le bol sur l'acharnement qu'on peut voir sur le jeu vidéo, qui j'ai l'impression revient en force ces derniers temps. France 2, Canal +, aujourd'hui c'est Le Point . Fr qui a trouvé judicieux de faire un petit billet sur les risques de devenir un serial killer à force d'abusé de notre média favoris.

Alors je vous propose de vous mettre le liens, si jamais vous voulez réagir. Sinon je vais me contenter de vous transmettre l'article via le blog, pour éviter de leur générer du trafic si jamais vous n'avez rien à leur dire.

 

Article sobrement intitulé 

Jeux vidéo : permis de tuer

Alors que les marionnettistes de l'UMP offrent un spectacle lamentable, notre gouvernement ne sait même plus comment il s'appelle. Entre les reculades de ses annonces - la dernière, le mariage pour tous - et les dérobades au sein de sa majorité, il en néglige l'essentiel : la nouvelle génération. Notre espoir. On lui a, vite fait, bien fait, passé une couche de maquillage pour dissimuler sa mauvaise mine - réforme supposée de l'éducation, emplois d'avenir (sans avenir) et puis basta. On la laisse s'amuser dans son coin, ou désespérer, au choix... avec les jeux vidéo dont la croissance est exponentielle.

Ce n'est pas un souci au ministère de la Culture. On ne perd pas son temps avec des distractions qui ne contribuent pas à la promotion des arts. Call of Duty, Dishonored, Assassins Creed, Grand Thief Auto, Manhunt ? C'est qui, c'est quoi ? À défaut, la ministre Aurélie Filippetti pourrait prendre connaissance des jugements en cour d'assises pour les joueurs qui sont passés à l'acte. Le processus est simple : une dépendance grandissante à la violence. À côté de ces jeux, le cannabis, c'est "la santé par les plantes", comme le disent certains habitués. Le premier Permis de tuer a été attribué au seul James Bond, en 1989, suivi de Tuer n'est pas jouer. Maintenant, c'est l'inverse : jouer, c'est tuer, plus besoin d'être James Bond.

 Une autre réflection me donne à réagir. Là on se permets de réagir car on sait de quoi elle parle et on sait que dans l'ensemble, elle a tort. Cela dit si elle se permets de porter de tels jugements sans fondement sur ce sujet, qu'en est-il d'autres sujet qui sont plus sérieux (religions, politiques, économie - qui sont, pour certains, les vrais responsables de la violence dénoncée) ? Sont-ils tous traités avec autant d'ignorance, et si oui, est-ce-qu'il y a toujours autant de monde pour venir contredire le dis article ?  L'impact de ce genre d'article a sûrement plus d'importance qu'on veut bien le croire, et lire par ci par là qu'il vaut mieux ignorer m'embête un peu. Certes une réaction virulente est à éviter, ça ne ferait que corroborer les propos sus nommés. Cela dit, exprimer son point de vue en expliquant les raisons qui font qu'on pense qu'elle a tort ne feront que donner à réfléchir les personnes qui seront emmener à lire les dits points de vue.

Et je vais finir en faisant un dernier point (ahahah) : la publication des commentaires a été désactivés, et certains commentaires sont censurés.