...Mario il roxxxe du boudin, Samus elle a des seins (mais si ça se trouve c'est pas une vraie femme), et Sonic il est naze (donc ils ont du refaire le 4). Ah ouais ?

Bonjour. J'aimerais vous raconter une histoire. Il était une fois dans une galaxie très très proche, un petit groupe de fous furieux décida de lancer une série d'articles sur un média qui leur tenait à cœur. Ce média c'était la lithographie. Non, la danse contemporaine. Euh... ou le jeu vidéo je ne sais plus. Bref, cette bande de joyeux lurons se faisaient appeler par le doux sobriquet de KdF (la signification de cet acronyme barbare n'a pas passé les âges), et ils avaient décidé de s'offrir d'offrir à leur fidèle public un article hebdomadaire sur le monde merveilleux des loisirs numériques. Je vous conterais avec plaisir nombre des aventures et méfaits de cette bande à d'autres occasions, mais j'aimerais cette fois-ci vous narrer l'histoire de l'écriture califourchonnesque d'un article sur les grands héros du jeu vidéo...Ou pas.

Dessine-moi un gameurZ #11: Les têtes d'affiches du jeu vidéo

Note: Les titres et dates entre parenthèses correspondent aux premières apparitions des icônes.

Pac-man: (Pac Man - 1980)
Jeu vidéo créé par Tōru Iwatani le 22 mai 1980, le jeu consiste à déplacer Pac-Man, étrange boule jaune ouvrant la bouche pour gober les pacs gommes, à l'intérieur d'un labyrinthe, tout en évitant les méchants fantômes qui veulent lui faire sa fête ! Pac-Man est par la suite adapté sur de nombreux ordinateurs et consoles (VCS 2600, NES, Game Boy, PlayStation, Xbox 360, etc). Il est probablement l'un des jeux les plus connus au monde derrière Tétris. Instant anecdote: Le jeu original comprend 255 labyrinthes différents. Le jeu était considéré comme allant à l'infini, mais le 256e niveau est injouable à cause d'un bug qui noie la moitié droite du niveau sous un relativement gros tas de symboles, ce bug vient du fait que le nombre de niveaux était codé sur un seul octet.

Mario: (Jumpman - 1981)
Si je dis Jeux Vidéos à la majeure partie des joueurs, tous me répondrons en cœur « MARIO », tout simplement parce que MARIO est, en sus d'être la mascotte de Nintendo, l'incarnation du monde vidéo ludique, aussi bien pour les GameurZ que pour les non-GameurZ. Il nait en 1981 dans Donkey Kong. On incarne alors un bonhomme (qui ne s'appelait même pas Mario à l'époque mais Jumpman) venu pour sauver le princesse (Pauline, wtf ?) des griffes.... Non, des doigts dodus de Donkey Kong, le singe géant. Cette intrigue est non sans rappeler le pitch d'un certain « King Kong ». Ainsi, si Mario est devenu une star, c'est parce qu'il déploie toute sa grâce dans des jeux de plate forme colorés en scrolling horizontal. Bien sûr, la saga Mario n'a pas échappé au passage de la 3D sur N64 avec Super Mario 64, jeu qui restera gravé dans tous les esprits. Les jeux se multiplient (et les copains de Mario aussi... De quoi je parle ? De Yoshi, de Luigi, de Bowser, Daisy, et j'en ai une liste longue comme ma bi...) et aujourd'hui, Myiamoto nous renverse une nouvelle fois avec Super Mario Galaxy 1 et 2 qui exploite la 3D jusqu'au bout de ses limites (mais les limites sont faites pour être repoussées). Si ce plombier moustachu est présent dans le cœur de tous c'est aussi très certainement en raison de son ventre bedonnant. Étrange ? Pas tant que ça quand on réalise que la partie des héros de jeux sont des adonis. Pas surprenant donc que ce bonhomme parle à tous les pantouflard du monde.

Donkey-Kong: (Jumpman - 1981)
En parlant du loup, du singe...Après avoir été le méchant perturbant le monde féérique de Mario et Pauline, on peut dire que le grand singe s'est assagit et devient le héros dans son propre jeu. Parce que lui aussi, il a des problèmes dans sa jungle. En effet, il devra repousser les assauts de King K. Rool, le gros crocodile, et ses sbires reptiliens. D'ailleurs, comme Luigi avec Mario, Donkey Kong est suivi de son fidèle acolyte, j'ai nommé le jeune, le talentueux, l'agile, le délicieux Diddy Kong. Toujours dans la veine de Mario, Donkey s'illustre dans des jeux de plate forme mettant les réflexes de son contrôleur à rude épreuve. Mais n'ayez crainte, monnayant quelques bananes, le gorille à cravate se laissera apprivoiser aisément, que ce soit avec une manette, ou avec des bongos.

Alex Kidd: (Alex Kidd in Miracle World - 1986)
Moins populaire que sa concurrente la NES, LA MASTER SYSTEM, a vu naître un jeu de grande renommé, j'ai nommé (Répétition ? Mon cul) Alex Kidd.. Encore et toujours de la plate-forme à ce niveau là (c'tait la mode). Là où il s'illustrait, c'était dans son concept même. Les combats contre les boss déjà, sous forme de Pierre-Feuille-Ciseaux. Nous pouvions même terminer certains niveaux à toute vitesse, le jeu vous proposant de conduire une moto, ou même un hélicoptère. En parlant de niveaux, la difficulté était fortement poussée mais bien entendu correctement dosée. On commençait d'abord aisément puis, au fur et à mesure, la difficulté atteignait des niveaux très élevés, proche du sadisme même. proche du sadisme même. Créé à la base pour servir de mascotte à la marque qui est toujours plus forte que toi (SEGAAAAA !), Alex perdra sa place face à l'incontournable et ébouriffé Sonic.

Samus Aran: (Metroid - 1986)
Samus Aran, la première héroïne de jeu vidéo. En 1986, nous incarnions, dans Metroid sur NES, un chasseur de prime se frayant un chemin dans l'immensité de l'univers, faisant front à des aliens nommés Metroid, sortes de parasites pompant l'énergie de ses victimes. Et c'est derrière l'image de l'armure ultra stylée et du rayon laser ultra précis que se cache la belle en question. Et c'est seulement en terminant le jeu, le casque s'envolant et laissant apparaître une belle chevelure féminine <3 Encore et toujours de la plate forme à ce niveau là, à la différence que Metroid y ajoutait une histoire plus fouillée, un univers plus sombre, et un goût pour l'exploration. D'autres épisodes sortent jusqu'à ce que la GameCube accueille la série Metroid Prime. Ici, nouvelle révolution. La série se place du coté FPS, augmentant l'immersion dans un univers toujours plus complet. Nous attendons la sortie de Metroid Other M, un retour au source mêlant de courtes phases FPS et de la plate-forme en scrolling horizontal.

Link: (The Legend of Zelda - 1986)
LINK. Un nom qui donne des frissons à tous les joueurs du monde. Aussi connu que Mario, Link s'est illustré dans un genre novateur, aujourd'hui qualifié de RPG-aventure/action. Myiamoto voulait, en créant ce personnage, que le joueur ait une certaine liberté, d'où le fait qu'on puisse qualifier The Legend of Zelda sur NES d'Action RPG. L'elfe devait traverser de nombreux donjons pour libérer la princesse Zelda, c'te cruche qui trouvait toujours le moyen de se faire capturer par le maléfique Ganondorf, éternel ennemi de notre héros. Le beau blond pouvait se targuer d'avoir un arsenal lui permettant de pourfendre n'importe quel monstre. En effet, bien caché sous son kilt vert, il pouvait se munir d'un arc, d'un boomerang, bombes, grappins et plus encore. La série n'a eu de cesse de se développer et de pousser toujours plus loin les expériences de jeu. Ainsi, il marqua les esprits dans son passage à la 3D dans le cultissime Ocarina of Time (vous ressentez des frissons ? Tout va bien.) et dans le cell-shadé Wind Waker. Mais si ce personnage est gravé dans les esprits de tous c'est parce qu'il nous aura fait vivres de grandes épopées avec maestria, et la simple évocation d'Ocarina of Time ou de Majora's Mask suffira aujourd'hui à faire perler une larme de nostalgie à certains (tiens Bruce, prends ce mouchoir)...

Sam & Max: (Sam & Max: Freelance Police - 1987)
À l'origine personnages de comics Sam and Max: Freelance Police créé par Steve Purcell en 1987, mettant en scène deux animaux anthropomorphiques, ils furent les héros d'un dessin animé et de plusieurs jeux vidéo du même nom. Leur première aventure vidéo-ludique voit le jour en 1993 grâce aux studios Lucasarts. Sam est un chien décontracté tandis que Max est un lapin atteint de divers troubles psychologiques. Parcourant les États-Unis, le monde et même l'espace à bord de leur DeSoto Adventurer noire et blanche, ces deux compères se retrouvent toujours dans de drôles de situations. N'hésitant pas à utiliser la brutalité pour parvenir à leurs fins, il leur arrivera tout de même dès fois d'utiliser leurs cerveaux afin d'élaborer des plans loufoques pour atteindre leurs objectifs. Ce duo comique aura traversé les âges et connu de nombreuses suites et revient depuis 2006 dans de nouvelles aventures.

Megaman/Rockman: (Rockman - 1987)
Créé par Keiji Inafune, pour Capcom, Megaman a révolutionné le concept de jeu de plate-forme. En l'an 20XX, un androïde très avancé, Rock, se fait transformer en robot de combat par son créateur, le professeur Light, afin d'affronter les armées robotiques du sinistre professeur Wily. Il devient alors connu sous le nom de Megaman. Commencée en 1987, la série originale compte plus d'une vingtaine de jeux sans compter les nombreux remakes, portages et rééditions. À l'heure actuelle, on dénombre pas mois de 126 titres pour un total de 28 millions de copies vendues faisant de la franchise Megaman l'une des plus populaires du domaine vidéoludique.

Solid Snake: (Metal Gear - 1987)
Figure de proue de l'incommensurable série Metal Gear Solid, Solid Snake est autant connu pour ses exploits virtuels (mais bien réels dans la logique illogique du jeu entendons-nous) que pour sa ressemblance avec des stars bien réelles. Quoi de plus logique pour une série qui emprunte tant au septième art que de choisir un action-hero bourru et stéréotypé, comme Hollywood nous en a tant offert ? Directement inspiré de Snake Plissken, protagoniste de New York 1997 et Los Angeles 2013, Snake est un personnage qui parle aux gens malgré sa discrétion et sa tenace mauvaise humeur.

Ken Master & Ryu: (Street Fighter - 1987)
L'un est reconnaissable par son bandana rouge et son keikogi blanc dégueulasse aux manches décousues, l'autre est son éternel rival avec sa chevelure de feu et son keikogi rouge, c'est bien sûr la paire Ryu et Ken Masters de Street Fighter, apparus en 1987 sur borne d'arcade. Tous les deux élève de Gouken (enfin jouable à partir du 4), pratiquent l'Ansatsuken et sont connus pour leur fameux hadoken, shoryuken et tatsumaki senpuu kyaku. Ils sont ainsi les héros du premier jeu de combat en vs figthing Street Fighter qui continue de truster les charts avec son dernier opus sur console de salon ou bien sur iphone. Ce jeu marquera l'histoire par son nombre de version hallucinante, ses ventes et son merchandising, tout le monde se souvient du nanard avec JCVD !

Guybrush Ulysse Threepwood: (The Secret of Monkey Island - 1990)
Personnage emblématique de la série des Monkey Island, développée par Lucasarts dans les années 90, il débarque sur l'île de Mêlée afin de devenir pirate. Malchanceux, maladroit, relativement timide, souvent abandonné par ses compagnons, tel est le héros créé par Ron Gilbert. Jeune homme aux longs cheveux blonds attachés en queue de cheval et aux yeux bleus (aryen ?), il porte généralement une chemise blanche et un pantalon bleu marine. L'humour de la série et principalement de son héros improbable aura permis à Monkey Island de continuer à exister. Le succès des Monkey Island est tel que l'on peut désormais trouver les 2 premiers épisodes en dématérialisés sur XBLA et PC. Une nouvelle aventure est sortie en 2009 sur PC et Wiiware. Instant anecdote: Lors d'une interview, Ron Gilbert révéla que lorsque Steve Purcell réalisa les premiers dessins du personnage, ce dernier n'avait pas encore de nom. Il indiquait donc « Guy » (type/mec en anglais) en dessous des croquis. Puis, avec les premiers sprites (« brushes ») il était indiqué « Guy Brush #1 ». Ron Gilbert proposa donc de nommer le personnage Guybrush. Il fut finalement adopté et rencontra un grand succès. Le nom de famille, quant à lui, vient de Galahad Threepwood, un personnage des romans de P. G. Wodehouse.

Sonic: (Sonic the hedgehog, 1991)
A la recherche d'un personnage suffisamment charismatique pour prendre le relai sur Alex Kidd et devenir une mascotte en puissance, capable de faire face à un Mario déjà bien imposé dans l'esprit de tous, Sega créa le fougueux Sonic. Un hérisson au caractère rebelle d'adolescent, prétentieux, mais aussi diablement séduisant. Séduisant pour sa disparité avec le gentil rondouillard donc, mais aussi pour ses performances à faire pâlir d'envie Usain Bolt (qui, rappelons-le, n'avais à l'époque que 4 ans) ! Car lorsqu'il s'agit d'aller sauver le monde et mère nature de l'ignoble Dr. Robotnik Sonic ne fait pas prier et prends ses jambes à son coup... pour botter des cranes d'œuf. Si le personnage s'est égaré depuis ses premiers pas de course sur Megadrive pour se perdre dans d'autres styles de jeu ou dans une troisième dimension, il reste dans les têtes de tous, et ce plus que jamais aujourd'hui ou on le voit trôner fièrement aux côtés de son ancien rival (la fin d'une époque !). Reste qu'on attend encore son grand retour en plate-forme... et qu'il soit en 2D ou en 3D on l'espère flamboyant.

Duke Nukem: (Duke Nukem - 1991)
Warning !! Fan de la dentelle passez votre chemin, ici il est histoire de gros boobs, de string et de gros bazooka !! HA, le Duke, c'est simple : militaire, blond, bodybuildé, ray-ban, il adore les flingues, dézinguer tout ce qui bouge et surtout allez au strip club, merci à ses créateurs, le studio 3D Realms pour un bad ass pareil. Dans cette série, il devra, encore une fois, sauver la Terre de l'envahissement de terribles alien. Shooter ou FPS, il fit parti de la bande des FPS comme Doom et Wolfenstein. Prisé par le public ado americain à sa sortie, la sortie de l'arlésienne "Forever" fait toujours réver les joueurs.

Kirby: (Hoshi no Kirby - 1992)
Laissez moi vous conter l'histoire de Twinkle Popo. Ce nom ne vous dit peut être rien. A l'époque de la NES (1992 donc), Masahiro Sakurai présente à Monsieur Myiamoto (qu'on ne présente plus) un jeu (Twinkle Popo en l'occurence). Ce dernier lui demande de recommencer son jeu dans son intégralité, lui concédant un fort potentiel. Plus tard nait Hoshi no Kirby . Kirby, le petit ballon rose, a la particularité de croquer ses ennemis pour s'approprier leur pouvoir pour ainsi l'aider dans sa quête dans un monde tout mignon, tout coloré, et tout plateformé celui de Dream Land. Kirby fait partie du grand casting d'un autre jeu de Sakurai, Super Smash Bros, personnage favori de Tétris d'ailleurs. Cette licence continue a su continuer à se développer et on attend tous impatiemment le prochain Epic Yard qui sortira prochainement sur Wii.

Rayman: (Rayman - 1995)
Crée en 1995 par Michel Ancel et Frédéric Houde pour Ubisoft, ce personnage éponyme a parcouru du chemin jusqu'à devenir le messager de l'UNICEF. Blond, coiffé de trois mèches, vêtu d'un haut violet avec cercle blanc au centre surmonté d'un foulard ou bandana rouge (qui évoluera en une sorte de capuche dans Rayman 3), portant des gants blancs et des chaussures jaunes à bordures blanches, il a la particularité de ne posséder aucune jonction entre ses membres : ni bras, ni jambes, ni cou. Instant anecdote: Ses pieds et ses mains sont ainsi mobiles indépendamment, ce qui lui permet une fluidité de mouvement lors des phases de jeu. Ce design avait pour but de simplifier son animation pour des raisons pratiques d'abord liées à la programmation du jeu lui même. Capable de balancer ses poings, de planer avec ses cheveux ou encore d'acquérir de drôles de pouvoirs grâce à d'étranges lessives, il est devenu un personnage de jeux vidéo ultra reconnu, qui a d'ailleurs reçu une ovation lors du dernier E3 avec le trailer de ses prochaines aventures: Rayman Origins. (Hé ouais, jeu français s'il vous plait)

Pikachu: (Pokémon - 1996)
Espèce de Pokémon considéré comme le plus connu, notamment grâce à la série d'animation Pokémon, et servant de mascotte à la franchise, il est même devenu l'icône de la culture populaire japonaise et de toute une génération. Pikachu est souvent schématisé sous la forme d'une souris jaune produisant de l'électricité. Le phénomène Pokémon fut tel que de nombreuses jeux vidéo virent le jour, mais également des goodies, des films. Il est possible dans certaines conventions de croiser de jeunes filles déguisés en leur souris électrique favorite. Instant anecdote: Bien qu'il ne soit pas le premier Pokémon créé, Pikachu était le premier Pokémon de "type électrique" a naître. Le nom est un mot-valise basé sur les mots japonais pikapika, une onomatopée représentant les étincelles d'électricité, et chū, qui est une autre onomatopée japonaise pour le cri de la souris.

Crash Bandicoot: (Crash Bandicoot - 1996)
Sony mit en œuvre nombre de bassesse pour attirer le teenager, par exemple produire en masse des mascotte non officiel, Crash Bandicoot en fait partie. Créé par les fameux Naughty Dog qui ont fait de ce perso muet un héros semblable à un certain hérisson bleu. N'oublions pas que le méchant de cet saga est Cortex, scientifique qui modifie génétiquement des ptits animaux sympathouille ! Il devra sauter, courir, tournoyer tel un diable de Tazmanie, dans un univers de plateforme 3D. Crash il a la classe quand même à mettre Sonic dans les oubliettes, et puis sa soeur (<3)...

Spyro: (Spyro - 1998)
Une des légendes de la Playstation première du nom, c'est Spyro. Né en 1998, le jeu permettait, entre deux phases de plate-forme, de brûler tout ennemi faisant obstacle. La petite libellule, Sparx, qui suivait le dragon tout le temps, encaissait les dommages à sa place, sa couleur nous indiquant la forme de notre lézard. Chasseur, le guépard stylé, proposait également des phases free-style où l'on pouvait, dans des niveaux bonus, s'adonner aux joies du tir à l'arc, du skate, du delta-plane, etc. Les combats contre les boss, d'autres dragons étaient pour le moins dantesques. Il faisait un bon rival à Crash Bandicoot, les deux compères étant sur la même console.

Gordon Freeman: (Half Life - 1998)
S'il ne brille pas par son éloquence, monsieur Freeman est toutefois un sacré bout de scientifique. Responsable d'une expérience physique de haut vol aux calculs malheureusement erronés, il sera amené à voleter d'une planète régie par une féroce dictature à un monde extra-terrestre afin de réparer ses erreurs pied-de-biche à la main. Mais si ce nerd est célèbre ce n'est pas tant pour sa ressemblance avec Dr. House (quoique...) que pour ses talents de caméléon. Dépourvu de tous sentiments apparents il est à la fois tout le monde et personne, aussi Gordon Freeman c'est un peu vous aussi (allez, pas la peine de cacher vos connaissances en physique théorique) !

Lara Croft: (Tomb Raider - 1996)
Lara, Lara, Lara...non pas l'arabica...Lara Croft bien sur la célèbre femme libérée anglaise, et tu sais être une femme libérée c'est pas si facile...Star interplanétaire, maintes fois utilisée en pub (remember les pub pour des voitures ;) ), dans des mags de mode ou de charmes, ou encore adaptée en film sous les traits de la belle Angie Jolie. Il ne faut pas oublier qu'elle vient du jeu vidéo Tomb Raider créé en 96, était une sorte d'Indiana Jones moderne dans un univers full 3D, où il fallait de manière laborieuse, activer des leviers, sauter sur des lianes avec un troupeau de raptor aux miches, tirer sur des gorilles, plonger dans une flaque pleine de piranhas qui bouffent des requins blancs tout en mordant le totem magique de Zoubrovska...ouf...En voilà un 'tit bout de femme, considéré à tord comme la première héroine de JV (c'est elle qui à démocratisé le sexe féminin dans le jeu). Elle fait aussi un caméo dans Duke Nukem : Time to kill, où elle serait la meuf de ce cher Duke !

Sephiroth: (Final Fantasy VII - 1997)
En voyant ce grand gaillard efféminé d'aucuns crierais à l'imposture (« à l'imposture! »), mais ce serait sans compter sur les charme de l'androgynie. A moins qu'il s'agisse du dessein de cet homme, à savoir détruire le monde pour ne faire plus qu'un avec sa mère (une entité extra-terrestre qui a chu sur le monde quelques millénaires auparavant) qui fasse son charme ? Dans un cas comme dans l'autre il faut dire que le bonhomme en impose. Avec la longue chevelure argentée, sa taille aussi longue et élancé que l'est sa masamune et son complexe d'Œdipe affirmé, Sephiroth est un personnage de poids. Et tout antagoniste qu'il est il en impose que ce soit dans le monde de Gaia ou celui d'Obama.

Leon S. Kennedy: (Resident Evil 2 - 1998)
Comme l'a admirablement prouvé Paul W.S. Anderson en passant à côté de toute la mythologie de la série Resident Evil dans ses films, il ne suffit pas d'un joli minois et d'une robe rouge pour séduire son monde (même si la deuxième option peut aider, n'est-ce pas Ada ?). Les personnages de la série horrifique au monde galvaudé par le virus T (et plus si affinités) ne manquent pas de charismes eux, aussi est-il dur d'en faire sortir un du lot. Mais s'il faut n'en retenir qu'un seul ce sera sans doute Leon S. Kennedy car, s'il n'est pas le seul à tenir la tête d'affiche de plusieurs épisodes, ni a endosser respectivement plusieurs rôles, c'est un homme tout ce qu'il y a de plus commun. Jeune recrue perdue dans le second opus puis agent du gouvernement dans le quatrième, le joueur et Léon sont amenés à progresser ensemble, et l'image qu'il véhicule dans ce monde inanimé est humaine (envieux Chris?).

Masterchief: (Halo - 1999)
Nous l'avons vu pour Sony, au tour de Microsoft de vouloir une mascotte, à la sortie de sa première Xbox, il fallait miser sur des gros jeux pour ce géant se lançant dans le monde pitoyable des consoles. Halo en faisait partie, et est devenu une grande série de jeu, il a démocratisé le FPS sur console, genre presque inexistant autre part que sur PC, et a mis en place le jeu en ligne sur console, et devenu l'un des jeux les plus vendus et des plus joué en ligne, rien que ça. Et pour cela, un seul porte étendard, le Masterchief, ou plutot Spartan John-117, super-soldat de la super armée terrienne, il a sauvé nombre de fois la Terre d'attaque extra terrestre et a survécu seul dans l'espace. De part son faciès jamais dévoilé, le joueur peut ainsi s'identifier au héros, qui fait parti des perso de jv que la pub n'hésite pas à plagier. Finish the fight !

Agent 47: (Hitman -2000)
Froid. Glacial. L'agent 47 est un personnage de marbre, aussi bien dans son cœur que dans son physique. Propre sur lui, il est chauve, vêtu d'un costard immaculé (lorsqu'il ne revêt pas la blouse d'un ouvrier laissé inconscient derrière lui) et silencieux ; presque serein. Pourquoi un personnage si inhumain est-il donc devenu un tel icône? Certainement pour son élégance naturelle (l'eugénisme à du bon) et son tact... mortel.

Dante: ( Devil May Cry -2001)
Nous l'avons déjà vu dans nos colonnes, Dante (l'autre) trône au top des héros pixélisés les plus appréciés/séduisants de tout les temps. S'il parle à tous c'est bien sur pour son design gothique décontracté, sa personnalité basée sur celle du héros de manga Cobra mais aussi et surtout pour ses origines littéraire et religieuses. En se basant sur l'œuvre de celui qui est considéré comme le premier grand écrivain italien Devil May Cry, et par conséquent son héros, s'inscrit dans l'imaginatif collectif. Dante peut donc fièrement poser sur les PLV des supermarchés.

Sam Fisher: (Splinter Cell - 2002)
Grand concurrent de Solid Snake (ou autre clone), il a fait un retour mitigé dans une version jason bourne like, il s'agit bien sûr de Samuel Fisher de la série Splinter Cell, La simulation d'infiltration, encore plus casse tête que les Rainbow Six. Ce super agent secret américain à l'humour cynique est toujours équipé de ses googles aux 3 optiques vertes (enfin presque) mais est aussi adepte des cascades et autres grands écarts entre deux murs, très efficace. Son doubleur américain est Michael Ironside (acteur cantonné au second rôle comme par exemple dans Starship troopers) et son homologue français n'est autre que la voix de Schwarzy !

Lapins crétins: (Rayman contre les lapins crétins - 2006)
Créés par Ubisoft en 2006, ils volent la vedette à Rayman lors de leur première rencontre dans Rayman contre les lapins crétins (Raving Rabbids en anglais) et reviennent avec leur propre jeu Les Lapins Crétins: La grosse aventure et prochainement Raving Rabbids: Travel in time. Particulièrement stupides, ils ne s'expriment que par des cris et leurs yeux bleus virent au rouge lorsqu'ils se mettent à hurler. Leur popularité augmentant rapidement, ils se retrouvent rapidement dans des pubs sur internet. Ces personnages kawaiis et totalement barrés amusent grands et petits et cela explique en grande partie leur succès fulgurant. Instant anecdote: Le fabuleux Bwaaaaah! des lapins crétins est le résultat d'une seule personne: Yoan Perrier, développeur chez Ubisoft. Il s'est fait remarqué par le producteur alors qu'il amusait les personnes du studio à faire une de ces voix.

 

 

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