Assassin's Creed I vs Assassin's Creed II
Comme beaucoup attente la sortie de l'opus Brotherhood très bientôt, je vous propose moi aussi un petit retour sur les deux premiers volets. Puisqu'Assassin's Creed a été pour moi une véritable claque vidéoludique. Le 1 comme le 2 ont marqué des esprits et j'espère, à travers cette article, vous refaire vivre l'histoire d'une série plus que populaire. Même si le but premier de ceci est de donner mon avis sur les deux titres... Car oui, je fais partie de ceux qui ont préféré le 1 au 2.
Une histoire... d'histoire.
Assassin's Creed I : La troisième croisade
1189-1192, l'époque de la troisième croisade mené par Frédéric Barberousse, empereur germanique, Philippe Auguste, roi de France et Richard Cœur de Lion, roi d'Angleterre, dans le but de reprendre Jérusalem et la Terre sainte à Saladin (le jeu se déroule en 1191). A travers la machine appelé l'Animus, Desmond Miles revit la vie de son ancêtre Altaïr, un maître assassin. Celui-ci, suite à un échec monumentale, se retrouva déchu de son rang. Et, pour se racheter, il se doit de remplir neuf contrat d'assassinat, neuf cible connaissant le secret de l'Orbe d'Eden, un artfact si mystérieux. Malheureusement, cela ne va pas aller en s'arrangeant... Tamir - un marchand d'armes -, Ganier de Naplouse - le grand maître des Hospitaliers -, Talal - un marchand d'esclave-, Abu'l Nuquoud - le prince des marchands -, Guillaume de Montferrat - le régent de la ville d'Acre -, Majd Addin - le régent de Jérusalem -, Sibrand - chef des chevaliers teutoniques - Jubaïr Al Hakim - un érudit de Damas - et Robert de Sablé - lieutenant du roi Richard Cœur de Lion. Ces neufs là ont une certaine influence dans leur ville respectif et leur mort ne passera pas inaperçu aux yeux des gardes. Au fur et à mesure de l'aventure, les missions deviendront de plus en plus dur. L'homme au capuchon blanc devint petit à petit l'ennemi numéro un.
Voilà donc un sujet bien peu exploré de nos jours. Je dois dire que se balader dans des villes comme Jérusalem procure de l'effet. La ville est vivant, les passants écoutent les discours des crieurs, mandent, achètent des choses, travaillent. C'est beau. Il n'y a pas mille façon de rendre un environnement vivant : c'est de rajouter des passants. Il y en aurait trop diront certains, je trouve au contraire que ça rajoute son petit caché. Personnelement, je m'amuse à refaire le jeu sans aucun HUD. Et je peux vous dire que ça change l'expérience... On se retrouve transporté dans un ancien monde.
Assassin's Creed II : La renaissance
1476-1499 voilà les dates durant laquelle le joueur revit les souvenirs d'Ezio Auditore de Florence, en Italie. Nous sommes en pleine Renaissance, l'époque qui marque un tournant culturelle. Les routes commerciales s'ouvrent et une richesse se crée donnant ainsi lieu à la création de monuments et d'art plus beaux les uns que les autres. Mais en parallèle, un complot semble s'être crée dans un but inconnu. Une guerre opposant assassins et templiers s'étaient déjà ouvert, et Ezio n'a guère le choix que d'y prendre court après être devenu lui-même un assassin. On retrouve ainsi des personnalités éminente de l'époque : Léonard (ou Léonardo) de Vinci, Laurent (ou Lorenzo) de Médicis, Nicolas Machiavel, Marco Barbarigo ou encore Rodrigo Borgia. Respectivement un artiste de talent, un souverrain, un philosophe, un doge et le pape Alexandre VI en 1492. Ce dernier devint alors le pire ennemi d'Ezio, qui reste toujours en quête de vengeance.
La renaissance, ce mot seul serait sans doute capable de faire vibrer n'importe quelle historien. Le début d'un changement, et surtout, une représentation très fidèle de Florence et de Vénise tels qu'ils étaient à l'époque. L'effet wouah a très certainement eut beaucoup plus d'impact que le premier Assassin's Creed. Moi qui n'ait pourtant pas l'habitude de voyager, je dois avouer que c'est assez plaisant de s'informer culturellement à travers un jeu vidéo. Car oui, à chaque monument ou personnalité, on a le droit à un petit descriptif dans notre base de données. De vrai lieux, de vrai personnages, et le tout plonger dans une histoire fictif bien entraînante. C'est beau.
Une histoire de narration
Assassin's Creed I : Suis-je vraiment pour la bonne cause?
Comme dit précédemment, Altaïr a pour devoir de défaire neuf personnes. Or, chacune d'elles ont un rôle spécifique à jouer au sein des templiers... mais aussi pour le peuple!
Ganier de Naplouse séquestre des malades dans ses locaux. Cependant, dans le fond, il les soigne, leur offre un foyer. Si les Hospitaliers n'existèrent point, que feront ces malades? Beaucoup d'entre eux sont dans de piteuses états et incapable de travailler. Talal résonne de la même manière. Il capture des esclaves aux quatres coins de la région pour les vendre à des familles riches. Il leur donne ainsi une raison de vivre. Jubaïr Al Hakim brûle les ouvrages empêchant les gens de s'instruire. Il les estime comme étant néfaste pouvant poussé le peuple a commetre les erreurs du passé. Au final, cet érudit agissait pour détruire ce qu'il juge néfaste pour la population de la Terre Sainte, un but similaire à celui d'Altaïr. Après tout, ce sont les écrits qui ont poussé les croisés à venir jusqu'à la Terre Sainte (la bible!).
Bref, quelque soit la cible, à première vue, ces templiers semblent égocentriques. Dans le fond, la vérité est tout opposé : ils agissent d'une manière ou d'une autre pour le bien du peuple. Car, comme dans beaucoup de film, il faut bien des hommes pour se salir les mains qui, au final, agissent pour une cause noble. Altaïr devint de plus en plus troubler sur ses cibles. Il demande alors conseil envers son maître Al Mualim. Celui-ci tenant des propos de plus en plus obscure pour un simple soldat comme Altaïr. Tantôt Al Mualim demande à l'assassin de simplement obéir aux ordres, tantôt il lui demande de faire preuve de clairvoyance. A l'image d'un... Shadow of the Colossus, le joueur se contente de vaincre ses cibles pour arriver à la fin du jeu. Même s'il se pose de sérieuses questions au fil de l'aventure... Suis-je vraiment dans le bon camp? Mes actions vont-ils vraiment apporté la paix?
Assassin's Creed II : Assassins vs Templiers
Avant de passé au jeu vidéo, je vous propose un petit détour avec un court métrage servant de préquel à l'histoire principal.
Assassin's Creed Lineage (le court métrage)
Au service de Laurent de Médicis, Giovanni Auditore est un assassin ayant pour but d'agir dans l'ombre afin de rétablir la paix au sein de l'Italie. On est en 1476, Giovanni découvre un complot qui semble vouloir prendre des proportions démeusurés. Son enquête le mène jusqu'à Milan, mais il est trop tard, les traites ont déjà poignardé le duc sous les yeux de l'assassin. Peu à peu, Giovanni commence à découvrir la vérité qui implique des les familles les plus puissantes du pays. Mais sa vie est menacé, et les conjurés semblent plus proche de lui qu'il ne le pensait.
(le court métrage est disponible en téléchargement gratuite sur le PSN, ou encore sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=K30xjPkIjhU )
Assassin's Creed II (le jeu vidéo)
Attention, je spoil un petit peu.
Comme dit plus haut, l'histoire suit Ezio Auditore qui se retrouve obligé de vêtir les vêtements de l'assassin et rejoindre les rangs pour défaire ce complot. Je ne voudrai pas spoiler, mais les personnages principaux que l'on voit dans le court métrage... ne sont plus, et ce, très vite au début du jeu. Des protagonistes et antagonistes que l'on s'était attaché suite au court métrage (diffusé avant la sortie du jeu vidéo) se retrouvent hors jeu très vite. Bon, j'exagère en disant tous puisqu'il en reste quand quelques uns qui sont toujours en service... Mais a quoi ceci a pu nous servir de nous montré un Giovanni si habil et si charismatique, s'il est hors jeu après même pas 2 heures de jeux? Je suis sûr que comme vous, vous avez aussi eu ce petit "mince!" à ce moment précis, où Ezio n'a rien pu faire.
Tout ceci n'étant que pour développer le background du héros principale, le jeune Ezio, dont la vie a basculé en un clin d'oeil. En fait, j'ai envie de dire que cela se sent que les développeurs ont travaillé aux côtés de réalisateurs. Le scénario du jeu entier est en effet bien pensé, avec un gros cliffhanger en guise de fin. Cette fin, je l'ai apprécié aussi, même si certains semblent apparement ne pas aimer ce dit fin.
Mise à part l'histoire général, quand est-il des différents moments particuliers? Car Ezio a... une liste de noms. Tous sont des templiers en rapport avec le complot. Mais cette liste s'efface très vite. On assassine la première cible on ne sait plus trop comment, puis la seconde pratiquement tout de suite après, et ainsi de suite. Mais toutes les victimes d'Ezio... semblent vraiment égocentrique (sauf peut-être sa deuxième cible... quoique sa famille était menacé alors...). Aucun n'avoue oeuvré pour le bien, au contraire. La plupart d'entre eux refusent la mort (ou si vous voulez, ils paniquent) alors qu'il est déjà trop tard. Si on veut résumer tout cela, on dirait sans doute : Assasins vs templiers, soit gentils vs méchant. Ok. Si tu veux...
(et pour cause, on découvre à la fin du jeu que le grand méchant voulait... conquérir le monde?! Attendez, mais que c'est original!!)
Une histoire de gameplay
Assassin's Creed I : au coeur du jeu vidéo
Comme beaucoup de parent, ma mère ne s'intéresse pas du tout au jeu vidéo et trouve ça par moment... Enfin elle ne comprend pas. Mais pourtant, avec Assassin's Creed I, je lui ai expliqué le concept et elle apprécierait même le jeu! C'est pour dire. Alors je vais vous expliqué le gameplay exactement de la même manière :
Je contrôle un maître assassin ayant pour cible des personnalités éminentes. Mais avant de procédé, on se doit de tout connaître de notre cible en se fondant dans le public. A travers des petits services que l'on rend au peuple, on a quelque chose en retour. Je sauve cette pauvre jeune femme acusé de vol, et en retour, son mari et ses amis (bien musclés) m'aideront en cas où des gardes me pourchasseraient. Je n'aurai qu'à passer à côté d'eux pour qu'ils retiennent mes poursuivants me permettant de me cacher. Ou alors, je dérobe une lettre dans laquelle j'apprend la position des gardes du corps de ma cible (que je peux consulter dans les menus). Bref, on se retrouve vraiment dans la peau d'un assassin en territoire ennemi : on se fait petit et on agit au bon moment.
Et même après avoir poignardé ma cible, j'ai déjà un début d'un plan d'évasion. J'entends par les cloches que mon action est maintenant connu de tous les gardes de la ville. Bref, après un assassinat, le jeu reste joussif. Il faut fuir et rejoindre le bureau des assassins après être redevenu anonyme. On ressent vraiment quelque chose à chaque mission effectué. Certes, les neuf missions ont la même structure mais n'est-ce point le principe d'un jeu vidéo? De recommencer des actions juste pour le plaisir?
Comme je l'ai dis beaucoup plus haut, il y a une chose que j'apprécie faire après avoir bouclé le jeu : le refaire... sans aucun HUD. Et mise à part les demandes d'assassinat par nos informateurs (quoique cela nous oblige à utiliser la vision d'aigle, ce qui est finalement plus immersif), le jeu entier pourrait se faire ainsi. Les points d'observations nous servent vraiment à quelque chose, histoire de savoir où s'orienté dans cette environnement ouvert et vaste. C'est juste... encore plus beau que de jouer avec un GPS qui nous indique tout. Si vous n'avez pas essayé ce jeu sans aucun HUD, je vous invite à le faire. C'est une expérience vidéoludique fort intéressante.
Assassin's Creed II : l'histoire avant tout?
A l'opposé, Assassin's Creed II n'a plus cette répétitivité. Il ne s'agit plus de refaire la même chose neuf fois. Mais... de connaître la suite de l'histoire. En fait, on n'a plus cette phase d'exploration de la ville (ou presque), la phase de pré-assassinat pour tout connaître de sa cible. En effet, notre ami en dehors de l'Animus se charge de ce boulot. Un débreifing et hop, je sais qui est ma cible... Mais ce qu'on ignore, c'est comment procédé. C'est une chose que j'ai vraiment aimé dans le premier opus. On savait comment agir pour faire l'assassinat parfait, et non alerter tout les gardes avant même de pouvoir planté notre lame dans la gorge de notre cible. Dans ce deuxième opus, j'apprend le nom de ma cible et je sais qu'il est un templier (parce que pourquoi pas), j'ai des collègues qui me disent "va là et là pour faire ça et ça" (et quand il n'y a personne, j'ai un cercle blanc qui m'indique où aller) et ensuite... j'affronte ma cible. Bof. Je n'ai pas l'impression d'être un assassin. Je serai plutôt un meurtrier oui. Je précise la différence entre le terme assassin et le terme meurtrier : le premier prépare son assassinat, un homicide volontaire et prémidité. Alors que le meurtrier non (elle peut être volontaire mais non prémidité).
En fait, c'est même pire, on ne ressent en aucun cas le sentiment du premier opus. Il y a par exemple, les assassinats a faire à la Toscane. Nos alliés nous attendent sur différents points de la carte, puis nous informent de la position de notre cible. Ensuite, on y va, on le tue, et on s'enfuit. Et ce, en deux minutes. La seule chose qui motive à jouer, serait pour moi, l'histoire, c'est tout (éventuellement pour enfin découvrir Vénise mais ça... ce n'est pas assez). Certes, nous ne sommes plus obligés d'effectuer ce que beaucoup qualifierai de quête annexes, mais a quoi bon? Juste pour suivre une histoire? Là, ce serait un petit coup de gueule de ma part : le jeu vidéo vire de plus en plus comme un film. On va au cinéma pour quelques euros juste pour une histoire pendant une heure et demie. Puis c'est finit, on passe à autre chose. J'ai l'impression que les jeux vidéos vont peu à peu vers cette voie : on dépense 70€ (!!) pour connaître une histoire, on finit la trame scénaristique une fois et on revend le jeu pour en acheter un autre. Il n'y a plus (ou de moins en moins) ce plaisir vidéoludique de faire et refaire ses passages préférés de son jeu. Bref, je m'égare un peu.
Pour revenir à Assassin's Creed II, les différents assassinats se font si rapidement et n'apportent aucune sensations. Tout ce qu'on veut, c'est aider Ezio a se venger. Mouai.
A titre de comparaison, tantôt je vous ai parlé que je me faisais le premier opus sans aucun HUD. J'ai voulu essayer avec cette opus... et là on voit que le jeu n'a pas été fait pour! Mais alors pas du tout! On ne nous dit pas assez, on se contente d'aller là où on nous indique d'aller. Madame nous demande de corriger son mari adultère, ok mais dis-moi plus! Si je n'avais pas ce magnifique GPS qui m'indique par la magie du Saint esprit la position exacte du monsieur, je ne saurai où le rencontrer. Soit. J'aurai voulu le faire par moi-même.
Monsieur nous demande de livrer un courrier le plus rapidement possible. Ok mais toi aussi dis-moi plus! Encore une fois, s'il n'y avait pas ce GPS, la mission serait impossible à effectuer.
Je vois un voleur habil qui se croit plus rapide que moi. Chique! Je vais pouvoir faire la course comme avec Frédérico au début du jeu. Et bah non! La course, je la fais tout seul... juste avec un timer au dessus de ma tête. Soit.
On arrive près de ma cible, mais là, on nous dit "calme-toi et suis-le sans te faire voir". Mince. Et une fois la cible immobile, Borgia savait qu'on était là et nous capture. Fais chier. Et on s'échappe via un QTE avant de pouvoir donner le coup de grâce à monsieur la cible... Et après? Non, pas de fuite. L'écran s'est réinitialiser et par la magie du magicien Doz, il n'y a plus d'ennemis, ni de mercenaires que je viens d'engager d'ailleurs. Où sont donc passé la sensation d'être un assassin du premier opus? Pourquoi les fuites sont si facile à effectuer (mec, je cours 50m et les gardes ont déjà perdu ma traçe. Tous myope et lent.)? En définitif, je crains qu'Ubisoft ait oublié que son jeu s'appelé Assassin's Creed. Je n'ai pas ou peu de plaisir de jeu en finissant l'histoire. Une fois arriver au bout, je n'ai pas envie de recommencer le titre... Sauf eventuellement pour le tout début mais c'est tout. Ca s'arrête là. Ce n'est pas du tout comme le premier opus où je m'amuse encore aujourd'hui, même en connaissant déjà l'histoire.
Le scénario est en effet très important, mais je suis du genre à privilégier le gameplay avant tout. Si vous suivez mon blog, vous devriez le savoir. Ou pas.
En conclusion...
J'admet bien évidemment que le deuxième opus est plus fournit du point de vue graphique, technique et scénario. Mais là où je ne suis pas d'accord, c'est de laissé de côté la partie jeu vidéo, la partie gameplay. Je ne dis pas non pour le côté historique ou autre, mais le plus important dans un jeu vidéo, c'est quand même la jouabilité, le plaisir de jeu. Dans le premier assassin's creed, on rentre vraiment dans la peau d'un assassin! On enquête pour tout savoir de sa cible et à quelle moment il faut frapper. Tandis que les assassinats du deuxième opus ressemblent à des trucs organisé à la dernière minute. On suit simplement notre cible, on frappe à l'arrache et on s'enfuit aussi à l'arrache, accompagné par une belle horde de gardes. En contre partie, le plaisir de jeu se situe ailleurs, certes, notamment sur le scénario. Cela ne m'a guère suffit. J'espère juste que l'opus Brotherhood réglera le tout, même si j'ai quelques doutes...
Assassin's Creed reste malgré tout une série très riche, sans doute un incontournable des consoles HD. Un très bon concept qui est, pour moi, avant tout prévus pour le solo. M'enfin, peut-être que Brotherhood me fera ravaler ma salive...? Ou pas.
PS : A voir aussi :
Si vous ne les avez pas vu, ou si vous ne m'aimez pas (hérétique!!), je vous invite à voir les articles de blog suivants :
- Assassin's Creed - L'histoire d'une guerre de Alan Kirsten.
- Retour sur la série des Assassin's Creed en vidéo proposé par Imicaali.
- Quelques mots sur... Assassin's Creed - En particulier l'importance des assassinats un article de Atchoummm.
(putain c'est beau en couleur, non? XD)