Il est des moments comme ça où on a envie de se poser devant une feuille blanche et d'écrire. C'est un peu ce qui m'arrive de temps en temps, alors je me suis dis : "Pourquoi ne pas le faire partager ?". Il ne s'agit pas de s'épanouir sur une pensée philosophique qui pourrait être la conséquence d'une veille tardive ou fatigue prononcée (ou montée d'alcool imprévue ?), mais plutôt d'un sentiment soudain et que j'aurai envie de poser sur du tranche de PQ.

Pour ce soir, c'est sur Halo 4 que je me suis penché. Grand fan de la série depuis le premier épisode sur Xbox number Uno, je ne peux pas dire que la série m'est vraiment laissée indifférent. Tantôt enjoué, tantôt déçu, Halo jouait avec mon coeur de gameur comme un enfant de 4 ans joue avec son yoyo(noa) (AHAHAHA >_>). 

J'ai adoré le premier Halo, dévoré le second, moins savouré le troisième, apprécié ODST,  retournée Reach. De manière générale, j'étais souvent conquis par chaque épisode, et c'était avec une certaine hâte, que j'attendais le retour de la franchise. Avec 343 industries aux commandes, j'étais de ceux qui voyaient cela comme une bonne chose. Un peu de fraicheur, de prise de risque, de renouveau...

Ainsi est sortie Halo 4, une sorte de messie de fin d'année, pour lequel j'ai reservé mes dernières économies pour acheter la panoplie (Edition limitée, Pad collector, Artbook et OST). Un fan avant l'heure me direz vous, ou alors un pigeon un peu concon, à vrai dire c'est pas vraiment le problème. Le problème c'est plutôt que j'ai un sentiment étrange avec ce Halo 4. Visuellement ébourrifant, gameplay aux petits oignons caramélisés, je trouve le scénario sans dessus-dessous, avec on sait pas vraiment pourquoi, des vieux ennemis qui ressurgissent pour nous faire la peau, une IA qui pête un cable comme dans le 3 mais cette fois avec une nouvelle raison et des nouveaux méchants qui sont réveillé on sait pas comment, mais qui à l'évidence, se sont levé du mauvais pied. 

Au final, j'ai toujours apprécié les Halo pour leurs scénarii, et même ODST m'avait assez emballé. Mais avec ce 4ème volet, je suis un peu paumé, comme si je retrouvais un pote d'enfance qu'avait pris un sacré coup de vieux et avait chopé une sorte de parkison mémorielle avec des vas y que je te fournis du fan-service puis que je te chamboule le tout avec une sorte de fausse nouveauté (les guns prométhéens c'est quand même une vaste blague nan ?). 

Bref, je couche mon sentiment en vrac sur le papier (car c'est le but de cet article), mais dans l'attente de toucher au multi, je suis quand même sacrément chamboullé par ce Halo 4. Alors que le vieux loup de mer a tout pour me plaire, c'est l'indifférence qui me ronge, peut-être qu'un second run me refoutera les idées en place, mais d'ici là, 117 et moi on est dans deux galaxy far far away .... 

Wake up inFy ?