Avec cette histoire de Call of Duty revient à chaque fois cette interrogation: Comment un jeu qui se fait autant démonter par ce qui semble être une part importante des joueurs puisse se vendre aussi vite et aussi bien?
J'y vois plus qu'une simple théorie de majorité silencieuse, car pour le coup, elle serait furieusement muette.
Enfin, toujours est-il que pendant qu'on défonce Call of Duty, on fout la paix à Final Fantasy. Ça ne durera pas longtemps, mais au moins c'est ça de gagné.

Et chose assez curieuse d'ailleurs, il m'intéresse ce Call of Duty, Black Ops 2. J'ai pourtant une expérience pas très heureuse avec la série. C'est sur PC que j'ai pu essayer un Call of du temps où la Seconde Guerre Mondiale était à la mode. Période lourdingue du jeu vidéo si il en est, que je suis content de laisser au passé.
Cette volonté de représentation réaliste de la mort ne m'avait pas interpellé: je n'y ai trouvé ni réflexion sur l'absurdité de la guerre, ni plaisir primaire carnivore et testostéroné. Juste un vague à l'âme sur le bien-fondé de tout ça.

Aujourd'hui ce nouveau jeu m'intéresse non pas parce que j'aurai une soudaine envie de buter des machins mais parce que la question d'un conflit dans le futur (2020 si j'ai bien suivi) donne l'opportunité d'analyser le mechadesign de Call of Duty. Comment perçoivent-ils la guerre du futur? Avec quelles technologies? Et quel contexte politique?
La question est interessante car l'occident a pour habitude de percevoir le futur avec l'angle de la science-fiction et donc en suivant des structures extrèmement cloisonée: Mass Effect pour le space opera, Deus Ex pour le cyber punk, FallOut pour le post-apo.
Là on a le cas d'un FPS au contexte contemporain qui essaye non pas de se projeter vers le futur mais de chercher le prolongement du présent.
On ne dirait pas, mais c'est autrement plus subtil comme démarche donc autant s'y interesser un peu.

Okay, y'a ausi le risque que ce soit fumeux et juste bon à proposer des gameplays rigolo. (lol le drone! lol 'suis invsible!)

Sachant que j'ai carrément loupé le virage FPS de cette génération, je reste avec le sentiment mitigé d'avoir raté quelque chose sur toute la période PS3. Une telle attente de RPG, décuplée par les capacités mirobolantes des machines s'achève au final sur une épiphanie déçue, maintenant que la génération suivante pointe le bout de ses processeurs.

Enfin bref, toujours est-il que ce projet d'article de mechadesign n'est vraiment pas certain d'aboutir car déjà le jeu coute 70 € et le multi je m'en cogne un peu car je suis une bille. Et surtout Z.O.E arrive et lui va demander que je m'y penche un peu plus, quand même. De même que "les armes emblématiques du jeu vidéo" qui va gagner un nouveau chapitre. J'ai le sujet et le plan en tête, il ne me reste plus qu'a faire la piqure de rappel sur pas mal de jeux et de caler une problématique.

Bon, ce blog est peu délaissé mais j'espère ne pas trop vous ennuyer quand même ^^