Journey, ce jeu artistique plein de poésie et d'émotion où l'on peut finir le jeu avec un compagnon d'aventure rencontré au hasard... C'est à peu près la vision que vous en avez je suppose. Cependant, ce que vous ne savez pas, c'est que tout cela aurait pu tourner au massacre. En effet, Robin Hunicke de Thatgamecompany nous parle d'une anecdote assez amusante:

Nous faision des playtests où nous invitions des joueurs à venir essayer le jeu. Cependant, au lieu de coopérer et de créer une relation ensemble, les joueurs ne cessaient de s'attaquer entre eux et de se pousser dans le vide.
A ce moment là, j'étais vraiment déçu par l'humanité; nous avions proposé toutes les options pour qu'ils s'entraident, mais ils ne faisaient que se tuer entre eux, comme si ils n'avaient aucune moralité.

Le producteur a donc été voir un psychologue pour enfants, qui lui a expliqué que dans un espace virtuel, où tout est nouveau, les joueurs deviennent des enfants et ne savent pas que ce qu'ils font est mauvais. Le psychologiste lui a conseillé de trouver une façon de montrer aux joueurs que ce n'était pas bien.

Alors, quand je suis revenu travaillé sur le prototype, nous avons supprimé la physique qui leur permettait de faire cela pour qu'ils ne puissent plus se pousser dans le vide.

Voila, vous savez donc toute la vérité sur Journey maintenant. Ce jeu qui a failli faire perdre espoir en l'humanité à son producteur. Ce jeu qui force ses joueurs à être sympas, parce que sinon ils s'entretueraient tous.

Vous pouvez lire le reste de l'interview dont est tirée cette déclaration sur Siliconera ;)