On le sait, Jean-Pierre Peyrnaud nous a bien prévenu plusieurs fois d'affilée en fronçant les sourcils, ça ne peut donc qu'être vrai (il a un si joli sourire) : l'heure est à la crise pour tout le monde en général et pour le festival du pâté de tête de Saint-Ouin-les-Broussailles en particulier, au point que même des géants du jeu vidéo comme Capcom ou Square Enix se voient contraints d'avoir recours à la mendicité pour arrondir leurs fins de mois au milliard supérieur. "A vot' bon coeur m'ssieur-dame, une p'tite pièce, un ticket restaurant et je te montre la culotte de mon héroïne ! Allez vas-y m'ssieur-dame fais pas ta radasse pour un euro de plus j'ajoute les oreilles de lapin".

 

Des temps difficiles qui, assurément, encouragent les citoyens du monde entier à renouer avec les valeurs sûres - non de l'entraide ou de la solidarité, parce que bon, les pauvres sont zonés, comme on dit, ils sont pas compatibles avec l'argent - mais celles du "chacun pour soi" et du "ha ha, tu vis dans un carton de X-Box One, c'est bien fait pour ta race". Car quand l'avenir est aussi sombre que les séquences d'action du film d'Albator, il apparaît urgent de réapprendre à apprécier les joies simples de la vie, à commencer par la saine et rassérénant satisfaction que l'on peut éprouver en constatant qu'il y a plus mal lôti que soit et qu'en définitive, tout bien pesé, on a beau avoir précommandé Final Fantasy HD un soir de cuite, on n'est pas trop à plaindre non plus, toutes proportions gardées et dans la limite des stocks disponibles.

 

Or c'est précisément dans cet état d'esprit charitable et humanitaire que je tenais à rendre hommage, sans plus tarder, à une profession méconnue autant qu'ingrate : celle de scénariste de films de requins. Car bien qu'on ait coutume de dire qu'il n'y a pas de sots métiers, seulement de sottes gens, cela ne suffit pas à expliquer rationnellement l'existence de cette catégorie socioprofessionnelle hors-norme, experte en dramaturgie sous-marine et en divertissements catégorie zooplancton. Parce qu’on ne se rend pas bien compte, là, comme ça, quand on se trouve à l'extrémité "canapé" de la chaine de production mais il faut bien qu'il y ait des gens qui les écrive, ces glauquebusters, avant qu'ils ne puissent combler le créneau 13h-15h en semaine sur M6 - ou, a minima, des gens qui programment les générateurs de scripts dont ils sont les produits.

 

On pourrait naïvement, mais légitimement penser qu'après avoir subi trente fois de suite le schéma actanciel "attaque surprise isolée/incrédulité générale face aux théories d'un clone de Casper Van Dien, voire de Casper Van Dien lui-même/rencontre d'une jolie scientifique seule à être sensible à ses pecto... arguments/bain de sang en public lors d'une grande manifestation nautique que le maire a refusé d'annuler en rigololant/traque collective et hécatombe de seconds rôles/duel Casper (ou Casper-like)-squale qui sent bon le varech et la testostérone/grosse explosion Bison 3 à la fin", les amateurs de films de genre auraient pu se sentir pris pour des truffes de mer, ou pour l'équivalent humain du poisson rouge (trois minutes de mémoire effective au compteur et puis s'en va. Ou plutôt : s'en revient, comme au tout premier jour). Mais baste ! Ce serait sans compter l'inventivité de cette élite ultraspécialisée, ces Mac Gyver du 7ème Art capable de donner vie à des spectacles dantesques (dantoncusques ?) avec un élastique, un chewing-gum, le budget d'un Joséphine Ange Gardien (et des trucages idoines), sans jamais entraîner de lassitude du côté du public, des financiers ou des fournisseurs de stockshots... là où la plupart des nouvelles recrues craquent vite sous la pression et se reconvertissent (honte suprême !) dans ces sous-produits sans âmes que sont les films de Piranhas, les films de Barracudas ou même les films de Crocodiles. Il y en a même un qui a écrit Anaconda pour Jenifer Lopez, c'est vous dire ! Sans doute avait-il un message personnel à lui faire passer ?

 

Quoi qu'il en soit ou qu'il ait pu en être, saluons ici le talent (un peu) et le courage (surtout) des faiseurs d’histoires responsables des oeuvres suivantes, qui tutoient les abysses avec l'audace d'un bathyscaphe de location :

 

 

Malibu, terre de cocktails et de barbies (siliconées, pour les modèles au 1/1ème), mais mer à requins... préhistoriques !

A moins qu’il ne s’agisse des résultats honteux d’une expérience militaire qui a mal tourné (pléonasme), ou que les responsables (ET coupables) des effets spécieux n’aient pas été fichus de moder un requin correctement.

Toujours est-il que la poiscaille, ici, a une sale gueule.

Genre Elephant-de-mer-man, ou Quasimodo del Sousl’eau pour vous situer les machins.

Ce qui, dans le fond, ne change rien à l’affaire puisqu’ils mangent des gens comme n'importe quel modèle standard.

Mais ils ont une sale gueule.

Et ça, si j’ai bien compris, ça change TOUT.

 

Il faudrait demander confirmation à certains Gamebloggers que je ne nommerai pas.

 

 

 

 

 

Ce film, dont on pourrait habilement traduire le titre par un non moins subtil « Pieuvrequin », nage dans le sillage du désormais légendaire Mega Shark vs Giant Octopus, n’hésitant pas à combiner en une même entité la férocité du requin et l’intelligence de la pieuvre.

Ou en tout cas, c’est ce à quoi le spectateur aurait eu droit si les scénaristes avaient disposé, a minima, du QI du mollusque susmentionné.

Ces derniers peinant cependant à s’élever au niveau du requin, la créature se contente de manger des gens, pour le plus grand bonheur des membres les plus radicaux du fandom conservateur. Elle a juste un peu moins de mal à les attraper.

Un vrai gâchis, à en croire les ichtyologues japonais, qui déplorent d'une même voix un tel manque de "créativité", voire de flexibilité.

A les en croire, convoquer sur un même écran des femmes en bikini et un monstre avantageusement pourvu en tentacules, sans qu'à aucun moment il n'y ait copulation, relèverait de l'injure publique à la culture nippone et exposerait les responsables à des peines pouvant aller de 1 à 3 ans de Queen's Blade fermes.

Reste une réflexion pertinente sur la façon dont l’armée gaspille les crédits qui lui sont alloués afin de concevoir des armes grotesques, inutiles et promptes à échapper à son contrôle.

D’accord, une armée de pieuvrequins, ça vaut bien les Jägers de Pacific Rim.

Mais ça n’excuse rien.

 

 

4ème ex aequo : Sand Sharks, parce qu'on ne peut que respecter des animaux capables d'aller si ouvertement à l'encontre de leurs impératifs biologiques initiaux pour s'en mettre plein la panse. ça force l'admiration, d'autant plus que le sable doit un peu gâcher le goût de la viande, et que ce ne sont pas nos soi-disant "épicuriens" amoureux de la bonne chère qu'on surprendra en train de creuser des galeries sous les bacs à frites de chez Mac Donald.

 

 

 

 

Un requin, tout le monde acquiescera, de nos jours,  ça n’a plus rien d’original.

Deux requins non plus.

Mais un requin deux-en-un, c’est une autre affaire.

Sans doute qu’un énième petit malin diplômé de Harvard (annexe Texane), quelque part dans un énième laboratoire secret de l’armée américaine, était persuadé qu’un requin bicéphale constituerait une arme de destruction massive aussi ergonomique que fonctionnelle, et ferait oublier l'échec inattendu du projet Pieuvrequin (tm).

Toujours est-il que dans les faits, la créature se contente de manger des gens.

Mais avec deux têtes.

Ce qui, d’un point de vue strictement anatomique, ne présente pas grand intérêt pour la pauvre bête, vu que tout finit dans le même estomac.

Une jolie fable fantastique pour mettre en garde un public ciblé comme "à risque" contre les méfaits de la consanguinité.

 

 

 

 

La préhistoire, c’était mieux avant.

Si on en croit ce docu-fiction érudit aux visées hyper-réalistes, les requins de l’époque, en plus d'être gigantesques, pouvaient choper du ptéranodon en plein vol pour varier l'ordinaire, et gambader sur la terre-ferme à l'aide de nageoires 4X4 sans craindre ni asphyxie, ni déshydratation, ni coups de soleil sur le dos.

Alors vous pensez bien qu’une fois décongelé à notre époque, ce n'est pas un mécha en carton à mi-chemin entre les tanks de Girls und Panzer et les robots de Sakura Taisen qui va faire peur à notre vétéran du mésozoïque (les puristes du design, eux, seront terrorisés).

Du coup, ben il mange des gens. Et des jets à mach 3, aussi, des fois, pour varier l'ordinaire.

Avec des gens dedans, parce qu'il craint les carences en protéines.

Mais ça, à en croire la bande-annonce, c’est sans compter l'intervention du DJ gay-black de la plage du coin qui, a lui seul, dispense la boîte de production des obligations relatives à l'inclusion des minorités dans le paysage fictionnel américain pour les cinq années à venir. Sans compter qu'à tous les coups, il est communiste, aussi. ça se lit dans ses yeux. Sans ça, pour quelle raison les cacherait-il derrière des lunettes de soleil ? Il y a des signes qui ne trompent pas.

Car au bout du compte, quoi de mieux placé qu'une aberration de la nature pour en combattre une autre, semble suggérer l'auteur - lequel, comme tout fervent supporter de la Manif' pour Tous qui se respecte sans respecter autrui (c'est la règle), confond cages à requins et Cage aux Folles.

Un film qui nous rappelle que la différence n’est un atout que si notre but sur terre (ou dans la mer) est de pécho du bipède.

Par devant ou par derrière, avec ou sans les dents, qui sommes-nous pour juger ?

 

 

 

 

Une chose est sûre - et ce sera sans doute la seule, ici : quoi qu'il puisse vouloir dire, ce titre sibyllin de "Torequinade" ne ment pas sur la marchandise.

Un film qui, dès l'intitulé, ne fait même pas l'effort de proposer un mot-valise décent a peu de chances de se reposer sur une trame narrative académique. Voire de se reposer sur une trame narrative tout court. Tout au plus se reposera-t-il - et c'est déjà pas mal (du moins est-ce le constat auquel ses auteurs ont dû arriver en sirotant un verre de Martini au bord de la piscine).

Oubliés les requins préhistoriques moches, les requins-pieuvres sous-exploités, les requins kiss cool à deux têtes, les requins tout terrain géants : dans torequinade, les requins sont normaux, et ils mangent les gens de manière normale.

A ceci près qu’ils se déplacent en tornade.

Ce qui, mine de rien, dans ce contexte, est très très important.

Est-ce suite à une expérience militaire secrète qui aurait mal tourné (pléonasme), ou bien la poiscaille aurait-elle mit à profit sa redoutable intelligence pour échapper à la disette en exploitant judicieusement les caprices de la météo ? Quelqu'un de mal intentionné aurait-il mis la main sur les vestiges d’une technologie atlante interdite, de type canon lance-poissons carnivores ?

Toujours est-il que quand on tombe en chute libre du plus haut de la stratosphère, après avoir tourbillonné à 600 kilomètres/heure sur des milliers de bornes, et qu’on pense quand même à viser et à ouvrir la gueule au moment de l’atterrissage (auquel on ne survivra pourtant pas) ; ou qu’on arrive à transformer un mètre d’eau en buffet à volonté, alors qu’on a à peine la place pour s'y mouvoir (et pas celle de faire demi-tour), on le mérite, son rab'.

Une bien belle leçon de vie, qui démontre par l’exemple que quand on veut, on peut.

Et de toute évidence, les scénaristes, eux, ne voulaient pas du tout.

 

 

 

Les psychiatres sont formels : à la lecture attentive de ces pitchs (et plus encore, au visionnage de ces trailers), l'individu mentalement sain ne peut avoir qu'une seule et unique chose en tête, à savoir : une question. Plus précisément : LA question, celle-là même qui hante l'humanité depuis l'aube des temps. Soit, plus explicitement : "Pourquoi ?" (à prononcer :

"POUUUUUUURQUOIIIIIIIIIIIII ?!!!!"). Question à laquelle des années durant, le service des affaires non classées s'est efforcée de répondre sans succès, avant de conclure au final que contrairement à ce qu'on pourrait croire, ces films ne sont pas de fictions SUR les requins, mais de fictions DESTINÉES aux requins - ce qui explique pourquoi elles paraissent calibrées exprès pour cadrer avec leur QI ainsi que leurs attentes (soit : des gens à manger). Il s'agirait de produits créatifs relevant du porn-shark, en quelque sorte, sur lequel ceux-ci se fapperaient gaiment s’ils étaient pourvus d'appendices caudaux appropriés (ce qui, du reste, pourrait vite devenir le sujet d’un prochain opus, vraisemblablement baptisé Fapshark). Une interprétation qui, reconnaissons-le, a le mérite de donner du sens à ce qui paraît n'en avoir aucun. Une grande première, pour ce département de recherche.

Doublée d'une belle mise en abysses.

 

*

 

Bon. ça, c'est dit.

Mais puisqu'on est là, qu'on en parle et qu'on est entre gens de bonne compagnie...

Et vous, alors ? Avez-vous l'étoffe d'un scénariste de film de requins ?

En guise de post-scriptum, je vous invite chaleureusement à laisser baguenauder sens votre imagination en commentaire... Mais attention ! Que ceux qui se sentent l'étoffe d'un Shakespeare des hauts fonds mettent le turbot (LOL) car tandis qu'ils se triturent les méninges, pour ne pas dire autre chose, il y a de fortes probabilités pour que leurs idées en maturation soient déjà en voie de copyright auprès des institutions concernées - c'est ainsi que je me suis vu dépossédé d'office de mon Riders of the Lost Shark, ainsi que du Sharkminator dont j'étais si fier (avis aux âmes innocentes qui souhaiteraient, sait-on jamais, tenter le coup du requin-zombie, lâchez l'affaire, ce n'est pas la peine d'y songer, d'autres l'ont tenté avant vous). Aussi, afin de m'éviter de nouvelles mauvaises surprises du même ordre et de poser mes pierres à l'édifice, je me permets de prendre l'initiative et de donner l'exemple.

 

En partenariat avec la fondation Casper Van Dien en faveur des scénaristes mentalement déficients, je brevète donc devant témoin :

 

 

Sharkmaggedon : un requin géant extraterrestre de plusieurs kilomètres de long va percuter la terre. On envoie un chauve et son équipe (Casper Van Dien, méconnaissable) dans l'espace pour le dynamiter de l'intérieur. Or si entrer dans un requin est à la portée de n'importe quel surfeur, en ressortir entier est autrement plus compliqué.

 

Sharkira : le mythe des sirènes, revisité à la mode requin. Mi femme-mi monstre, Sharkira séduit les marins pour mieux les dévorer, grâce à son chant enjôleur et son déhanché latino. Mais heureusement, ses pouvoirs sont sans effet sur le DJ gay-black de Megashark, qui reprend du service pour l'occasion (mais interprété cette fois par Casper Van Dien).

 

Sharkmeleon : fondu à son environnement, Sharkmeleon est le prédateur dont rêve tout producteur de film "de genre" : silencieux, invisible, il fond sur sa proie sans rien coûter en CG ou en effets spéciaux, mais fait l'unanimité du côté de la critique ("le pouvoir de la suggestion", tout ça). Avec un caméo de Casper Van Dien dans son propre rôle, mais invisible.

 

Shark to the Future : affecté indirectement par l'expérience de Philadelphie, le requin de Shark to the Future saute aléatoirement d'une époque à l'autre sans que rien ne semble pouvoir l'arrêter, mais finit par tuer son arrière-arrière grand père en lui disputant sa proie, mettant fin par-là même à son odyssée spatio-temporelle. Narration assurée par la voix de Casper Van Dien.

 

Wereshark : une fois par mois, à la pleine lune, Dylan (Casper Van Dien), jeune surfeur plein d'avenir, se transforme en requin, suite à une morsure de squale mutant issu d'une expérience secrète de l'armée visant à créer des supers-soldats amphibies. Il consacre les deux tiers du film a se traquer lui-même sans le savoir puis, découvrant l'horrible vérité, apprend à contrôler ce pouvoir supranaturel et s'en sert pour affronter le chef de l'équipe scientifique en charge de l'expérience (Arnold Voslo), qui est volontairement devenu le requin-garou-préhistorique ultime.

 

Sharkosorus Rex : après avoir trouvé de l'ADN de Tyrannosaure dans le réseau de cavernes situé sous la Zone 51, l'armée américaine décide d'en remplacer les séquences manquantes par de l'ADN de requin, créant à son insu une créature indestructible, incontrôlable et... AFFAMÉE ! Heureusement, Sam (Casper Van Dien), ancien soldat d'élite mis sur la touche, n'attendait que cette occasion pour démontrer l'incompétence de ses ex-supérieurs et pour tirer un trait définitif sur ses souvenirs de l'Irak. 

 

Microsharks : New York est en proie à la terreur alors que les morts inexplicables se multiplient. D'honnêtes citoyens américains sont retrouvés atrocement mutilés dans leur cuisine ou dans leur salle de bain, sans qu'aucune trace d'effraction n'ait pu être constatée. Steven (Casper Van Dien), ancien membre de la NSA devenu détective freelance, découvre vite que celles-ci sont causées par une espèce de requins miniatures qui a infesté les égouts, et qui remonte les canalisations pour attaquer les gens quand ils font la vaisselle, quand ils prennent leur douche ou PIRE, quand ils sont aux toilettes en train de lire la soluce de Beyond Two Souls.

 

Requin Marteau : comédie horrifique dans laquelle un requin bipolaire sujet à la schizophrénie, à la paranoïa et au syndrôme de Gilles de la Tourette (Jim Carrey) se prend tour à tour pour le prédateur, la victime et le garde-côte, à grand renfort de grimaces amusantes et de répliques vulgaires, au grand désespoir de son psychiatre commis d'office (Casper Van Dien). Lequel finira par le dévorer de chagrin, dans une truculente inversion des rôles scénarisée par M. Knight. Shyamalan en personne.

 

Sharkhanagatorz : les eaux de Louisiane se teintent d'un rouge sanglant alors que les touristes en villégiature subissent des attaques d'une espèce hybride, particulièrement agressive, de requins-piranhas-alligators, avant que Mike (Casper Van Dien), océanologue bénévole, ne réalise qu'il s'agit d'un test de l'armée, qui a volontairement lâché ces créatures dans la nature pour en évaluer le potentiel sur le terrain.

 

Sharkoux : dans le monde fantastique des Terres du Milieu, le magicien Gandalf (Casper Van Dien) affronte son ancien supérieur, Saroumane (Dwayne Johnsson), qui a pris l'apparence d'un squale gigantesque cracheur de feu pour régner sur la Comté et mettre en place un trafic d'herbe à pipe d'envergure mondiale. Trilogie librement inspirée de l'épilogue du Seigneur des Anneaux.

 

Je m'arrête là à contre-coeur, car c'est grisant.

Une fois de plus : l'ivresse des profondeurs, sans doute.

 

(Note personnelle aux grands pontes de The Asylum : j'ai un bon poste dans l'administration française mais par acquis de conscience, faites-moi une offre, je la considèrerais avec l'intérêt qu'elle mérite. Je me verrais assez bien diriger une collection spécialisée dans les films de castors. Faut pas croire, ça a l'air mignon, comme ça, mais c'est vachement teigneux, un castor !).

 

 *

 

Pour prolonger :

 

Si vous êtes fans de requins.

Si vous êtes fans de sardines.

Si vous êtes fans de baleines.

Si vous êtes fans de thons.

 

 

Et si vous êtes fans de nanars, une seule adresse.