Paris, ville lumière, a-t-on coutume de dire, en oubliant de préciser « artificielle ». Une omission volontaire, cela va de soi car sans ce stratagème, comment les Morlocks qui peuplent ses entrailles attireraient-ils les touristes rondouillards qui constituent, comme chacun sait, leur principale source de nourriture ?

Ce n’est plus la « p’tite pièce » ou le ticket resto, que l’on mendie dans le métro, mais le bras qui les tend. Même s’il ne les tend pas. Et quand j’écris le bras, cela peut englober aussi l’épaule, le tronc et tout ce qui va avec, hein. C’est pas une science exacte.
 

 Paris (vue d'artiste)

(du mouvement JRE)

 

J'envisageais donc avec quelques appréhensions la mission que m’avait confiée, il y a quelques week-end de ça, la Fondation Archéologique Cossigue pour les Fouilles à la Dynamite (ou, accessoirement, à la Foreuse de Robot Géant, pour toute opération nécessitant un minimum de minutie). Sous prétexte de participer à une cérémonie cinématographique païenne au Max Linder impliquant sorcières, créatures angéliques, châteaux qui ambulent et gros italiens moustachus (bonjour la couverture !), il s’agissait pour moi de m’infiltrer en territoire hostile pour évaluer in situ, en compagnie de quelques commandos triés sur le volet (et trier des commandos sur un volet, ce n’est pas ce qu’il y a de plus facile, ça fait même un peu mal aux pieds), la valeurs historique de quelques hauts-lieux de la contre-culture ludique et picturale.

C'est donc guidé par le Première-Classe Ryuukusan Kokounatènchinotésé et escorté par deux barbouzes de choc, Vithia Nihilateur et Snake_in_a_box Thaïlandaise, rejoints plus tard par les renforts hélitéléportés de la brigade Car-en-bar : Karas de la Gachette, Critobulle Quogane, Zig Nioblassassin, Joniwan Gnoussedéi et Victor Vincent Victimalaminute, sous la protection de l'Agent Bibiche Libeudiche (des Sévices Secrets de Ma Majesté), que je me suis aventuré dans les confins les plus sombres et les plus reculés d'un territoire depuis longtemps perdu aux yeux du reste de la nation : les 9ème et 11ème  arrondissements (je crois. ça non plus, c'est pas une science exacte).

Ce que j'ai pu y voir, ce que j'y ai trouvé, ce que ça a remis en cause, ce que ça a changé pour moi, en moi, tout est consigné dans un rapport scellé, coulé dans le béton et enfermé à double tour dans un coffre-fort en Adamantium lui-même enfermé à triple tours dans un coffre-fort en Mithril, lui même enfermé à quadruples tours dans un coffre-fort en Orichalque, que mes supérieurs cherchent à enterrer, au sens littéral du terme, sous les fondations du treizième sous-sol (celui qui n'existe pas) de notre salle d'archives secrètes (qui, répétez après moi, n'existe pas non plus)... en conséquence, vous dévoiler son contenu ici me rendrait coupable de haute trahison, et passible de la cour de récré martiale (celle où on joue aux billes explosives et aux pogs antipersonnels).

Après maintes tractations, et quelques tractions pour garder la forme, j'ai cependant obtenu de ma hiérarchie la permission spéciale de vous entretenir d'un secteur de sinistre réputation, connu des seuls amateurs de paranormal sous la dénomination évocatrice de "Triangle des Bermudes budgétaire", dans le secteur duquel plusieurs milliers d'euros se volatiliseraient quotidiennement sans laisser de traces. Une permission, je cite, "à titre de service rendu à l'humanité", et donnée à la condition que je "reste synthétique" (LOL), soi-disant que personne n'aurait réussi (faute d'avoir essayé) à lire mes précédents comptes-rendus jusqu'au bout (ce qui est, leur ai-je fait remarquer, le gage de confidentialité le moins coûteux au monde).
 
 Ce triangle, donc, qui tient en réalité plutôt d'un quadrilatère à trois côté (et un peu plat au bout), s'étend sur une zone de plusieurs kilomètres carrés (multipliez par deux pour obtenir le nombre de kilomètres triangles) et semble délimité par trois (coïncidence ? Je ne pense pas) anciens lieux saints chargés d'histoire et d’énergie tellurique. Avec, pour centre de gravité, les appartements de Paco Rabanne.
 

Maxxi Games (7 boulevard Voltaire, 75011 Paris) :

Temple de facture hellénistique postmoderne, situé au coeur du quartier République et établi sur les ruines d'un ancien camp fortifié romain (dont le nom, à ce qu’on raconte, aurait été mystérieusement rayé des registres dans le courant du treizième siècle, pour une raison qui reste aujourd'hui encore à déterminer - même si certaines sociétés secrètes versées dans l'occultisme, telles que le "Club initiation JDR à partir de 12 ans tous les samedi à la MJC", font référence à la possible intervention d'un Ange déchu, "avec bracelet + 20 contre les attaques magiques") (pour étayer cette hypothèse, force est de constater que quand on en ressort, de Maxxi Games, c'est souvent la dèche – au moins niveau compte en banque).
 

Il aurait ensuite accueilli de nombreux cultes polythéistes, connus pour avoir su coexister dans une relative harmonie (Pax Financia), comme en témoignent les autels dédiés aux dieux Sonykos, Microsoftus et Nintendadum que l'on peut admirer ici et là. Il est d'ailleurs encore possible de témoigner quelque dévotion à ceux-ci en se fendant de l’obole appropriée – laquelle permettra au fidèle de repartir avec leur dernière bénédiction AAA ou quelques reliques frappées de leur sceau. Ce sont cependant ses sous-sols qui retiendront, à coup sûr, l'attention de l'archéologue - à condition que ce dernier possède une certaine expérience en matière d'artefacts tels qu'Arches d'Alliance, Graal, Crânes de Cristal, Trésor des Templiers, Pick of Destiny... -, car c’est une nécropole de belle taille qui s'y étend au travers d’un réseau de tunnels tentaculaire (Maxxi Games-chan, yamete!), au long desquels on peut admirer les vestiges, en boîtes ou en lose, de civilisations supérieurement évoluées (8, 16, 32 et même 64 bits !). Et bien que leur aura ait été éclipsée depuis par celle du peuple Atlante (la faute, sans doute, à ce bon - très très - vieux Platon), on ne manquera pas de frémir en se remémorant, au hasard des découvertes, des noms aux consonances prestigieuses tels que Dreamcast, Megadrive, Nes, Super Nintendo, Playstation 1 et 2, Gameboy, Gameboy Advance ou Wonderswan Color, déclinés en autant (et plus !) de trésors rares, inestimables, qui n'attendent que de pouvoir intégrer jusqu'aux plus prestigieuses des collections privées. Pour combien d'autres trouvailles, qui seront exhumées demain ? Car sitôt que l'on pense avoir tout vu, tout listé, tout évalué, inexplicablement, de nouvelles pièces font leur apparition et viennent se substituer à celles qui ont trouvé acquéreur : un phénomène troublant, sur lequel les frères Bogdanov travaillent actuellement d’arrache-menton.

Petite anecdote littéraire, enfin : d’après certains experts en folklore freelance, ces souterrains auraient inspiré la fameuse "Caverne d'Ali Baba" du conte oriental, même si ce dernier ne leur rend qu'un piètre hommage.

 

 Ce que j'y ai trouvé :

Sur SFC :

 

Shinseiki GPX : Cyber Formula (avec boîte et livret) : jeu de course futuriste en vue de dessus (rétrofuturiste, donc) assez moyen sans être mauvais (grâce à la présence sympathique d’une barre d’énergie pour le véhicule), adapté d'un animé très populaire dans les années 90 (parce que oui, mon truc, c’est de collectionner les jeux adaptés d’animés).

Legend of Heroes II - Dragon Slayer (avec boîte et livret) : immense classique du RPG oldschool (TRES TRES oldschool) et deuxième volet de l’« autre » saga phare de l’éditeur Falcom, à qui l’on doit la légendaire série des Ys (parce que oui, mon autre truc, c’est de collectionner les adaptations de jeux Nec et Msx. Chacun ses vices).

Kido Keisatsu Patlabor (avec boîte et livret) : adaptation dans l’esprit à la série TV, au gameplay assez sommaire, mais astucieux, et à la réalisation soignée.

Sur PS1 :

 

 

The Vision of Escaflowne (édition collector, avec le jeu de tarot qui sert de titres aux épisodes de la série TV) : pur produit Ban Dai à l’ancienne, du blabla, des cutscene de l’animé compressées au fusil à pompes, des phases de jeu à la limite de l’escroquerie (affrontements sommaires et labyrinthes vides de tous pièges, toute plate-forme ou tout adversaire – ça aurait été dommage qu’on s’amuse), un nouveau personnage aussi bienvenu qu’inutile, mais un joli collector quand même (je ne suis plus à ça près, de toute façon, j’ai le « jeu » Saiyuki).

Ce que j'y ai laissé (entre beaucoup, beaucoup, beaucoup d’autres) :

Une foultitude de jeux GBA (Final Fantasy VI Advance en boîte TOUJOURS SOUS BLISTER, pour plusieurs centaines d’euros), SFC (Shin Megami Tensei If... !, Hokuto no Ken, Front Mission, Romancing Saga, Gundam F91...), Megadrive (Thunder Force IV ! RAAAAAAAAHHHHH !), PS1 (Cosmo Warrior Zero, Gensomaden Saiyuki, Macross VFX, Space Cruiser Yamato, X 1999...) et consors.
 Deux Wonderswan Color édition spéciale Gundam (une édition Fédération, une édition Zeon) 

Une DS Gundam édition aussi.

 Des coffrets collector PS1 japonais de Final Fantasy 1-2 et autres Square Millenium Collection.
 Des coffrets collector PS2 japonais de Guilty Gear XX (avec figurine !), Ys 1-2, Haruhi Suzumiya...
 Un coffret collector Dreamcast Ah ! My Goddess – Quizz (avec oreiller Verdandi, excusez du peu).

 Page Facebook
 (Possibilité de commande par correspondance)
 

Trader Games (10 rue Jean-Pierre Timbaud, 75011 Paris) :
 

Bâtie à moins d'un kilomètre de Maxxi Games, cette ancienne tour de guet se dresse de toute sa hauteur sur ce qui, jadis, a probablement été une plaine qu'on suppose fertile, et convoitée en proportion - bien que l'on ne sache pas de quels dangers l’édifice en question était censé la préserver, si profondément installé à l'intérieur des terres. Au sein de cercles autorisés, on évoque des hordes de géants, dont on ne sait s'ils auraient été de nature divine ou, plus rationnellement, extra-terrestre (ce qui expliquerait les crânes gigantesques découverts sous l'Académie Française), mais ces thèses fantaisistes n'ont jamais pu être étayées scientifiquement. Toujours est-il que sa superficie réduite - ne pouvant accueillir qu'un ou deux soldats à la fois, et dans des conditions spartiates -, dissuadera le profane de passage de lui prêter l'attention qu'elle mérite, écartant par-là même pilleurs de t et mercenaires. Car ce n'est qu'en "levant les yeux", comme le fait remarquer notre guide, qu'on pourra accéder à ses richesses cachées, chacun de ses recoins abritant maints souvenirs d'un passé dont on ne sait plus trop, à force, s'il est réel ou imaginaire. Entièrement constituées d'objets de cultes et d'icônes religieuses, les fresques murales rappellent, là encore, les gloires de civilisations Nintendiennes, Segatiques, ainsi que les premiers balbutiements de la culture Sonyenne... et s’il suffirait d’un mouvement trop brusque pour réduire à néant cet équilibre précaire, s'aventurer sous son toit avec les précautions d’usage réservera à l'archéologue opiniâtre des récompenses inattendues.

Ce que j'y ai trouvé (entre beaucoup d’autres) :

SFC :

 

 

Magic Knight Rayearth (avec boîte et livret) : J-RPG mignon et coloré (un peu court, paraît-il) écrit par le studio Clamp, qui a ensuite fait l’objet d’une adaptation en manga, en série d’animation et en OAVs.

Ce que j'y ai laissé :

Final Fantasy VI Advance (en boîte) – compter moins de centaines d’euros qu’à Maxxi Games, faute de blister, mais quelques centaines d’euros malgré tout.

Front Mission sur DS (honte sur moi jusqu’au new game +. J’ignorais qu’il en existait un)
 Pas mal de jeux SFC assez quottés, YuYu Hakusho Final en tête.
 Une PS2 japonaise collector Xenosaga.
 La version coffret collector numérotée du Artbook The Sky, d’Amano, dédié à sa période Final Fantasy (avec l’autographe, les bonus et le livret
supplémentaire).
 L’édition Battlefield de Risk
 
 Page Facebook
 (Possibilité de commande par correspondance)
 

Book-Off (11 rue de Monsigny, 75002 Paris) :

 

 

C'est à une poignée de stations de métro de là, dans le quartier Opera (bien connu des fans de Final Fantasy VI), que le voyageur averti trouvera sur sa route ce qui a été identifié, rapporte Pline le jeune dans son De Magnus Otakiis, comme une annexe officieuse de la fameuse bibliothèque d'Alexandrie. Prédisant l'incendie funeste qui ravagea celle-ci entre - 62 et + 642, Elzhabrantz, la Pythie de l'époque, en aurait elle-même supervisée les travaux, entrepris à son initiative avec l'appui de ses fidèles les plus fervents, dans le but de sauver autant d'oeuvres que possible avant la catastrophe. Accusée par la suite d'être à l'origine de celle-ci (pour, soi-disant, "donner du crédit à ses visions et raffermir son influence"), elle fut exécutée en place publique et emporta son secret avec elle... du moins, jusqu'à ce qu'au XXème siècle, le site soit investi par une famille d'émigrants japonais, dont les patriarches se sont fait un devoir de veiller sur lui, et de l'aménager pour le rendre accessible à un public de connaisseurs. Par conséquent, il n'est pas surprenant d'y trouver nombre d'ouvrages anciens (souvent des exemplaires uniques), au contenu pouvant aller du simple divertissement au traité de mystique ésotérique (en passant, même, par les précis de couture appliquée), intégralement rédigés dans un idiome compliqué que seuls les linguistes les plus aguerris seront à même de traduire (peut-être). Depuis peu, il est intéressant de relever que de nouveaux liens entre ce bâtiment et, une fois de plus, les sociétés Sonyennes comme Nintendiennes ont été mis en évidence, ne donnant que plus de consistance au mythe du "Triangle des Bermudes budgétaire". Notons également qu'on y trouve un nombre conséquent d’étranges disques translucides, frappés du sceau CD ou DVD (initiales d'un seigneur local ? D'un ordre religieux ?), dont les spécialistes n'ont pas encore su déterminer l'utilité exacte, mais dont le caractère précieux ne fait aucune espèce de doute.

Ce que j'y ai trouvé :

SFC :

 

 

YuYu Hakusho Tokubetsu Hen (avec boîte et livret) : jeu de combat animé (déconcertant, mais bien réalisé) basé sur les deux premières parties de la série, à mi-chemin entre jeu de réflexe, Barecode Battler et RPG.

GBA :

Full Metal Alchemist : Sonata of Memories (avec boîte et livret) : J-RPG de bonne facture (avec Active Time Battle intégré, et Winry qui lance des clés à molettes !<3) proposant un scénario inédit, chronologiquement situé au début de la première série.

Mangas :

 

Steins : Gate volume 1, parce que Steins Gate, quoi.

Dahlia the Vampire volume 2 : une pièce de collection dont j’ignorais jusqu’à
l’existence, convaincu que j’étais qu’il s’agissait d’un One Shot (les connaisseurs savent)

Revues :

 

Plusieurs numéros de Tales of Joker, le luxueux magazine dédié à Five Star Stories (c’est ma tradition à moi), dont quelques-uns achetés en double, voire en triple exemplaires, et laissés aux bons soins de Snake et de Vithia (ça m’apprendra, aussi, à oublier de faire une liste des numéros que je possède déjà. J’y avais pensé l’année dernière, c’était trop beau pour durer).

Artbooks :

 

Genmukyu (Yoshitaka Amano) : oeuvres de jeunesse (Tristan et Iseult, Tenshi no Tamago, Guin Saga, Kimera, Elric).

 

Mono (Yoshitaka Amano) : oeuvres monochromatiques (Vampire Hunter D, Arslan, Guin Saga, ...).

 

Arslan Senki (Yoshitaka Amano) : illustrations pour les romans du même nom, signés de la même plume que Ginga Eiyuu Densetsu/les Héros de la Galaxie et adaptés en série de 2 films + 4 OAVs (très très chaudement recommandés)

CDs :

Final Fantasy Dissidia Collector Edition (avec un dessin d’Amano dessus. Forcément).
 
 
 
Ce que j'y ai laissé (entre beaucoup, beaucoup d’autres) :
 
 
 Tenchi Muyo ! Game Hen et Momotaro Densetsu sur SFC, Final Fantasy V, Final Fantasy VI et Kingdom Hearts Chains of Memories sur GBA (version japonaise, en boîte, 50€ pièce – pour le Kingdom Hearts, d’ailleurs, je ne sais pas ce qui s’est passé, j’avais bien l’intention de repartir avec et puis... l’oubli bête, mais méchant. D’ailleurs je crois qu’il m’a mordu), le film de Five Star Stories en DVD, les CDs de Roman (Sound Horizon), Lilia ~ From Ys (encore un oubli dans la frénésie du moment), Final Fantasy, Shin Megami Tensei, Dragon Quest, le manga grand format de Xenosaga, des artbooks de Five Star Stories, de Gundam, d’Evangelion, de Bastard !, de Yoshitaka Amano (oui, il en reste malgré tout !) et d’un auteur confidentiel que j’adore, dont j’ai dû laisser le recueil d’illustrations à contrecoeur, faute de budget suffisant.

Difficile, on le devinera sans peine, de revenir ensuite à ce que les gens du commun appellent naïvement la "réalité", quand on sait quelles énigmes fascinantes, et quels objets de grande valeur on est contraint de laisser derrière soi - ceci, indépendamment du danger que l'on a pu courir, et quand bien même a-t-on vu s'évanouir près de 200 euros dans l'éther de ce triangle maudit. Car même si ma hiérarchie m'a sommé de ne pas trop en révéler, ma conscience morale m'interdit de conclure cet article sans une légitime mise en garde : tenez-vous le pour dit, quiconque s'y aventurera sera marqué à vie, et peut-être plus qu'il ne le croit. Car à peine trois semaines après mon retour et le debriefing assorti, profitant de congés bien mérités aux frais de la maison, j'eus la stupeur d'être confronté à de nouvelles reliques, disposées bien en évidence sur les rayonnages pourtant peu fournis de mon Cash Converters habituel :

 

 
 Dragon Ball Z Super Gokuden – Totusgeki Hen (avec boîte mais sans livret) : ersatz de RPG alternant phases de textes interminables et affrontements sommaires (bien qu’originaux), couvrant l’histoire du manga de ses débuts au combat contre Piccolo Daimao.

 Ranma ½ Bakuretsu Rantou Hen (avec boîte, livret et codes manuscrits de la main du précédent propriétaire) : très beau jeu de combat déjanté à la Street Fighter 2, adapté de l’animé du même nom, connu dans nos contrées sous le sobriquet « Hard Battle ». L’occasion de vérifier qu’effectivement, la croix directionnelle de la Supaboy, c’est pas vraiment l’idéal pour ce genre de softs.
 
 Porté par, entre autre, ce thème à la hauteur du combattant auquel il correspond :

 

Aussi la question se pose-t-elle, troublante.

Le Triangle Budgétaire se serait-il étendu avec moi ?

Ferais-je dorénavant, comme toutes ses victimes, partie de lui ? Ou ferait-il lui-même partie de moi ?

A l'heure où je vous parle, nos experts ne sont pas en mesure de se prononcer, nous n'en sommes encore qu'à la phase de tests, ce pourquoi je vous recommande la plus grande prudence.

Par conséquent, si vous aussi, vous possédez chez vous de tels artefacts inusités, et que vous êtes prêts à vous en débarrasser pour une somme raisonnable, je vous invite à me contacter d'urgence par message privé.

Il en va de la sécurité de l'état en général, et de la vôtre en particulier.

 
 Pour prolonger :
 
  INGLORIOUS GAMERS : Opération Book-Off comme si vous y étiez

SUPER INTERESSANT ! Les photos de mes vacances au Bourget du Lac.

EDIT :

Les soldats Vithia Nihilation et Joniwan Gnoussdéi ayant eux-mêmes été confrontés, lors de ces tumultueuses pérégrinations, à des menaces manufacturées de type 4, j'ai cru bon d'emporter celles-ci dans mes bagages (à leur demande !) pour les livrer aux scientifiques du quartier général. Un grand bravo à eux pour leur courage, et un merci encore plus grand pour ces généreuses contributions à ce qu'entre nous, nous appelons confidentiellement "l'Opération Loot".

 

Un recueil d'histoires courtes de Kei Toume, mangaka réputée pour l'élégance aérienne de son trait ; ainsi que le premier volume de Leviathan, thriller tordu scénarisé par Monsieur MPD Psycho, auquel je souhaitais m'intéresser depuis un moment. De quoi démontrer objectivement le goût sûr de l'agent Vithia, qui a eu par ailleurs l'extrême amabilité d'accueillir l'Agent Bibiche et moi-même dans sa planque de prédilection.

 

Le Myth Cloth de Krishna de Krysaor, la FR4ME Box de Saint Seiya Brave Soldiers ainsi que, last but not least, un artwork original et inédit à mon effigie signée de la main de l'agent Joniwan. Lequel a, qui plus est, pris de gros risques en me débarrassant de ce qu'il convient de considérer comme une arme lourde de destruction massive du bon goût, si l'on s'en réfère à la version 1.2 de la convention de Genève.

Muchas gracias à vosotros, companeros ! Estais Angeles ! Je vous transmets les conclusions de nos équipes sitôt qu'elles en auront terminé avec les analyses préliminaires ! <3

 

Et un GIGANTESQUE merci à collectif à toutes celles et ceux qui ont participé à cette belle aventure !