Bon ben voilà, on a beau repousser, accepter toutes les chasses et toutes les quêtes annexes à base de flageolets, il fallait bien que ça arrive. Avec 132 heures et quelque au compteur (134, si on compte ma partie d'A King's Tale, et bien davantage si on y ajoute mes quatre visionnages de Kingsglaive ou la rédaction de ce long dossier), je tourne temporairement la page sur mon expérience Final Fantasy XV.

 

 

Qu'on ne me fasse pas dire ce que je n'ai pas dit : j'ai beau y avoir décroché mon premier trophée de Platine, à ma grande honte, je ne l'ai pas fini à 100%, malgré une longue descente en apnée dans les profondeurs de Pitioss, et deux combats consécutifs contre l'Adamankhelone (un grand merci aux bugs, mes généreux sponsors, sans qui cette sympathique expérience de deux heures et demi n'aurait pas été possible). J'imagine qu'il doit bien y avoir encore un ou deux automobilistes en rade sur la carte (ça leur apprendra à pouvoir sortir de la route, EUX), un ou deux randonneurs en PLS derrière un bout de mur, mais ce sont surtout cinq donjons scellés qu'il me resterait à mettre à feu et à sang pour accéder au statut de guerrier légendaire - et sans doute serais-je en train de plier ceux-ci à l'instant-même, au lieu de truster le fil d'actu de la Communauté Gameblog, si je n'avais pas été allergique à ces challenges artificiels à base de pièces copiées-collées et d'affrontements en chaîne.

 

 

132 heures, c'est énorme, surtout pour quelqu'un comme moi qui manque cruellement de temps libre - et qui doit voler ses moments de communion avec le canapé comme autant de sorts Ultima pour faire monter les stats de Linoa (toi-même, tu sais). 132 heures qui m'en ont semblé 20, passées en compagnie de personnages que je ne pourrais pas saquer dans la vraie vie, à pratiquer des activités de plein air qui m'ont toujours insupporté (pêcher, camper, manger dans des stations service, me prendre des coups de griffe, exterminer des espèces en voie de disparition...), dans le cadre d'une licence dont la seule et unique ambition depuis quinze ans est, semble-t-il, de me décevoir.

 

132 heures de cette émotion si chère à David Cage, avec les yeux pleins d'étoiles d'une héroïne de Shojo Manga, à parcourir les terres au 1/1ème de ce fantasme de môme, ce Final Fantasy que je m'imaginais ado dans la cour de récré au lieu d'aller tirer les couettes des filles. Je venais de découvrir le J-RPG, en anglais et en noir et blanc dans le texte, grâce aux efforts conjoints de Micromania et de ma première Gameboy. J'avais fait mes premières armes sur ce grand classique qu'est devenu le premier Makai Toushi Sa.Ga (Final Fantasy Legend, à l'époque, chez nous), lequel faisait rêver avec trois bouts de ficelle et pratiquait déjà l'art du mindfuck final, avec un minimalisme implacable.

 

 

 

 

Aussi rêvais-je du même « mais en plus réaliste », qui inclurait « des séquences animées comme à la télé » - sans croire un seul instant que je serai assis devant, 25 ans plus tard, et que je m'y perdrais avec tant de délices. Si j'avais un moyen d'envoyer quelques screenshots à mon moi-même d'alors, sans doute que ça le tuerait d'enthousiasme et créerait une fracture de l'espace-temps susceptible d'anéantir l'univers entier. Un premier cap aura été franchi en 1997 avec Final Fantasy VII et ses séquences cinématiques 3D - qui ont depuis beaucoup perdu de leurs superbe, à force de surenchère -, mais rien de comparable à ce jeu-monde austère et paradoxalement gratifiant.

 

Moi qui n'ait jamais attendu ce Versus XIII que beaucoup placent sur un piédestal (à tort, à mon sens, considérant le passif de la saga) et qui m'en suis moqué plus souvent qu'à mon tour, voilà que je deviens l'un des plus fervents défenseurs de ce qu'il est devenu. Rendez-vous compte. Après avoir vexé, fâché, poussé nombre de joueurs à la folie (si, si, j'ai des preuves plein ma boîte à mp), en taillant un short asymétrique aux épisodes X et XIII (et même à Drakengard, en passant, c'est ma définition d'une offre promotionnelle), je retourne ma veste à col de fourrure, j'ajuste mes bretelles, je sors ma carte de fanboy de la naphtaline et je me parjure la bouche en coeur. Qui aime bien châtie bien, dit-on - et qui châtie bien n'aime que mieux, ou bien je souffre du syndrome de Stockholm. Toujours est-il qu'un tel engouement, de la part de celui qui fut jadis maintes fois qualifié de « plus grand hater francophone de Square Enix (en général) et de Tetsuya Nomura (en particulier) », a autrement plus de sens que si je m'étais pâmé d'admiration à chaque nouvelle itération d'une licence usée jusqu'à la corde.

 

 

Car je n'étais pas un public conquis d'avance, et c'est peu de l'écrire : rien que la vue de la bande à Noctis me collait de furieuse envies d'allumettes et de jerrican d'essence - et je me plais à croire que c'est là un gage de bon goût, plutôt que le symptôme d'une psychopathologie non diagnostiquée. Ainsi donc, malgré le regard critique que je porte sur la série depuis son passage sur PS2 (regard parfois injuste, j'en conviens), malgré les trous dans l'emmental narratif qui lui sert de scénario (ça tombe bien, j'adore le fromage), malgré ses aller-retours poussifs et ses temps de chargement à rallonge, cet épisode XV m'a comblé en tant que joueur, en tant qu'être doué de raison et en tant qu'ex-afficionado du Square de la belle époque.

 

Pendant 132 heures et quelques, j'ai eu à nouveau 15 ans, mais sans les boutons et la voix qui mue. Il n'aura suffi que de trois minutes passées sur l'épisode Duscae pour que mon sourire de Chat du Cheshire s'efface et que les remarques acerbes restent coincées en travers de ma gorge. Car trois minutes, c'est également le temps qu'il m'a fallu pour percevoir le potentiel de cette refonte et revoir ma copie. En effet, si un traitement de ces personnages au premier degré les aurait rendus insupportables (le genre qu'on ne pouvait déjà pas saquer dans Dawson, quand on regardait en cachette pour Katie Holmes ou pour Michelle Williams), le regard distancié que l'écriture invitait à poser sur eux était pile ce qui manquait aux épisodes précédents, et qui aurait pu les sauver de mon indifférence. Juste un peu de recul, un peu de distance critique, un peu de mise en perspective pour casser les stéréotypes. Une heure et demi plus tard, j'avais terminé la démo, dans un silence si religieux que j'aurais pu intégrer les témoins de Jénova, si je n'avais pas été occupé à inscrire la Playstation 4 dans mon carnet d'achats (pourtant fort rempli). Echaudé comme je l'étais par les précédents épisodes canoniques, je craignais la douche froide, car peut-être que cette démo n'était qu'un coup de chance, un coup de génie involontaire que le jeu ne saurait pas étirer dans la durée.

 

 

Jusqu'au bout, je me suis interdit d'y croire, je suis resté sur la réserve. Si je me trompais - et je me trompais forcément, on parlait quand même de l'éditeur responsable de Tidus, Vaan et Snow Villiers -, il me resterait toujours Nier, Kingdom Hearts et The Last Guardian pour amortir l'achat, je pouvais me permettre de prendre le risque. Aussi ai-je suivi mon instinct - et grand bien m'en a pris car sitôt la partie lancée, mes craintes se sont évanouies. J'étais fixé. J'aurais ce que j'étais venu chercher avec les intérêts. Ceci, pour une raison fort simple (déjà évoquée dans mon article précédent, mais que je tenais à reformuler ici de façon moins pompeuse, plus personnelle), à savoir : la qualité de son écriture, que ce soit en termes de dialogues ou de caractérisation. Les habitués de ce blog n'ignorent pas que ni mon parcours universitaire, ni mes ambitions créatives ne me prédisposent à m'accommoder d'à-peu-près, de facilités ou de grosses ficelles paresseuses. Dans ce domaine cher à mon cœur, j'exige le meilleur du meilleur, et si je sais revoir mes exigences quand l'intention y est, je ne m'y résous que de mauvaise grâce. On ne compte plus les œuvres de divertissement populaire qui en ont fait les frais dans ces colonnes. Par conséquent, si j'écris noir sur blanc que l'équipe en charge du développement m'a donné une leçon, en surpassant mes espérances et en plaçant la barre à un niveau que moi-même, dans toute la grandeur boursouflée de mes prétentions narcissiques, je ne suis pas à même d'atteindre, vous vous douterez bien que je ne parle pas à la légère.

 

Car oui, j'ai pris une claque. Pas de celles qui font mal (même si la joue chauffe un peu) mais de celles qui élèvent, éduquent, donnent envie de se dépasser. Je l'admets de bonne grâce : Final Fantasy XV m'a rabattu le caquet, de la plus belle façon qui soit. Par l'exemple. Le talent. L'intelligence, même. D'où, peut-être, les excès d'un dossier aux proportions déraisonnables et à la ferveur parfois surjouée.

 

 

En effet, jusqu'à Duscae, j'étais persuadé qu'il serait impossible de réussir ce jeu. Il partait de trop loin, traînait trop de casseroles dans son sillage, à commencer par ses dix années de sur-place, ses mèchafranges, ses louboutins, ses vêtements goticotounoirs et ses dégaines de mannequins-cabine, plus adaptées aux éliminatoires de la Nouvelle Star qu'à une fable fantastique pour nostalgiques des Terres du Milieu. Parce que c'est bien joli, de représenter un Noctis pensif sous un ciel encombré d'aéronefs, ou de l'envoyer combattre des armées entières avec la grâce d'un patineur artistique en apesanteur - moi aussi, j'ai été hypé par ces teasers, je le reconnais -, mais enfin, quand derrière, il faut rassembler ces fragments épars à l'aide de problématiques, d'intrigues, de dilemmes, de rebondissements, comme autant de boucles de ceintures si chères à notre chara-designer préféré, conserver ce « waow effect » relève de la gageure.

Le Noctis de Versus XIII fascinerait-il autant si nous l'avions vu rire, pleurer, manger, gaffer, rougir, perdre contenance ? S'il paraît si charismatique, n'est-ce pas dû au mystère dont il est entouré ? On ne sait rien de lui, il ne laisse rien paraître, il ne dit pas un mot. On n'en perçoit que le reflet, le reflet d'un reflet sur la lame d'une épée, rien qu'un spectre dans la nuit, pâle comme la lune, vêtu d'obscurité, à la manière de ceux qui hantent les pièces du grand William Shakespeare. Tout reste à découvrir. Quel personnage pourrait rivaliser ? Aurait-il été développé qu'il n'aurait pu soutenir sa propre comparaison, à mesure que les scénaristes l'auraient habillé de chair et de sang, lui ajoutant travers, limites, complexes, toutes ces petites choses qui séparent une illustration animée d'un protagoniste authentique. N'est-ce pas expressément le sort funeste réservé à Squall Leonhart, modèle de badasserie sur le papier, mais timide maladif sitôt qu'il ouvre la bouche ou commence à penser (oh oui, ça fait partie de son charme, nous sommes d'accord, mais enfin, il est loin du Squall que l'on se figurait lorsqu'on ne connaissait de lui que les quelques artworks publiés dans la presse. Je suis bien placé pour le savoir. Trois jours après être tombé sur la pub TV, je courais jusqu'au centre commercial le plus proche pour y acheter l'édition collector du jeu - et la console avec. C'est dire si j'ai dégringolé de haut une fois passée la cinématique d'ouverture. Parce que quand même, c'était passer sans transition de ça :

 

à ça :

 

 Ben fanboy ou pas fanboy, ça piquait un peu).

 

Afin de sauver ce Final Fantasy XV du désastre annoncé (ou, pour être plus diplomate : du statut de jeu de niche destiné aux seuls fans des épisodes next gen), il fallait trouver le ton juste, l'équilibre providentiel, l'approche à rebrousse-thème qui permettrait de sublimer un cadre originel trop codifié, pour transformer chaque obstacle rencontré en atout potentiel. Or quelle chance avaient Tabata et son équipe d'y parvenir ? Aucune, ou pas loin.

 

Je n'exagère pas. Ce qu'ils ont fait n'aura peut-être l'air de rien aux yeux des profanes, qui n'y verront qu'une succession de banalités alignées au kilomètre, et pourtant rares sont les auteurs qui auraient pu réussir cet exploit, au point que j'en suis encore à me demander à quoi ils doivent ce succès. Le talent, l'intuition, le gros coup de bol, qui sait ? Sans doute les trois à la fois et ma foi, peu importe : ce qui est fait est (bien) fait. Ce ne serait pas le premier, ni le dernier chef d’œuvre « par accident ».

Est-ce que je crois aux interprétations que j'ai développées dans mon papier précédent, vous êtes-vous sans doute questionné si vous avez lu celui-ci.  Ces histoires de triple lecture, comme quoi le jeu serait une métaphore du passage de l'enfance à l'âge adulte, une critique du jeu vidéo en monde ouvert et sa propre mise en abyme.

Oui et non.

Oui, parce que je n'ai rien inventé, ces lectures sont possibles, les éléments sont là, ils s'emboîtent à la perfection, que ce soit volontaire ou pas.

Non, parce que je n'arrive pas à concevoir qu'on puisse se montrer si brillant, dans des conditions de développement si défavorables, qui plus est dans un champ créatif encore fortement teinté d'immaturité.

Et puis après ? Tout ce que nous lisons dans nos classiques littéraires, tout ce que nous voyons dans nos chef d’œuvres du 7ème art est-il intentionnel, ou bien y les réinventons-nous un peu plus à chaque nouvelle analyse, loin de ce que leurs auteurs avaient initialement envisagé ?

 

 

Comme le film d'Albator de Shinji Aramaki (tout aussi décrié), Final Fantasy XV est beaucoup plus que la seule somme de ses parties. Qu'on gratte son vernis un peu lisse, un peu consensuel, et on le découvre plus fin et profond que sa forme ne le laisse penser, riche d'aspérités et de perspectives.

 

Voilà pourquoi je l'aime d'amour jusque dans ses manques, ses lacunes, ses approximations. Je préfère une mauvaise histoire qui sert de décor, de prétexte, à une histoire médiocre (au sens neutre du terme), pétrie de contradictions, sur laquelle on braque les projecteurs narratifs et qu'on essaie de vendre comme une grande épopée. Pour le peu qu'on devine entre les lignes, l'intrigue au cœur de cet opus ne paraît ni pire, ni meilleure que celles des épisodes Playstation 2 (encore que celle du VIII prenait déjà l'eau de toutes parts) - c'est-à-dire : exagérément tarabiscotée, convenue, bourrée de stéréotypes mais généreuse, honnête, prenante, pour peu qu'on n'y regarde pas de trop près et qu'on ne s'efforce pas de lui donner du sens. Autant vous dire qu'elle ne m'intéresse pas, et que je me fiche pas mal du fait qu'on puisse la boucler en vingt heures si on la trace en ligne droite, vu qu'elle n'est pas faite pour ça. Je n'ai pas besoin d'en savoir plus sur Ardyn, le Cristal, les Daemons et tout le tralala. Au contraire, même, plus j'en apprendrais à leur sujet, plus j'irai de grincements de dents en grognements de consternation, j'en suis convaincu. J'ai connu l'âge d'or du J-RPG, je me suis enfilé Xenogears, Chrono Cross, les Burai, les Grandia, les Phantasy Star, les Lunar, les Breath of Fire, et tellement d'autres encore. Je ne peux plus me satisfaire des mêmes ingrédients dans la même casserole, cuisinés de la même manière mais avec moins d'inspiration, par des apprentis marmitons qui ne songent qu'à imiter, reproduire, dépoussiérer. Versus XIII aurait-il vu le jour que je ne lui aurais pas donné sa chance : j'aurais envié mes potes qui l'auraient possédé, c'est certain, parce qu'au fond de moi, je crois toujours que l'industrie ne fait que traverser une mauvaise passe et que demain, c'est sûr, j'en mettrais ma main à couper, elle cessera de calculer ses histoires pour plaire au plus grand nombre et elle se remettra à écrire avec passion. Mais cet aveuglement n'aurait pas été suffisant pour me pousser à acheter une console à 300 balles (avec un jeu à 70 en prime), pour la simple et bonne raison que ce que le genre a de mieux à proposer, je l'ai déjà eu à l'autre bout de la manette et il est derrière moi, remisé dans l'armoire avec cette époque privilégiée où le jeu vidéo brassait moins d'argent, et pouvait se payer le luxe d'être plus sincère.

 

 

Aussi préféré-je infiniment apprécier pour ce qu'elle est cette œuvre étrange, unique, inclassable, que je ne saurais pas considérer comme un authentique Final Fantasy – et après ? N'est-ce pas qu'un détail ? -, plutôt que de la juger sur ce qu'elle n'est pas et n'a jamais prétendu être. J'étais venu pour un J-RPG en demi-teinte, à reculons, la peur au ventre, et je repars avec une triple parabole symbolique sous forme de walking simulator de luxe.

 

Je ne sais pas pour vous mais moi, clairement, je gagne au change.

 

 

*

 

Ha et puis un petit mot quand même sur le placement de produit, qui n'a l'air de déranger le bon peuple que quand ça l'arrange : on peut, bien sûr, choisir de s'en effaroucher ou passer outre avec un haussement d'épaule amusé.

Quand des sommes d'argents si conséquentes sont investies dans un produit dont on ignore s'il sera rentable à court terme, je ne suis pas choqué qu'on se cherche des sponsors, qui plus est quand ça fait dix ans qu'on lâche de l'argent sans rien obtenir en retour.

Le procédé ne date pas d'hier et n'a rien d'infamant, surtout quand il est traité avec autant de second degré. Entre en sourire ou faire péter mes scores de pression artérielle comme certains sur le net, j'ai fait le choix le plus intelligent possible, je crois - mais ça n'engage que moi.

 

Vivement le DLC.

 

*

 

Pour prolonger :

 

Quelques trolls personnels « d'époque » pour attester de l'authenticité de mon revirement :

 

Final Fantasy XV : Nouvelles informations leakées

Triste semaine pour les amateurs de Boy's Band

Final Fantasy XV : jeu de mains, jeu de vilains

Ainsi, bien sûr, que l'incontournable (on va dire ça, tiens) :

 

Tuto à l'intention des professionnels : comment rater son Final Fantasy.

 

Parce que mine de rien, cet opus évite la plupart des écueils qui y sont répertoriés, et quand bien même n'est-ce pas volontaire, boudiou qu'ça fait du bien, le glaude !

 

*

 

 

Et s'il vous en faut plus (mmmhhh, gourmands !), contentez-vous des meilleurs (en attendant le très hypothétique – mais plus que souhaité – retour de Spoony) :

 

- L'Honest Trailer (qui, comme chaque fois, fait preuve de plus de finesse d'analyse que toute la youtubosphère francophone) :

 

 

- L'édition spéciale de Clueless Gamer consacrée à la découverte du jeu (avec Elijah Wood en bonus, ce qui est quand même un peu autre chose que PewDiePie)

 

 

Et oui et alors, t'as vu, je suis grave un fanboy et pourtant, cette vidéo me fait marrer !

Comme quoi avoir du recul vis-à-vis de ce qu'on aime, c'est possible !

Toi aussi, internaute, essaie, à l'occasion, ça peut changer ta vie !

 

 

Non parce que quitte à troller ce jeu, autant le faire avec talent.

 

Un concept qu'il nous reste encore à découvrir, en France, bloqués que nous sommes au stade caca-prout-prout-zizi, mais qui sait ?

 

Peut-être sera-t-on au point pour l'épisode XVI ?

 

 

*

 

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