La TRILOGIE DU DIVIN WEEK-END, LIVRE 3 : Paradisio.

 

 

 

Previously on « la Légende du Joueur aux Mains Carrées » :

 

A sa grande stupeur, Brendina a découvert que Jeanne-Claudette était la mère de ses propres enfants et que par conséquent, elle ne peut pas épouser Bernardo puisqu'il est son demi-quart-de-frère par alliance du côté de son chinchilla. Pendant ce temps, la malédiction extraterrestre qui pèse sur la lignée des Meuniers-Tudors fait une nouvelle victime : Bruce est retrouvé avec quelques verres et une sonde spectrale dans le nez (mais ça ressemble vachement à une olive apéritif, quand même, à en croire l'expert médico-légal).

 

Les scénaristes de Plus Belle La Vie contactent alors le Gamer aux Mains Carrées afin qu'il leur prête main carrée forte pour sauver leur œuvre du naufrage, mais celui-ci refuse car il a mieux à faire. En effet, suite à l'IRL Gameblog du mois de juin et au Lyon BD Festival du lendemain, le voilà investi d'une sainte mission : faire découvrir à ses lecteurs ses trois coups de cœur en la matière... et pour cela, à contrecœur, contre l'avis du médecin, il range sa camisole de force (temporairement, soyez sans craintes, on ne se refait pas), chausse son plus beau nœud pap' - son plus beau fez, aussi -, et se la joue critique Télérama le temps d'un triple hommage à ces quatre talentueux auteurs (oui, les mathématiques n'ont jamais été mon fort) (contrairement à Nelson, mais c'est une autre histoire), avec dédicaces et fanarts (moisis) en exclusivité.

 

Le tout, conclu par un concours, pour faire les choses en grand.

 

Mais trêves de préambules, comme on aime l'écrire dans la presse spécialisée.

 

 

*

 

BURLESQUE GIRRRL

 

 

 

Devinette.

Quel est le point commun entre le mouvement Burlesque, le Rockabilly, les formes affolantes d'une Pin Up d'antan et François Amoretti, l'auteur-compositeur-interprète de l'album sus-nommé ?

Facile : la générosité.

Pas de retenue, de calcul, de commerce ou d'opportunisme. François, s'il ne se donne pas cœur et âme, il n'est pas lui-même, il a un vide à combler. C'est qu'entre lui et ses personnages, c'est à la vie, à l'amour, comme on dit : il les porte tatoués au corps aussi sûrement qu'un de ces étranges poulpes-fraises dont il émaille ses arrière-plans.

Générosité, oui, mais encore serait-ce trop peu dire si l'on n'ajoutait pas sincérité, exigence et passion à ce tableau gagnant : la substantifique moelle du dessinateur, en somme, qui transpire de chaque trait de chaque case de chaque page de cet album élégant et racé. Qu'on soit familier de ces univers confidentiels ou qu'on y fasse ses premiers pas, une chose est sûre, avec une guide si séduisante, impossible de se perdre ou de ne pas s'y retrouver, d'une manière ou d'une autre.

En effet, Burlesque Girrrl, avant tout, c'est Violette, toute à la fois : poupée de papier, muse, icône, sirène, sainte, tentatrice, femme-enfant au caractère bien trempé, moderne jusqu'au bout du vernis à ongle et pourtant, presque intemporelle. Qui l'aime la suive, comme Peter, son compagnon à la ville, comme Morgan, son ex toujours un peu raide-accro, comme Juan, son pote tiré à quatre épingles...

C'est que pour la suivre, il faut un bon pas : elle est bien décidée à faire sa place dans ce monde d'hommes, la Violette, tantôt sur scène à la contrebasse et au chant, tantôt sous les feux de la rampe à s'effeuiller en double page d'une pudeur envoûtante, pour se réconcilier avec ce corps que l'univers show-biz aimerait instrumentaliser. Preuve par l'exemple qu'on peut être féministe sans renoncer à sa féminité.

Preuve par l'ilmage, aussi.

. Au-delà, Burlesque Girrrl, avec son petit groupe qui monte, qui monte, qui monte et qui, de temps en temps, dégringole, c'est aussi, on le suppose, une mise en abyme de la condition d'artiste, parcours initiatique et douloureux fait d'élans, de désillusions, de surprises et de trahisons, d'instants de grâce et de poings tapés sur la table : François, on le devine à la lecture, il aurait pu s'appeler Peter et faire de la musique, un micro à la main. Il dessine mais ce sont des notes, presque, qu'on entend à la lecture. Le silence de ses planches est un spectacle son et lumière, si bien que pour un peu, on regretterait presque que l'album (BD) ne s'accompagne pas d'un album (CD). Peut-être pour une future édition intégrale ?

 

Car foin de transposition autobiographique : avec ses hauts vertigineux et ses bas assortis, ses victoires d'estime et ses sacrifices, Burlesque Girrrl parle de tous les écrivaillons, les musicos, les griffoneux, dès lors qu'ils sont eux-mêmes sincères et généreux. En parlant de lui, François parle pour eux : pour tous ceux dont on a un jour raillé la différence, traîné plus bas que terre, voulu exploiter ou corrompre, briser ou transformer, pour tous les écorchés vifs, tous les doux rêveurs et tous les petits bouts de femmes qui aspirent à sortir de l'ombre et à trouver leur voix, pour tous les parias et ceux qui parient sur une humanité plus grande qu'elle ne l'est véritablement.

 

 

 

Ma Violette dédicacée <3 Irrésistible, mais trahie par le flash de l'appareil. Hélas.

 

Et contre toutes attentes, non, ce n'est pas le seul cadeau qu'il m'ait fait, le François.

Il m'a fait la surprise (et l'honneur !) de me citer dans ses remerciements.

Pour un peu, j'en aurais perdu le peu de latin que j'ai eu un jour !

François, c'est vraiment un mec en or. <3

 

 

 

Virage à 90°, de la part de celui qui s'est imposé en quelques années comme le héraut du mouvement Gothic Lolita en France ?

 

En aucun cas.

 

Les filles en fleurs et en rubans des précédents albums ont grandi, certes, mais elles sont toujours là, elles n'ont rien perdu de leur esthétisme, de leur charme ou de leurs manières. Elles ne prennent plus le thé avec des lapins blancs, elles ne se distinguent plus par leurs tenues sorties d'un livre d'image, elles ne se cachent plus derrière des nœuds ou des fanfreluches, au contraire, elles se montrent, elles se disent, elles se crient à la face du monde qu'elles habitent, s'y dévoilant sans rien dévoiler d'elles ni rien perdre de leur innocence.

 

Elles ont quitté leur bulle pour conquérir le monde, mais elles n'aspirent pas à soumettre, seulement à exister, dans les faits comme aux yeux des autres, pas seulement en idée, en symboles, mais en chair et en os, et elles le revendiquent d'un déhanché coquin, d'un clin d'œil enjôleur ou le temps d'un bref tête-à-tête avec un oiseau de passage.

 

Engagé sans être enragé, féroce, parfois, mais sans être forcené, critique mais pas cynique, fleur bleue sans être mièvre ou mielleux, ce premier album vous invite à parcourir les courbes d'un trait original, tout en rondeurs, héritier d'influences illustres mais personnel en diable, servi par un encrage superbe et une mise en couleur qui sert sans étouffer. Ajoutez à cela quelques somptueuses compositions en pleine page qui échappent au carcan des cadres, et vous obtenez une BD à l'image de son héroïne : séduisante, fière, libre comme le vent.

 

Que le sujet séduise, intrigue ou laisse indifférent, la lecture met tout le monde d'accord : on en ressort conquis.

 

 

Chapeau François, mon pote.

 

C'est indéniable : tatoo compris. ;)

 

 

 

Titre : Burlesque Girrrl (tome 1/2)

Auteur : François Amoretti (couleurs de Nephyla)

Editeur : Ankama.

Nombre de pages : 64

Couleur.

Prix indicatif : 12,50 €

François Amoretti x Sukina

 

Mon fanart-hommage : Violette, aux prises avec un poulpe-fraise amoureux.

 

(rappelons à toutes fins utiles que je n'ai pas dessiné depuis quinze ans,

que je n'ai pas le matos adéquat ni aucune prétention en la matière, et que c'est juste un clin d'oeil symbolique.

Vu sous cet angle, c'est pas si mal, je trouve).

 

 

*

 

CITY HALL

 

 

Il y a des pitchs, comme ça, auxquels on ne peut résister.

Inutile d'essayer, de faire son blasé, de jouer la carte de l'indifférence... trois lignes à peine et vous voilà captif, pieds et poings liés, condamné à l'achat sans autre forme de procès.

Magnétisme ? Sorcellerie ? Hypnose ?

Un peu de chaque, sans doute : n'est-ce pas l'essence de ce que l'on nomme le talent ?

Alors quand le pitch en question convoque Jules Verne et Conan Doyle sur l'avant-scène d'une Angleterre toute en steampunk et dirigeables, où tout ce qui est couché sur papier prend vie et où un criminel masqué menace le bien être des bons citoyens, on ne tergiverse pas, on n'hésite pas, on ne prétexte pas que « oui-mais-aujourd'hui-c'est-dimanche-et-les-magasins-sont-fermés », on ne grogne pas qu'« on n'est pas trop mangas » ou qu'« avec de multiples fractures aux jambes, c'est très douloureux de se déplacer ». On fonce chez son revendeur le plus proche, on se saisit du premier exemplaire venu et on se précipite en caisse sans même prendre le temps de le feuilleter. Le dessin pourrait bien être l'œuvre d'un enfant de six ans adepte du néo-surréalisme-malgré-lui (ou pire : de Masami Kurumada) que ce ne serait pas une excuse acceptable pour passer à côté.

Un manga original sans petites culottes ni leveling parapsychique, ça ne se refuse pas. Car le monde de l'édition étant ce qu'il est (c'est-à-dire : ce qu'il ne devrait pas être, mais c'est une autre histoire), la chose est devenue si rare qu'elle s'accueille avec les alléluias en dolby surround de rigueur. Alors si de surcroît, le manga est français et s'il s'offre le luxe de surpasser les trois quarts des nouveautés sur le marché, il n'y a que deux explications possibles : soit c'est bientôt la fin du monde, soit celle-ci a déjà eu lieu et on n'en a rien su.

 

J'ai huit secondes pour vous dire que City Hall... "c'est de la dynamique !"

Parce que soyons francs, le manga français, jusqu'ici, c'était pas folichon. D'un côté, on avait notre lot d'imitations, tâtonnantes mais sincères, des succès les plus stéréotypés du pays du soleil levant (Dreamland se distinguant avantageusement de la concurrence). De l'autre, une flopée de BDs européennes surfant sur l'effet-mode en affublant ses protagonistes de grozyeux, de poitrines bien en chair et des perruques fluos, réduisant la richesse du genre à d'autres stéréotypes pas vraiment plus flatteurs ni plus respectueux.

Et voilà que déboule sur le marché l'illustre duo Guérin-Lapeyre, sans tambours ni trompettes mais avec beaucoup mieux : de l'envie à revendre, une énergie stakhanoviste (c'est que tenir un rythme « à la japonaise » n'est pas à la portée de tout artiste), une solide expérience dans leurs spécialités, une vraie complicité humaine et une indiscutable culture japanophile biberonnée à l'Albator ou au capitaine Flam. C'est vous dire si la concurrence n'a qu'à bien se tenir.

 

Mon Lord Black Fowl à moi et rien qu'à moi. <3

Oui, j'ai choisi le "méchant", parfaitement. Question d'affinités. :D

 

Car non content de proposer un thème aussi original qu'enthousiasmant, les deux compères esquivent avec brio tous les écueils du genre : rien d'amateur dans ce City Hall-là.

Plutôt que d'imiter ou de travailler à l'instinct, ils s'approprient les codes, digèrent leurs influences, pensent leurs choix en professionnels.

Ni trop diluée, ni trop elliptique, leur narration témoigne du soin avec lequel ils ont établi leur plan de travail, si bien que le rythme de leur œuvre y gagne un équilibre, sans temps morts mais sans précipitation non plus. Les évènements s'enchaînent de manière fluide, naturelle, sans qu'à aucun moment le scénariste ne se prenne les pieds dans son propre tapis : les dialogues font mouche, les répliques échappent au poncif, les caractères des personnages se complètent agréablement, chaque élément de cette alchimique équation est parfaitement dosé pour un effet « pierre philosophale » garanti. On attendait du plomb, on se retrouve avec des lingots d'or. Ou plus prosaïquement : un bel hommage aux œuvres foisonnantes et décomplexées dont il s'inspire.

Le dessin lui-même ne se limite pas à un copié-collé de ce qui se fait de plus populaire et possède son identité bien à lui, accentuée par un encrage « à l'européenne » du meilleur effet.

Mes autocollants, dédicacés aussi. C'est Noêl avant l'heure, et sans le vermillon <3 <3 <3

 

Qu'on se le tienne pour dit : une mécanique si bien huilée, dans ce domaine, c'est un authentique tour de force. Pour un peu, on s'y laisserait prendre, et on en est ravi.

 

Comment, ce n'est pas japonais ?

 

Et bien soyons chauvins, ça mériterait de l'être.

 

Loin de ne proposer qu'une énième itération d'un modèle usé jusqu'à la corde, ce City Hall démontre avec brio que le manga français peut rivaliser avec son inspirateur, quand il s'en donne la peine. Il démontre aussi que ses auteurs n'ont rien inventé, au fond : les êtres de papier peuvent prendre vie, quand la plume qui leur donne naissance connaît bien son affaire.

 

 

Sans l'ombre d'un doute, on tient ici une future référence en la matière.

 

 

Titre : City Hall (tome 1/3)

Auteur : Rémi Guérin (scénario), Guillaume Lapeyre (dessin)

Editeur : Ankama.

Nombre de pages : 180

Noir et blanc.

Prix indicatif : 7,50 €

Bande annonce.

 

Méfiez-vous des imitations, surtout celles dont je suis l'auteur.

 

(pour info, sachez quand même que je suis le seul être au monde à tramer mes dessins

avec Microsoft Paint et Office Picture Manager. Ce n'est pas rien, en termes de n'importe quoi)

 

Même les stars d'Hollywood en sont DINGUES (au sens premier du terme).

 

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NOTES 6 : DEBOUT, MES GLOBULES

 

 

Triste nouvelle.

Calvin, l'enfant terrible de Watterson, a grandi. Il a arrêté de courir après des monstres imaginaires, il a remisé Hobbes, sa peluche parlante, au fond de son placard, il a renoncé au projet d'écrabouiller sa camarade de classe sous le seul prétexte « qu'il s'agit d'une fille », il a obtenu son bepc, son bac et quelques diplômes de plus, il a fait sa puberté contraint et forcé, il a acheté un canapé, une télévision, un ordinateur, il s'est mis à râler pour tout, n'importe quoi et le plaisir en premier lieu, à perdre ses cheveux (roux, pas une grande perte mais ça fait toujours mal au cœur), à devoir surmonter les mille petits tracas du quotidien (invasions de limaces incluses, visuels non contractuels), mais surtout, surtout, il est devenu dessinateur sous le pseudonyme de Boulet.

Ou du moins est-ce tout comme, tant ses Notes fleurent bon la même fantaisie acide, la même sagesse poil-à-gratter, les mêmes vertiges existentiels et la même façon de refaire le monde à grands coups de pinceau mental, mais avec vingt ans de plus et les désillusions qui vont de paire.

Qu'il s'agisse de revisiter Roméo et Juliette à la sauce XXIème siècle, d'inventer de nouvelles fêtes nationales « mortelles » (mais au sens propre du terme), de remettre en question la légitimité du vieillissement ou d'essayer de lire de l'heroic fantasy moderne sans prendre de notes (un comble), Boulet, c'est toujours le mot juste au bon moment (mais sans le pain et les croissants, faut pas pousser non plus), quand ceux-ci ne viennent pas en bande le temps de tirades schizophrènes (dans le bon sens du terme, découvert grâce à lui, la science le remercie et les abat-jours, de la même façon), ou quand ils ne se taisent pas, tout à coup, pour laisser le lecteur remplir les espaces vierges de planches non légendées.

 

Dark Knight Rises 2.0

 

Avec son trait nerveux, détaillé, gentiment caricatural et terriblement expressif, le fond et la forme se retrouvent fiancés de force au nom du bon goût et de la bonne humeur. Au pays de Boulet, c'est presque comme dans tous les pays, on pleure et on rit, il y a des méchants et des gentils. Mais on rit plus qu'on pleure (de rire, est-il nécessaire de le préciser ?), les méchants ne sont pas si méchants, on n'a pas de parquets à récurer ou de singe bizarre à nourrir, et encore moins d'humiliations à subir le sourire aux lèvres. Bref, la vie de Candy, mais en mieux, parce que truffée de références du même tonneau, qui ne pourront que plonger tout authentique trentenaire dans des abîmes de nostalgie.

Vous voulez du Kinder ?

Du Minitel ?

Du Martine à la plage ?

Vous en aurez par croiseurs impériaux entier.

 

Parce que Boulet, c'est un peu comme s'il lisait directement dans votre tête, et s'il s'emparait de vos moindres étincelles de folie douce pour en faire des feux d'artifice.

Et que je te Bim ! Et que ça te Bam ! Et que tu te Fizzzz !

Ce n'est pas du super pouvoir donné à tout le monde.

 

Oui, ce n'était pas une vanne, je lui ai bel et bien demandé de se dessiner en Doctor Who.

Et j'en suis très content. <3

 

Alors bien sûr, si vous le croisez, sans doute vous fera-t-il remarquer que ces Notes ne sont que la face immergée de son iceberg et qu'à côté de ça, lui aussi, il sort des albums, des vrais (de ceux qui vous chantent « My Heart Will Go On ! » sur le pont du navire et qui vous donnent l'impression d'être le roi du monde), qu'il a dans ses cartons des références à ne plus savoir où donner du tire-larigot en tant que dessinateur, de scénariste ou des deux à la fois, mais c'est son problème à lui, ça.

 

Au fond, il ne peut s'en prendre qu'à lui seul, même s'il trouvera bien comment rejeter la faute sur les dinosaures ou sur les extraterrestres (ou sur les dinosaures extraterrestres, ça va de soi). Car quand on atteint un tel niveau d'excellence, quand on arrive à donner un ton si universel à un journal intime, quand on touche aussi juste à la corde sensible d'une génération tout en s'offrant le luxe d'être drôle, poétique, intelligent et inspiré, il serait injuste qu'on ne se fasse pas d'ombre à soi-même.

 

Et puis un succès conventionnel, ce serait contre-nature.

 

 

 

Pourquoi pas Boulet, Chevalier des Arts et Lettres aux côtés de Christophe Maé, tant qu'on y est ?

 

 

Titre : Notes, tome 6 : « Debout mes globules » (tome 6/ ?)

Auteur : Boulet

Editeur : Delcourt.

Nombre de pages : 210

Bichromie, couleur, noir et blanc.

Prix indicatif : 14,50 €

Lecture en ligne.

 

 

Aujourd'hui, les lecteurs... et demain, l'univers ?

 

 

*

 

Et parce que ce blog bavard et dément (dans ses bons jours) a passé la barre des 1000 likes et des 34000 vues sans jamais proposer une news, un test utile ou une analyse pertinente, il est temps pour l'auteur de mettre la main carrée au portefeuille et de prolonger cet article de la seule façon qui convienne : en vous offrant de découvrir ces trois œuvres à ses frais. Et radin comme il est, ça va lui faire bien mal - ce qui est déjà pour vous une belle récompense en soi.

 

Merci, Photoshop.

 

Alors bien sûr, je vous entends tous soupirer d'ici : « pfffffff, c'est pas du jeu vidéo, c'est nul comme concours, nous on veut des jeux vidéos, les jeux vidéos c'est la vie, les jeux vidéos c'est ma raison d'être, les jeux vidéos c'est ma destinée, les jeux vidéos c'est le bien, les jeux vidéos, ça rend pas violent mon précieux, qui veut la peau des jeux vidéos que je lui montre ma non-violence à coup de bêche dans le BIIIIIP ? ». Ce genre de choses. Mais justement, tout l'intérêt est là : vous faire lâcher la manette deux secondes, sans qu'il n'y ait pour autant d'effets de manque ou de sevrage. Baver, c'est jamais très glamour. Et puis quoi ? Ça vous réhabituera à lire, ce qui sert directement les intérêts de ce blog. Ha ha.

 

Comment gagner, alors ?

 

Rien de plus simple (ou pas loin) : pendant des mois, je me suis escrimé à essayer de vous faire rire. Aujourd'hui, c'est à vous de me rendre la pareille. Dessinez, écrivez, filmez, détournez, à votre convenance, mais envoyez-moi ça par mp avant le 10 août minuit. Une seule règle : que ce soit personnel. Mes zygomatiques sélectionneront les trois meilleurs, qui seront recontactés pour choisir quel album ils veulent recevoir (le premier aura le choix entre les trois, le second entre les deux restants et le dernier... ben n'aura pas le choix, en fait. Mais il n'y perdra pas au change, les trois titres étant excellents).

 

Et si je suis magnanime (ou en manque d'inspiration), je publierai mes préférés dans la foulée.

 

Time to be creative, pals.

 

 

En plus, ça vous fera du bien. Hein, Tetsuya ?