Cinq bonnes raisons de ne pas regarder Girls und Panzer...

 

Au-delà de ce titre volontairement provocateur s'affirme, on l'aura compris, une volonté d'aborder tant avec justesse qu'impartialité une œuvre animée plurielle, complexe et plus critiquée qu'elle ne devrait l'être, dans ses qualités (immenses) comme dans ses défauts de surface, loin des concessions partisanes ou des raccourcis lapidaires, avec toute l'objectivité qui sied à ce genre de démarches. Aussi conviendra-t-il, avant de nous astreindre à développer les innombrables points forts qui font le sel de cette œuvre atypique, de nous attacher à en relever les aspérités, point par point, pour les analyser dans le détail, avec l'attention qu'elles méritent et sans a priori.

 

Par avance, l'indulgent lecteur sera prié de nous excuser si la longueur excessive de cette étude devait provoquer quelque ennui ou contrariété en cours de lecture, car l'adage est connu, nul ne saurait dire sans un mot ce que maintes pages ne sauraient elles-mêmes exprimer.

Pour preuve objective, entrons sans plus tergiverser dans le vif de notre sujet :

 

 

Quand bien même pourrait-on arguer, sans doute, qu'il y a là quelque incompréhension d'ordre sociétal, la dichotomie trop marquée entre les différents éléments constitutifs de l'oeuvre ne peut qu'entraîner malgré elle (?) un déplacement symbolique des repères, lui-même fondé sur un renversement des rapports entre...

 

Oh et puis zut.

 

Des gamines et des tanks.

 

Point suivant.

 

 

 

Alors qu'on pourrait avancer qu'il transparaît, au travers de cette imagerie guerrière, doublée de cette superposition incongrue, quelque oxymore visant à déconstruire une vision rétrograde, mais communément partagée, de la condition de...

 

Mouais, non.

 

Laissez tomber, ça n'en vaut pas la peine.

 

Un tank rose.

 

Point suivant.

 

 

Bien qu'on aurait été en droit d'espérer une thématique sous-jascente relevant de l'ordre du...

 

OSEF.

 

Des gamines en maillot et des tanks à la mer.

 

Point suivant.

 

 

Si érudite soit-elle, la référence tend à délayer sa pertinence dans...

 

Non.

 

Non, carrément pas.

 

Une gamine qui fait un calin à un tank.

 

Point suivant.

 

 

 

                                                    O____________________O

 

Je...

Je...

 

C'est...

 

Il n'y a pas de...

 

Help.

Somebody, help.

 

Arrêtons-là les frais, voulez-vous ? !

 

 

Pour autant, les observateurs les plus sagaces n'auront pas manqué de relever la tonalité satirique (pour le moins) de ce travail de fond, dont la mauvaise foi assumée se veut porteuse de sens.

Il n'est en effet d'âme honnête qui aurait l'indécence de recourir à de si honteux procédés, aux frontières du diffamatoire, quand en réponse à l'intitulé « cinq bonnes raisons de ne pas regarder Girls und Panzer », il aurait suffit de poser :

 

 

Inutile de se confondre en protestations ou en invectives pour autant.

 

 

Ces quelques égratignements (légitimes, sans doute, à leur manière) derrière nous, il nous appartient de nous appuyer maintenant sur ces constats Jungiens pour les dépasser comme convenu - et énumérer sans plus de complexes les indénombrables raisons pour lesquelles il FAUT absolument regarder cette série d'un genre nouveau. Tâche titanesque, s'il en est, que de toutes les donner à lire, si bien qu'un article seul ne suffirait à la mener à bien. Aussi est-ce avec une saine insistance que nous vous invitons à découvrir cette deuxième partie, laudative, dans son cyber-espace dédié :

 

« Les indénombrables raisons pour lesquelles il FAUT absolument regarder Girls und Panzer »

 

Bonne lecture à tous. 

 

 

Prochaine chronique : « Hyperdimension Neptunia, 5 bonnes raisons de ne pas y jouer à jeun ».

 

 

(Viktor Zaroff, 2012, NRF. Traduit du russe par le Gamer aux Mains Carrées. ALL RIGHTS ON THE ROCKS).