Dans la pénombre d'une chambrée assaillie par la nuit tombante, la fenêtre s'illumine d'une clarté divine, sous les feux d'un auditoire médusé. Bourrasque aux allures d'ouragan, le soupir s'arrache au sceau du bas-visage, et dans la fougue de son envolée cynique, emporte avec lui la complainte de l'indigné sceptique :

"Encore un article sur FFVII ?!"

Ben oui, encore. Pourquoi pas ?

D'accord, je l'admets, ce n'est pas la première fois que j'aborde le sacro-saint septième opus, le messie, celui par qui la sainte-parole du JRPG nous est parvenue. Mais que voulez-vous ? Peut-être suis-je davantage enclin à prêter ma plume à une cause qui en vaut la peine, comprenez par là, plus à même de me fournir du like et du commentaire comme seul un épisode ayant eu un impact aussi important pourrait le permettre. Ou peut-être est-ce là le fruit d'une inspiration fortuite, involontaire mais incroyablement persistante dont je serais la (malheureuse) victime.

Dans cette seconde hypothèse, le choix de rédiger ces lignes ne serait donc pas de mon fait, mais de ces lignes-mêmes, qui m'auraient choisi, moi, comme légitime interprète de leur volonté mystique et insondable auprès des peuples égarés dont la sagesse confine à l'aveuglement (i.e. vous).

Car qui de mieux qu'un élu, pour discuter d'un élu ?

Sephiroth, ou l'apothéose du personnage nihiliste en quête d'identité (non-Kefkaïen, pour les puristes). Qui est-il ? D'où vient-il ? Comment justifier ses actions et exactions ? Quelle vérite insoutenable a fait de lui ce qu'il est devenu ?...

Certainement pas celle que vous croyez.

Il est donc temps de rétablir LA vérité.

Il est donc temps de mettre en lumière ce qui, entre autre, a conduit à l'incendie de Nibelheim.

Il est donc temps d'accéder au bon sens,
et de s'élever dans les strates du savoir irréfutable (d'une irréfutabilité savante !)...

Il est donc temps... pour cette vidéo.

 

(lien direct)

 

Et sur ce, je n'ai plus rien à rajouter.