Risques de Spoil : Moyens-hauts
Oserai-je vous présenter Chrono Trigger ? Monument du jeu de rôle nippon, sorti dans les années fastes de Squaresoft et de la Super Nintendo, mais hélas jamais chez nous jusqu'à sa réédition sur DS il y a peu, ce petit chef d'œuvre excellait en tous points : Visuels sublimes, character-design marquant signé Akira Toriyama (Dragon Ball), système de combat dynamique, bande-son inoubliable, le tout dans une trame scénaristique fascinante s'articulant autour de voyages dans le temps. Bref, avec FFVI ou encore Secret of Mana, Chrono Trigger est l'un de ces titres majeurs qui ont marqué l'âge d'or du J-RPG sur console 16-bits, en plus d'avoir fortement contribué à la consécration de Squaresoft en tant que maître du genre.
Mais venons-en à l'image, cette image, que l'on découvre peu de temps après avoir fui le Château Guardia et son procès mémorable - qui aurait aussi bien pu être immortalisé ci-dessus, soit dit en passant. Alors que nos trois protagonistes pourchassés se retrouvent coincés dans une impasse forestière, ils découvrent un portail semblable à celui qui les avait menés, quelques temps auparavant, 400 années en arrière, au temps des chevaliers. Contraint d'y pénétrer pour s'éviter de sérieux ennuis, le trio se retrouve cette fois projeté dans le futur, en l'an 2300. Mais à leur grande surprise, tout n'est plus que ruine et dévastation, et seuls quelques humains d'aspect misérable, regroupés dans des dômes, semblent avoir survécu. Que s'est-il passé ? Nos amis ne vont pas tarder à le découvrir, lorsqu'en se rendant au fin fond d'un de ces dômes, et en y activant un vieux dispositif informatique pour y chercher un moyen de rentrer à leur époque, ils déclenchent sans le vouloir une séquence visuelle enregistrée en 1999, un certain "Jour de Lavos" illustré ci-dessus...
Une séquence de fin du monde, donc, à l'anxiogénéité qu'accentuent de graves sonorités d'orgue, et qui ne présente ni plus ni moins que le monstre autour duquel toute l'intrigue va graviter : Lavos.
Mais c'est également à cet instant-là que le trio, jusque-là balloté malgré lui par des aléas divers et variés, décide de prendre les choses en mains et d'empêcher cette catastrophe d'arriver. Le début d'une épopée temporelle culte, qui nous fera également visiter la préhistoire, l'antiquité, pour aller jusqu'à la fin des temps, ou encore jusqu'à ce futur très éloigné où nous attend Ultimécia, sombre Nécromancienne désireuse de compresser passé, présent, futur pour permettre à Marty McFly de naître, et... et... et je crois que je me suis égaré.
Ah, ces histoires temporelles. De temps en temps, on s'y perd...