The Legend of Zelda 25th Anniversary Symphony

 

Comme nombre d'entre vous le savent déjà, j'ai eu la très grande chance de pouvoir me rendre à Londres la semaine dernière pour assister au, d'ores et déjà mythique, concert symphonique organisé pour célébrer le quart de siècle de la saga "The Legend of Zelda".

 

 

Saga célèbre et légendaire si il en est, elle a cette particularité d'évoquer pour bien des joueurs des souvenirs qui s'étalent de leur plus tendre enfance à leurs derniers frissons vidéoludiques... Je suis de ces joueurs. J'ai découvert la saga sur Super Nintendo grâce à l'opus "A Link to the past" et c'est très clairement le premier jeu qui ait suscité d'aussi intenses émotions chez moi... La crainte dans les donjons, la curiosité folle qui me rongeait quand j'essayais de scruter l'intérieur du petit livret noir cacheté qui renfermait les plus précieux secrets de cet épisode, mes émois amoureux en admirant la bouille de Link dans la notice, les fous rires en découvrant l'attaque des poules armé de la canne de Birna. Et comme tous les joueurs ayant vécu accompagnés par ces aventures, je suis souvent hantée par les mélodies de la saga. J'attendais donc plus qu'impatiemment ce concert, et j'en espérais beaucoup...

Le moins qu'on puisse dire, c'est que le spectacle a entièrement comblé ces attentes : frissons, larmes aux yeux, fous rires, intensité... tout y est passé !

 

L'arrivée sur place...

Après une bonne heure de queue, la salle ayant ouvert un peu en retard, quelques rencontres amusantes et une bonne centaine de street pass, nous nous sommes engouffrés dans l'HMV Appollo Hammersmith, transformé en vrai temple en l'hommage de Link et de ses aventures pour l'occasion.

 

 

Niveau goodies pas grand chose : quelques t-shirts somme toute basiques (ils n'avaient déjà plus nos tailles et je me retrouve avec un robe) et des posters pas forcément terribles. Nous décidons donc de rejoindre nos places. Malgré la foule, l'ambiance est assez intimiste: les gens ne sont pas là par hasard et l'assistance est très composite.  Des tous jeunes accompagnés de leurs parents, des couples, des groupes d'amis, on retrouve toutes sortes de fans. Un joli programme au passage et nous voilà installés, nos petits yeux pétillants affairés à détailler minutieusement la salle et les chaises destinées à l'orchestre et au choeur, même si elles sont encore pour le moment encore vides. On constate très heureux qu'on est installés pile au milieu et qu'on jouit d'une superbe vue, enfin jusqu'à l'arrivée de Kubiak...

 

 

Heureusement, Keuchtof est galant et plus grand que moi, un petit changement et mon sourire revient ! La scène commence doucement à fourmiller, des techniciens vaquent, puis des musiciens prennent place...

 

 

La magie commence...

Soudain nous y sommes, la salle s'obscurcit et sous un tonnerre d'applaudissement, Eiji Aonuma (membre éminent de l'équipe depuis Ocarina of Time) fait son entrée accompagné de son traducteur !

 

 

Première belle surprise ! Nous avons le droit à un petit discours sur la saga ainsi qu'une demande sincère de ne pas rediffuser le concert puisqu'il s'agit d'une expérience à vivre pleinement et au présent, une expérience dont l'impact ne peut être retransmis en le filmant et le diffusant à la sauvette... C'est alors qu'arrive Eimear Noone, la chef d'orchestre !

 

 

L'écran s'assombrit, rougit, les premières notes retentissent... Immédiatemment, mes poils se hérissent et les larmes me montent aux yeux, instant magique... Il faut dire qu'ils n'y vont pas par quatre chemins et me prennent directement par les sentiments : le concert débute avec le thème du château d'Hyrule issu d''A Link to the past" !

 

 

S'en suivent quelques morceaux et une présentation très amusante des différentes parties de l'orchestre.

 

 

A ce moment, la chef d'orchestre nous annonce que ce soir, elle ne sera pas notre hôtesse contrairement aux autres représentations mais qu'une personne toute particulière aura la charge de nous guider durant ce voyage musical. Les regards se croisent, la salle bruisse de murmures et de conjections et c'est alors qu'apparaît tout sourire mademoiselle Zelda Williams en personne !

 

 

Simple et émouvante, elle nous confiera au cours de ses quelques apparitions l'affection qu'elle porte à la saga (petite, la demoiselle se réfugiait souvent dans ses livres, ses comics et The Legend of Zelda) ainsi que ses préférences (Majora's Mask étant son opus favori, il y a de grandes chances qu'il revoit le jour sur 3DS à mon avis!). On lui pardonnera les petites fautes dues au stress (Kokorico valley, seriously?) et on retiendra qu'elle est complètement geek: entre deux interventions, elle suivait les tweets liés au concert et nous en faisait profiter ensuite !

 

Un entre-acte bien rempli...

Durant l'entre-acte, on a pu découvrir des artworks de chaque opus et une petite expo rétrospective des épisodes majeurs sortis sur consoles de salon.

 

 

Quelques chanceux ont pu tester Skyward Sword avant sa sortie (et sans la queue des grands salons...).

 

 

Ce fut aussi l'occasion de déguster une pinte d'un cidre au nom qui nous a fait beaucoup rire : Gaymers (un partenariat avec Gaymeblog sera du meilleur goût!).

 

 

La reprise et son lot de surprises...

La sonnerie retentit à nouveau, il est temps de reprendre place. C'est reparti, à nous les boss, la quasi totalité du combat final d''Ocarina of Time" (EPIQUE!), le thème de la fontaine des fées, les différents villages Cocorico...

 

 

Une première standing ovation, la crainte que ce soit déjà la fin, que nenni: c'était sans tenir compte du sens du spectacle de la célèbre firme nippone !

 

 

Arrive alors très discrètement sur un coin de la scène  Monsieur Konji Kondo ! Pour que vous situiez: le thème de The Legend of Zelda c'est lui, excusez du peu. Pour reformuler: dans mon classement de pourcentage de coolitude et de divinité, il se place juste après Shigeru, Dieu bis quoi. Quelques mots timides et il s'installe au piano. Là, dans un silence quasi religieux, nous avons l'insigne honneur d'assister à l'interprétation du thème principal de Wind Waker par son compositeur... Frissons, encore...

 

 

Après ce moment unique, Eiji réapparaît pour une surprise finale : le concert auquel nous venons d'assister a été enregistré et le cd sera offert avec Skyward Sword !

 

 

Avant que le rêve prenne fin, nous avons encore le plaisir de découvrir le thème du prochain opus interprété par le Royal Philharmonic Concert Orchestra et puis ca y est, la fin déjà ! (mêmes après plus de deux heures de concert, c'est bien trop tôt !)

 

 

Quelques minutes d'applaudissements plus tard, nous quittons la salle, recroisons quelques personnes rencontrées pendant la file et échangeons nos impressions. Sans surprise, elles sont unanimes : époustouflant !

 

Le bonus kikolol...

Avant de filer, encore quelques photos, une tentative échouée ou deux d'embarquer en douce des affiches et pour couronner le tout: une interview par JV.com ! On a pas croisé Julien C. mais eux ne nous on pas raté, ironie quand tu nous tiens...

 

 

Ce concert a été et restera un grand moment de ma vie de joueuse, et je remercie infiniment Keuchtof sans qui vivre tout cela n'aurait pas été possible...

 

<3