Je sais, cela fait tard pour parler de premier volet « made in Marvel » de Captain America, ou au pire des cas ce n’est qu’une piqure de rappel avant d’aller voir sa suite qui s’annonce assez terrible je dois l’admettre, hormis mon fan boyisme pour le héros à la bannière étoilé, après le très très décevant Iron Man 3 et le moyen Thor 2, je fonde beaucoup d’espoir sur ce second volet pour relancer la machine à frappe MARVEL. Mais revenons en plutôt à nos chères têtes vêtues de laine et muni d’une arme de destruction massive que Crâne Rouge aurait rêvé de posséder j’en suis sûr, je parle bien évidemment du « Bêlement ».

 

Et pour faire les choses bien, je vais commencer par vous présenter un film relatant la même chose, sur le même personnage d’ailleurs (Nom de Zeus Marty), pas venant d’une époque que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre ! Il s’agit de Captain America (tout court pour cette fois) de 1991, et promis après on passe au vif du sujet ! (ça c’est une surprise la surprise !!!)

Captain America (1991)

 

On change la donne pour lancer le perso, car Steve Rogers est handicapé et loin d’être frêle au passage, Le contexte est respecté avec la seconde guerre mondiale, mais adieu l’Allemagne Nazi, place à l’Italie Nazi de Mussolini, ce qui est assez déconcertant au départ.

A l’époque on ne perdait pas de temps à mettre un sujet en place, en 10/15minutes grand maximum de films, on a déjà vu Crâne Rouge, une défaite de Cap face à son pire ennemi dans une déferlante d’action et d’explosion et l’accident qui plongea notre cher et tendre héros au milieu des glaces.

 

Le pitch continue avec la découverte de Cap et la poursuite de …,  bah toujours le même individu, Crâne Rouge.

 

Je passe assez rapidement car la synopsis est connu et que ce film n’apporte clairement rien, mis à part voir Captain à l’écran, en soit, ce n’est pas un mauvais film, car il y a de l’action, des personnages qui feront sonner les esgourdes des fans, des costumes plutôt bon dans l’ensemble, un tout qui se tient mais on est dans le film des années 90 qui a très mal vieilli, et dont on ne sait pas si la nostalgie joue ou pas ! 

 

 

 

(Il fait un peu film d'horreur)

Captain America : The First Avengers

 

Je ne vais pas y aller par quatre chemins, c’est à mon goût le meilleur film Marvel avant le ténor Avengers, car il introduit les choses comme je l’espérais je crois bien. Si à l’époque j’avais beaucoup de retenue me disant qu’il ne pourrait intégrer ce personnage proprement à l’univers de par sa différence culturelle et générationnelle, Joss Whedon nous a prouvé le contraire dans Avengers et c’est grâce au travail de Joe Johnston sur ce film.

Une intro Star

 

Johnston a vraiment pris son temps par rapport au film du dessus pour mettre en place les personnages, le contexte et j’en passe ce qui est une vrai aubaine pour un lecteur de comics et notamment un fan de Captain A, cependant pour le téléspectateur qui veut voir une film de super-héros, il pourrait être vite déstabilisé car le temps qui s’écoule entre le lancement du film et l’intrigue couplé à l’action est longue à venir, c’est vrai !

La légende vivante

 

Une fois que l’étoile est monté comme il se doit, il s’est amusé à faire de Captain une véritable idole, et de lui administrer non pas une seconde dose de sérum « Renaissance » mais bel et bien le statut de « Légende », car ici dans ce premier opus, on retrouve tout ce qui fait notre héros de comics, l’air naïf avec cette conviction à vouloir protéger son prochain, patriote dans l’âme jusqu’à être caricatural et là c’est un point gagné en fait, car c’est ce que j’aimais de moins en moins chez Cap, la caricature de l’Amérique qu’il incarnait, et ici c’est un point fort car, on y croit à chaque seconde.

 

La légende vivante qu’a mis en place Johnston n’est rien sans l’ambiance années 40 qu’il propose, vous allez me dire qu’à l’heure d’aujourd’hui, il ne devrait pas trop y avoir de soucis avec ce genre de choses, les films tournants autour sont nombreux mais si je prends son voisin du dessus, le contexte fut totalement raté en 90 alors qu’ici, on sent un réel respect pour cette époque aussi bien au niveau architecture, qu’ambiance, les armes et j’en passe, c’est donc un sans-faute pour le réalisateur puisque c’est quelqu’un d’assez inégal sur la plan de la réalisation.

Ce que l’on notera, c’est les clichés kitch à souhait présent assez régulièrement comme par exemple le bisou de fin de Peggy que l’on ne voit quasiment plus, mais au final, ici ce n’est pas un mauvais point car cela se greffe sur la base et la renforce.

Rouge, Blanc & Bleu

 

Les couleurs de l’Amérique qui réussiront à créer l’un des plus grand héros de notre temps remis au goût du jour avec ce film, pour une introduction d’Avengers digne de ce nom, elles nous ont également permis de voir enfin un film qui appuie sur le côté seconde guerre mondiale du héros, jusqu’à nous prouver que ce vieux de la vieille n’est pas sénile et qui peut encore susciter l’engouement de la jeunesse.

 

Pour moi c’est un véritable film Marvel, préquelle direct à Avengers et tape bien plus dans le vif du sujet qu’un Iron Man ou un Incredible Hulk, qui pour moi n’était là que pour un principe de notoriété des personnages. Avec ce film c’est l’inverse et pourtant Johnston arrive à offrir à Captain son titre déchu depuis quelque temps par des Spider-Men, Iron Man et …Captain America : Winter Soldier s’inscrivant juste après Avengers, ce film n’est pas forcement utile pour voir sa suite mais qu’est-ce que je vous le conseille !

 

Post Scriptum

Sur votre droite, Mar Vell, nous fait l'honneur de participer à Comics Ovore avec ses chroniques sur des personnages méconnu (ou pas) intégré dans les films Marvel afin que le téléspectateur ni connaissant rien puisse mieux comprendre. De ce fait, je vous donne rendez vous pour un clic (même plusieurs, puisque quand on aime, on ne compte pas) et c'est sur votre droite!!!