Lucy Loyd’s Nightmare, c’est l’horreur par excellence et le comics que vous n’avez pas pour habitude de lire, pour vous présenter rapidement le principe vous prenez « le livre dont vous êtes le héros », vous remplacer maintenant le terme héros par mort et vous imaginez être omniscient à tout cela, c’est ça le principe de Lucy Loyd’s Nightmare, alors si certains pourront avoir du mal à imaginer comme cela se passe, je vous fait un léger résumé sur ce qu’il faut savoir avant d’acheter car oui c’est un comics à posséder à n’en pas douter et je reviens pour essayer d’être plus claire même si c’est plutôt compliqué au final sans vous donner trop d’éléments.
Avant d’acheter un cauchemar, ce qu’il faut savoir :
Scénario : Lucy Loyd’s
Dessins : Mike Robb
Sortie : 2014
Editeur : Delcourt
Collection :
Lucy Loyd’s Nightmare : Ne vous sentez pas perdu quand la nuit s'abattra sur vous ! Jack, le narrateur sans visage, vous tiendra la main tout au long de ces 96 pages maudites jusqu'à la tombe. Un livre hanté à faire pâlir de peur. Lucy Loyd, la reine des comics horrifiques américains, est de retour. Son nouvel album Nightmare vous promet des nuits agitées et des litres d'hémoglobines. Des obsessions morbides d'un amant trompé à la lutte sanguinaire d'un shérif face à une horde de zombies, des errements meurtriers d'un poète alcoolique à la voracité d'un dinosaure en plastique... Vous n'êtes pas au bout de vos peines.
Son propre cauchemar
Attention
Attention lecteur dans l’intro tu as suffisamment d’explications pour comprendre de quoi il en retourne et dès à présent cet article est susceptible de spoiler quoi que ce soit, ne le voulant pas certainement alors fil chez ton libraire et achète ce Comics, tu n’en seras pas déçu.
Pour toi l’autre lecteur aimant se faire mal, en voulant aller plus loin (oh oui, c’est bon !), alors ta place est toute trouvée, assied toi bien dans ton fauteuil et ne bouge pas !
Attention
A droite, à gauche on vous parlera d’un hommage aux Comics d’horreur de EC Comics, alors certes oui, tout commence comme, mais c’est bien plus poussé, vous rendant omniscient de tout cela et cela en est d’autant plus gênant, vous voulez un petit exemple (j’ai prévenu du spoil) :
La première histoire commence comme un épisode de « Tales from the Crypt », un jeune homme tombe sur le dernier comics de Lucy Loyd’s dédicacé (cela a une importance croyez-moi), chose rare et va le prendre lors du brocante mais la jeune le vendant ne veut en aucun cas que celui-ci le feuillette, le jeune homme accepte et achète le comics, il commence à le feuilleter et là … c’est le drame, il se voit en train de lire ce comics avec un camion arrivant à toute allure derrière, allant l’écraser.
Ceci n’est que le début puisque à force d’avancer dans l’histoire, vous verrez que tout se croise et s’entrecroise sans arrêt et rend ce comics bien plus dense qu’on ne peut le penser au départ, plus complexe également mais surtout lui donne ce côté frustrant à force de voir tout ce qu’il se passe sans pouvoir ne rien faire et pourtant, on s’amuse à observer tout cela comme si cela avait un côté jouissif.
On est en plein dans un comics de voyeurisme et j’admets que cela perturbe quelque peu quand l’on commence la lecture mais on y prend gouts bizarrement et puis ça apporte un plus considérable à l’ambiance qui s’en dégage. Pour couronner le tout tel la cerise sur la gâteau, on a un dessinateur : Mike Robb qui parvient à accentuer tous les sentiments cités précédemment avec sa touche d’hémoglobine car oui avant de finir cet article ce qu’il faut savoir, c’est que ce n’est pas le genre de récits à mettre dans toute les mains et qui est de plus plutôt violent.
Rien qu’une giclée...
...D’hémoglobine, il en va de soi ! Je pense que vous l’aurez compris, la lecture que vous allez entreprendre si vous achetez Lucy Loyd’s est déstabilisante au possible mais elle a ce quelque chose de magique avec un petit gout de « reviens-y ! ».
Cela faisait longtemps que je n’avais pas eu un coup de coeur à ce point pour une lecture au point d’en parler à beaucoup de personnes et de le conseiller sans cesse car ce n’est pas tous les jours que l’on peut déguster tel un bon gastronome, un tel plat, je vais fermer ce PC car j’en ai trop dit, il ne vous reste plus qu’à …, bas faire ce que vous voulez mais entre nous, ne passé pas à côté sauf si vous avez peur d’être inclut dans ce livre.
Ps : Je tiens à noter deux voire trois choses avant de partir, c’est le travail d’édition de Delcourt, on est dans un format « Prestige » (comme j’aime le dire), vous savez le format que vous avez pu retrouver sur par exemple dernièrement « Happy ! » (Format plus grand avec sur-couverture), hormis le format ce livre est parsemé de petite choses qui ajoute à l’ambiance (couverture, troisième de couverture), mais sachez que tout se découvre au fur et à mesure, ne brûlez pas les étapes !!! Lucy Loyd’s vous a à l’oeil !