Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas eu envie, mais vraiment envie de lire du Millar, car à gout mais cela n’engage que moi, je le trouve trop irrégulier, plein de bonnes idées certes mais des récits trop souvent en dent de scie et de plus la surenchère de certaines fin sont tout juste indigeste au possible, je pense au WTF que Wanted, qui n’est là pour rien mise à part faire croire au lecteur à un énorme wahouuuuuuuu ! Et puis hors Kick-Ass, j’essaye toujours quand même car Red Son est juste fabuleux, mais je pense aussi à 1985, Old Man Logan ou encore Superior, ce qu’il a tenté de faire avec Ultimates (qui ‘n’ont d’intérêt pour moi que les dessins), et j’en passe, et puis ses scénarii qui sont écrit avant tout pour être adapté au cinéma, c’est gentil mais c’est gonflant car cela se ressent de plus en plus. Bref ! Et donc oui, j’ai voulu me faire avoir une fois n’est pas coutume et que neni, c’est une simple merveille, je ne crierais pas au génie, mais merci de revenir avec un comics d’une grande qualité !
Ce qu’il faut savoir avant le casse :
Scénario : Mark Millar
Dessins : Leinil Francis Yu
Editeur : Panini Comics
Collection: Best of Fusion Comics
Sortie: 2014
Supercrooks, le Casse: Difficile de faire carrière en tant que super-vilain. La concurrence est rude et les autorités sont toujours derrière vous. Alors que faire ? Partir pour l'Espagne ! Johnny Bolt et ses amis crapuleux jouent donc les expatriés et préparent un gigantesque hold-up. Mais les choses se compliquent lorsque Johnny découvre que sa cible est en réalité le plus grand criminel de tous les temps !
Un casse ? La Gueule ?
Et bien non pas du tout comme je le disais ultérieurement ici Millar réussi comme jamais à mener sa barque là où il veut sans se perdre dans des choses futiles et nous prouve qu’il sait écrire de très bonnes histoires, du début à la fin, avec un twist final surprenant à l’instar de Red Son qui marche comme jamais et pour lequel j’aurais pu clairement applaudir. Je suis, je sais très enthousiaste mais c’est parce que si vous voulez lire du très bon Millar, je vous le conseil fortement, on est clairement dans un mélange Ocean Eleven / Wanted (Comics) qui marche incroyablement bien ou au final il y peu d’action en soit, mais on est pris dedans, on a toujours envie d’avancer et d’en savoir plus, j’apprécie aussi le fait que le personnage principal paraisse fade au départ (comme souvent malheureusement chez Millar, c’est ou ca accroche dès le début, ou les perso n’ont aucun intérêt), et puis non il se révèle de plus en plus et le mécanisme qu’il a mis en place se dévoile l’air de rien et voilà encore ici, c’est super prenant !
Ce n’est pas tout !
En plus d’avoir un scénario qui tient clairement la route et qui donne toujours envie d’avancer, on a un Leinil Yu plus qu’en forme, c’est juste à tomber ! Après avoir officié sur Secret Invasion, puis Superior ou il excellait déjà ici, on sent que Yu se fait plaisir comme jamais et c’est un plaisir partager sui plus est, c’est d’une incroyable beauté, j’aime de plus en plus ce dessinateur mais là, c’est quelque chose.
Chaque page est sublimé par le trait de Yu. Et ce que j’aime d’autant plus, c’est que je n’avais jamais, au grand jamais vu ce que Yu était capable quand il fallait être incisif par rapport au scénario et bien c’est chose faite avec ce comics et c’est trash ce qu’il faut sans non plus être dans la surabondance à contrario d’un par exemple Juan Rose Ryp que j’aime plus que tout mais qui dénaturai au possible Wolverine dans le meilleur dans sa partie par beaucoup trop de violence (même si c’est clairement lui qui sauvait ce comics), ici c’est drôlement bien dosé, c’est juste super agréable.
Un casse réussi
Je crois que j’ai résumé mon avis en un seul titre, y a vraiment pas grand-chose à reprocher à Supercrooks, c’est bien écrit, on a un twist final qui vous fera dire : « ah ouais quand même ». Et ce récit est sublimé par Leinil Yu, c’est un véritable coup de c½ur pour ma part et je vous le recommande que chaudement !