Pour moi c'est la première fois que je rentre dans l'univers Witchblade véritablement, autre que « The Darkness » car si le personnage est important dans l'œuvre de Silvestri cité juste avant, elle a eu le droit à son propre comics et heureusement car pour dénouer tout ce qui tourne autour du personnage. Pour cette première lecture je tape dans de la version française de Witchblade, écrite par la famille Lofficier, dont Jean-Marc est connu pour son nombreuses parution chez DC avec du Teen Titans, Blue Bettle, Action Comics, Les Origines de Zatanna, mais tout autant chez Marvel avec de nombreux Docteur Strange, le Toulonais n'a rien à prouver ! Si cette version est 100% Cocorico, c'est aussi grâce à Stephane Roux un grand dessinateur de comics que l'on a vu dernièrement sur les couv par exemple de Birds of Prey ou encore de Supergirl (voici un petit site reprenant de nombreuse illustration de sa part).
Dans l'histoire on sent le côté Cocorico des Scénaristes et du Dessinateur, puisque la détentrice de la Witchblade fait suite entre guillemet à Jeanne D'Arc sans oublier son amant (et frère d'armes) Gilles de Rais qui reviendra suite à un pacte afin de retrouver sa belle, puisque qu'ils sont liés, à la France médiévale.
Pour une première lecture, j'ai apprécié le côté franchouillard propre à nos BD Franco-Belge mais en même temps c'est un comics pur et dur !
Avant de faire serment d'achat:
Scénario : Lofficier
Dessinateur : Roux
Editeur : Semic
Collection : Semic album
Sortie : 2004
Witchblade : Le Serment de Sang : New York, de nos jours. Des sans-abris contractent une maladie mortelle après avoir goûté aux restes d'un restaurant français chic, servis à la soupe populaire. Le lieutenant Sara Pezzini enquête et découvre que la respectable enseigne sert de façade aux agissements diaboliques d'un groupe alliant science et sorcellerie à des fins peu avouables. Phenix la justicière et l'ensorcelante Sibilla suivent la même piste. Toutes trois vont devoir unir leurs forces dans l'espoir de contrer une menace dont l'origine est enracinée dans la France médiévale...
Personne ne brûlera sur le bûcher
Premièrement l'action est bien mené et si l'on ne connait pas Witchblade (ou de loin comme moi), on n'est pas perdu et c'est franchement un très bon point de mon côté, ne pas perdre le lecteur dans un univers si vaste. Deuxièmement le dessin, même si peut être déroutant car à mi-chemin entre 2 styles, un peu le cul entre 2 chaises mais pour autant très agréable à lire.
Cet entrée en matière dans l'univers de Witchblade m'a donné envie de relire Mes Darkness ainsi que de me lancer dans Witchblade.
Mais en demi-teinte