Part One réunit les 4 premier tomes

Ce qu'il faut savoir du Tome #1: 

Scénario : F Miller

Dessin : F Miller

Edition : Rackam

Sortie : 2000

Sin City : Dans ce sombre polar où l'amour tente, tant bien que mal, de se faire une place, Marv projeté malgré lui dans une histoire rocambolesque suite à la mort d'une prostituée, afin de faire vivre son amour, la vengeance sera de guise.

Une Ville de Vices et de Péchés #1

Et voilà, c'est parti pour une grande semaine sur la « Ville du vice et du péché », avec le premier tome consacré à l'histoire principale de Marv et de sa belle Goldie. Si je devais comparer au film tout y est plus classique mais au combien plus efficace car il n'y pas d'effets spéciaux qui en rajoute un max et puis les écrits de pensée comme vous le verrez tout au long de la semaine apporte beaucoup plus de psychologie au personnage.

Marv est l'un des personnages au quel j'adhère le plus avec Hartigan et Miho (Terrible petite Miho), son franc parlé, avec sa tête de castagneur, mais en même temps ce protecteur de la veuve et l'orphelin est un perso intriguant de l'univers Sin City puisqu'il apparait dans quasi tous et est considérer comme un vieux baroudeur de la ville qu'il ne faut chatouiller. Si son histoire est prenant c'est surtout grâce au côté très polar ultra violent auquel on a le droit assez rapidement.

De plus je trouve que pour un lancement, on n'est pas perdu avec tous ces perso à droite à gauche, le fourvier viendra plus tard malheureusement ou tous se croisera, peut être parfois trop, ici tout est clair et simple, on se laisse prendre facilement au jeu. Cependant par rapport au film ou trouvera je trouve moins de violence, en tout cas visible, elle est plus retranscrite en terme d'écriture que simplement visuel avec pas de couleur du tout, du tout (pour l'instant dans tous les cas) et donc aucune page n'est maculée de sang.

Miller réussit un coup de maitre avec une Saga entièrement "Noir & Blanc" puisque une fusillade par exemple se remplie de flash blanc afin de retranscrire au mieux les effets de lumières ce qui cacha un minimum la violence mais en même temps la rend par moment plus intense car Miller à ce moment-là fait directement appel à votre imagination et toute la partie avec Kevin ici colle on ne peut mieux à cela.

Au final, c'est une très bonne mise en bouche pour commencer Sin City, sans encore toutes ces traversées de personnages qui vont devenir déroutantes à la longue (moins que dans le film), n'oubliez pas pour les avis futur que toutes les histoires s'entrecroisent !

 

Ce qu'il faut savoir du Tome #2:

Scénario : F Miller

Dessin : F Miller

Edition : Rackam

Sortie : 2004 

J'ai tué pour Elle: Une femme, forcément fatale, rode dans Sin City, la ville du péché, et elle a choisi sa proie, un homme, forcément crédule, car après le corps à corps brûlant, la mante religieuse se débarrasse toujours du mâle.

 Une Ville de Vices et de Péchés #2

Place au deuxième tome de la « Ville du vice et du péché », et cette fois on est dans du plus complexe surtout sur le plan scénario avec la première partie de Dwight (non visible dans le film), ce qui d'ailleurs en passant risque de rendre le second film très bizarre puisque ce tome devrait être intégrer et étant donné que l'histoire du tome 2 et 3 se suive quasiment, cela risque de déranger dans la compréhension mais nous n'y sommes pas encore et je vais revenir (non pas à mes moutons)mais à mes flingues.

Dwight y apparait complètement en désaccord avec ce que le film montre de lui, ce qui s'explique en lisant les tomes évidement, mais dans ce volume montre un Dwight dépravé, ne sachant plus quoi faire, faible, alcoolique se faisant mener en bateau par une femme qu'il a aimé. De plus Dwight est laid (comme un bidet un peu), mais vraiment ce qui explique beaucoup mieux par exemple la phrase de Shellie dans le film, ou elle dit «  Lui c'était avant que tu reviennes, avant que tu changes ».  De plus c'est dans ce tome principalement que l'on va faire connaissance de personnage très important de la série comme les putes de la « Vieille Ville » (Gail, Miho, ...), Manute, on retrouvera Marv pour un duo haut non pas en couleur mais en baston.

Ce qui peut être sincèrement perturbant car on a l'impression, tout d'un coup de se retrouver dans un univers vaste mais tellement et si le premier tome prenait des pincettes avec les lecteurs, ici, il n'en est rien, mais une fois acquis tout n'en est que meilleurs, c'est un passage obligé pour profiter au mieux de l'œuvre complète et Miller nous le fait bien comprendre. Je dois admettre que ce n'est pas un tome qui m'a transcender mais car trop brouillon et puis le Dwight de départ n'est pas forcément très intéressant selon moi.

Par contre si vous pensez pouvoir passer à travers de ce tome pour la suite, que nenni, vous ne comprendre plus rien croyez-moi, les comics sont bien plus liés que le film ne l'est. Si le premier tome apparaissait comme un véritable polar, ici tout ce côté est beaucoup moins présent, je trouve qu'ici on plus dans la tragédie agrémenté de bon gros morceau de barbaque ou la violence pleut !

 Au final, ce tome est un pilier de l'univers Sin City auquel on ne peut échapper !

 

 

Ce qu'il faut savoir du Tome #3:

Scénario : F Miller

Dessin : F Miller

Edition : Rackam

Sortie : 2004

Le Grand Carnage : La vieille ville de Sin City est une forteresse bien gardée dont les belles de nuit ont fait leur quartier général. A la différence de bien des quartiers chauds connus à travers le monde, ici il n'y a pas besoin de souteneurs. Les filles sont armées jusqu'aux dents et ce sont elles qui font régner "la loi". Alors, quand un flic ripou armé de mauvaises intentions pénètre dans la vieille ville pour malmener l'une d'elles, il ne sait pas qu'il va y perdre la tête et déclencher un grand carnage ! L'épisode permet de retrouver Dwight (J'ai tué pour elle) et surtout la "prostituée-acrobate-Ninja", Miho.

Une Ville de Vices et de Péchés #3

Et hop place déjà au troisième tome de l'œuvre ou la « Ville du vice et du péché » est Reine. On continue l'histoire de Dwight, quand l'on attaque le troisième volume, tout parait si simple à comprendre en comparaison du film, connaissant les débuts de Dwight telle un pré quelle au final ce qui rend le tout très agréable au final. On est vraiment transporté dans l'univers glauque et transpirant de la vieille ville ou ces dames font la loi !

Je trouve la lecture ici plus dans l'ambiance du premier tome, plus polar, plus sombre certainement mais surtout moins brouillonne, on a beaucoup plus de plaisir à suivre les méandres de cette histoire avec tous les retournements de situations qui colle, pareil après être passé par le long tome deux ou l'on apprend beaucoup de chose sur la ville et l'on prend enfin en compte que Sin City n'est pas une petite ville, ici après être remis sur pied, on a beaucoup moins d'appréhension.

(Terrible petite Miho)

Ce qui est marrant avec Miller c'est cette façon de torturer les choses, au point que même le lecteur se sent déstabiliser et ici c'est le cas, si le personnage ne m'intéresse guère, l'histoire est d'une qualité exceptionnelle. Mais là ou Miller est fort c'est dans la présentation des choses et ce tome contient un passage parfait pour illustrer cela, bougez pas, j'y viens :

Vous avez vu le film ? Rappelez-vous du passage final de l'histoire de Dwight ou ils se retrouvent dans une rue étroite seul contre tous, et bien là, quelques pages avant Miller nous couronne d'une explication sur la bataille du Roi Léonidas (plus tard vint 300 bizarrement) ou il nous explique que se retrouver dans un étroit passage permet de combattre un grand nombre d'ennemis même si l'on est moins nombreux et que c'est une stratégie infaillible quasiment, plus tard lors de ce passage Miller y fait encore référence et là, c'est de l'art pur et dur !

Au final, pour moi là on est dans une histoire terrible pour Sin City et qui plus est dans du Miller comme j'aimerais en voir régulièrement tellement on se prend au jeu et que tout est propre et fluide à lire, ce troisième tome est dans le haut du panier « Sin City ».

 

 

 

Ce qu'il faut savoir du Tome #4:

Scénario : F Miller

Dessin : F Miller

Edition : Rackam

Sortie : 2004 

Cet enfant de Salaud: Un flic cardiaque, quelques heures avant de partir à la retraite, décide de débarrasser la ville d'un fils de sénateur, pédophile notoire sous haute protection. Condamné à la prison à vie, il ne tient que par les lettres que lui envoie la jeune fille qu'il a sauvé, Nancy. Pourtant, quelques années plus tard, le passé lui saute en pleine face, et il devra à nouveau sauver la belle Nancy d'un enfant de salaud.

Une Ville de Vices et de Péchés #4

Et hop un quatrième tome, toujours au même endroit, toujours la même ville, toujours rempli de vices et de péchés. Cette fois ci on terminera le run du film avec l'histoire d'Hartigan et la petite Nancy, pour encore une fois un polar haut en couleur (si je puis dire) car suivre la descente aux enfer d'un ancien flic qui a juste voulu accomplir une bonne action (la plus grande de sa carrière) avant de partir à la retraite et se retrouve dans la plus horrible des panades est jouissif surtout quand Miller est derrière les fourneaux !

On est dans l'intrigue policière couronné de violence comme il faut, sans plus, sans moins ce qui rend le globale juste, mais wahouuuu ! Qui plus est la relation entre les deux protagonistes est loin d'être exemplaire de défauts, mais pas pour autant loin d'être inintéressante, tellement l'on se prend au jeu. Ici Miller à avant tout basé son histoire sur l'amour entre le sauveur et l'orpheline avec des insinuations parfois limite comme il sait si bien le faire. Oui on pourrait presque y voir de la pédophilie je pense mais hors cela, l'amour mutuel qu'ils se portent l'un envers l'autre est à des années-lumière l'une de l'autre ce qui rend le récit plutôt spécial mais très intéressant.

Sorti de cela je pense que l'on est dans le tome le plus psychologique des 7 ce qui implique qu'il y est beaucoup moins d'action et un tome conséquent à lire, mais comment faire passer autant de chose en moins de pages, la réponse est : Impossible !

Au final, j'ai juste adoré ce morceau, Hartigan est un personnage au combien intéressant, la relation qu'il entretien avec Nancy aussi, l'ambiance dégagée est digne d'un grand Thriller Américain, tout y est très intense afin de vous tenir en haleine, l'avantage majeur c'est que si vous avez lu les précédents tout en découlera, mais surtout si ce n'est pas le cas, vous ne serez en aucun cas perdu, et cela est un point fort (voir très fort)