On le sait depuis l'arrivée d'Urban Comics dans nos vertes contré, l'univers Batman n'a jamais été aussi complet, et c'est un travail orfèvre que de publié autant de choses depuis leur création afin de permettre aux fans de la chauve-souris d'assouvir leur soif d'aventure.
Un an après avoir choisi BANE dans sa collection DC Nemesis, suite logique a la sortie prévue de « Dark Knight Rises » à l'époque, cette année et d'autant plus riche puisque c'est au pingouin que nous aurons à faire. Si cette collection essaye d'introduire au mieux certains héros du dark knight oubliés aux détriments de certains comme le « Joker » dit super-charismatique, on ne peut que souligner l'effort fait, l'année dernière on était plus sur les origines d'un perso afin comme je le disais ultérieurement de coller au mieux avec le film, cette année on est vraiment dans une 100% pingouin qui est là pour en faire découvrir plus sur le perso ou nous le montrer clairement sous un autre angle.
Avant d'acheter une banquise, ce qu'il faut savoir :
Scénario : G. Hurwtiz / Jason Aaron
Dessins : S.Kudranski / Jason Pearson
Editeur : Urban Comics
Collection : DC Nemesis
Sortie : Juillet 2013
La splendeur du Pingouin : Il est l'un des plus grands ennemis de Batman, mais également l'un des citoyens les plus en vue de Gotham. Mais la légende du Pingouin s'est bâtie sur une affaire de famille glauque et vicieuse.
La partie immergée de l'Iceberg
Le premier point selon souligner dans ce comics, c'est sur la première histoire l'excellence de Kudranski, ah oui y a deux histoires mais j'y reviens après. Il nous offre clairement un Pingouin malsain au possible dans un univers qui l'est aussi et surtout transpose parfaitement l'histoire et son ambiance. On est vraiment dans la complémentarité du scénario/dessin et ici Kudranski fait des merveilles. A l'heure actuelle vous connaissez surtout cet homme sur Spawn : La saga infernale puisque c'est lui qui est derrière et ne connaissant que ces deux choses de lui, j'approuve et signe sur le fait que ce soit un artiste à suivre.
D'un point de vue scénario Hurwtiz est toujours au sommet et écrit avec un talent la torture des personnages, il écrit clairement dans le vif du sujet jusqu'à faire saigner sa pointe de stylo BIC (la plume, c'est fini !), je rappel qu'on lui doit Punisher MAX ou encore (moins connu certains mais pas moins excellente) Vengeance de Moon Knight. C'est un auteur don j'aime lire les histoires car il triture la plait pas forcement b »ante d'un personnage jusqu'à en sortir la moelle de son histoire. Enfin bref, vous l'aurez compris, j'aime particulièrement ce mec !
Passons à l'histoire en elle-même, voir la monté en violence du Pingouin avec une réelle explication derrière, grâce aux flash-back, comprendre sa véritable identité et comprendre au mieux sa relation avec l'être humain, la vie. Si j'avais aimé « Le revanche de BANE » (l'avis de Thomthom_Pilgrim sur la revanche de Bane est à la fin de son article), j'ai apprécié d'autant plus cette lecture car on est plus dans le : « pourquoi du comment » que l'on l'origine simple et standard.
Une banquise compte toujours deux Pingouins
Je passe un peu du coq à l'âne, enfin devrais-je dire : « du pingouin à l'ours polaire », bref ! Urban nous offre une deuxième histoire racontant approximativement la même chose que sur la première avec un style visuel complètement différent, on se rapprochera ici d'un trait à la Sean Murphy, je trouve. Et d'un scénario tournant autour de la même chose que la première avec moins de talent malheureusement et surtout moins de pages pour en expliquer, cependant si l'histoire une tournait autour du personnage en lui-même, sur celle-ci on est très axé sur ses relations avec les femmes, beaucoup plus que lors de la première histoire à mon sens ce qui de ce fait apporte une légère différence.
Un an après un numéro consacré à Bane, nous voilà avec un personnage plus connu, le Pingouin, à travers deux histoires montrant à la fois les talents du Pingouin pour pousser ses cibles à bout, mais aussi de ses rapports avec la gent féminine, conflictuels dira-t-on. Dans l'ensemble, si les deux histoires proposées se ressemblent, dans la mesure où elles nous placent selon le point de vue du Pingouin.
Nous apprenons pas mal de choses sur son enfance, ces moments où il devient machiavélique uniquement pour se venger d'abord de sa famille, puis de ses proches, ces moments où il pense trouver l'amour et finit par se sentir trahi, ces moments où celui qui l'observe de travers finit par mourrir dans les deux mois qui suivent après avoir une description froide sur la descente aux enfers de la victime et enfin, ces moments où Batman finit par intervenir, rendant le Pingouin jaloux, envieux de la forme physique du justicier.
Le Pingouin n'est pas forcément un de mes méchants préférés (je préfère l'Homme Mystère), mais force est de constater qu'en deux récits, le Pingouin a véritablement gagné en profondeur. Une fois encore, il s'agit d'un ouvrage que je recommande vivement.