Contrairement au premier tome, j'ai pris cette suite, et non par hasard. Car oui Bad Ass fut un coup de cœur du debut de cette année 2013 alliant avec brio des références en terme de héros (empruntant surtout à la Maison des Idées), tel que l'humour de Spider-Man (ou encore Deadpool), la désinvolture de (justement) Deadpool, ou de vilain comme Catwoman et ...
Ce qui faisait la force de ce premier tome, c'était avant tout ce perso principal : Dead End qui apportait justement le nom au comics « Bad Ass », et j'avais pris un réel plaisir à vous en parler et à lire ce tome, on pouvait regretter peut être un scénario trop simpliste malgré les flash-back qui donnait de l'attrait à l'histoire. Aujourd'hui, c'est bien simple pour la deuxième partie relatant de l'histoire de « The Voice », on reprend exactement la même recette.
I'm so bad, before buy :
Scénario: Herik Hana
Dessin: Bruno Bessadi
Editeur: Delcourt
Collection: Comics Fabrik
Sortie: 2013
Bad Ass Tome 2 : The Voice : Sophie a le don de lire dans les pensées et de manipuler son entourage. La liste de ses victimes s'allonge un peu plus chaque jour. Prise en charge par un spécialiste surnommé Doctor Sirit, la jeune fille apprend à contrôler son pouvoir... À tel point que ses talents psychiques ne tardent pas à rivaliser avec ceux de son mentor. Malgré les efforts de celui-ci, Sophie reste toutefois... dérangée.
T'es Bad ? T'es Ass ? Encore ?
On reprend exactement la même recette que le tome précèdent il est vrai, avec des flash-back pour expliquer pourquoi "The Voice "est devenue comme cela. Avec de la violence et ce côté « Bad Ass », mais j'ai trouvé ce deuxième tome plus aboutit tout de même, avec un perso principal qui se veut encore plus cinglé que « Dead End » tout en arborant un côté non chaland qui plus est. « The Voice » tue car elle aime faire souffrir en manipulant les faits et gestes de certaines personnes par la pensée, et rien que ça et bas, vous savez quoi ? C'est cool !
(Je vous laisse imaginer ou l'on a retrouvé les bras et jambes des poupées de cette brave enfant)
Après en soi, l''histoire, n'est pas non hors norme et on ne pourra pas non plus crier au combien ce récit est majestueux mais ça se laisse lire vraiment, c'est très bon, c'est très bien, encore une fois, la lecture est fluide, sur ce deuxième tome ainsi tout se passe comme si de rien n'était, on prendra plaisir à suivre vraiment cette histoire d''un trait, et je pense que c'est ce qui fait la force de ce comics 100% Cocorico.
Au niveau esthétique, Bessadi a toujours son style très propre qu'on lui connait, en éclaboussant un peu le personnage de « The Voice » l, cependant on sera moins dans le tape à l'œ'oeil que lors de la lecture du premier tome, après ce sont les personnages qui veulent cela et Bessadi l'a très bien compris .
PS : La fin du tome vous réserve une surprise !!!