Metal Gear (pas Solid)
Après avoir succombé à Metal Gear Solid HD Collection, et ayant passé une vingtaine d'heures dessus, je vous livre une série d'articles sur les mythiques aventures de Snake (Solid et Naked)
La 1ère chose que j'ai faite en insérant la galette dans ma chère 360, fut de regarder les bonus présents sur MGS2 et MGS3, étant donné qu'à l'époque je n'avais pas pu m'essayer aux versions Substance et Subsistance. Et quelle ne fut pas ma joie lorsque je découvris que les deux premiers opus sortis sur MSX en 1987 et 1990 étaient présents sur Snake Eater!
Je suis rentré dans l'opus fondateur de la saga aussi facilement que dans les déclinaisons Solid. Et il est assez impressionnant de voir l'inventivité du gameplay, qui pose pratiquement l'ensemble des bases de la saga. On sent bien évidemment que les ambitions d'Hideo Kojima étaient limitées par la puissance des consoles de l'époque mais on retrouve l'indétronable Codec, le silencieux, les cartons pour se dissimuler, les cigarettes, des boss emblématiques (qui seront d'ailleurs recyclés sans vergogne dans les opus suivant, tel le Hind...), les cartes d'accès, et j'en passe.
Le seul point négatif (et qu'il est important de nuancer vu l'âge du titre) pourrait être les musiques extrêmement répétitive. Mais j'ai rapidement dépasser cela pour me plonger au coeur de cette aventure, certes peu scénarisée, mais à l'action omniprésente, mais subtile. Car oui, il fallait une sacré paire de cojones pour faire un jeu d'action où il fallait réfléchir à l'époque. Ne pas se faire voir, apprendre par coeur les chemins de ronde des gardes, ça a du en déstabiliser plus d'un!! Mais du coup on ressent le stress de Snake à chaque seconde, et la concentration est intense. Heureusement pour les nerfs du joueur, il est possible de sauvegarder dans les ascenseurs que l'on trouve sur sa route au cours des nombreux aller-retours pour notamment trouver les objets nécessaires à la progression, tel que le détecteur de mines ou les cartes d'accès!
Il est important de préciser aussi que la difficulté est vintage!! C'est bon, mais bordel qu'est-ce que ça peut être dur sur certains passages!! (Je précise qu'il nous est laissé le choix entre une difficulté amoindrie, ou bien la difficulté originale, que j'ai choisi).
Bref que du bonheur, et surtout j'ai enfin pu découvrir OuterHeaven! Depuis le temps que j'en entendais parler, il était temps. Et il est flagrant de voir à quel point Kojima a mis du temps à s'écarter du modèle narratif de ce premier jeu. J'entends par là la structure du jeu. En effet, si le contexte et les protagonistes changent au gré des épisodes, le déroulement du jeu est quasiment le même jusqu'à Metal Gear Solid 3.
Je n'ai pas encore vraiment touché à Metal Gear 2, trop impatient de m'atteler aux remakes HD, mais j'ai tout de même pu constater l'ajout du radar ^^