La mesure était spartiate, mécanique, prolétarienne (et pourquoi pas stalinienne !) presque risible même pour les joueurs d'aujourd'hui. Quand il fallait tempérer les ardeurs ludiques de son petit rejeton, les parents n'avaient pas beaucoup de moyen de pression. A part la confiscation de la console rangée dans un placard (fermé à clef) en attendant que la chambre soit rangée ou que les devoirs soient faits, il n'y avait pas grand chose.

Alors une société américaine a osé l'impensable. Verrouiller physiquement la NES à l'aide d'un outil qui cadenasse le port cartouche de la console. Protégé par un code d'accès à quatre chiffres, impossible de l'enlever à moins de faire violence à sa NES chérie. Un instrument barbare, inesthétique qui fort heureusement a laissé sa place au verrouillage numérique disponible par défaut sur les consoles actuelles.