Parmi les dizaines de titres que j'ai cité dans l'article précédent, certains m'ont vraiment marqué, mais forcément un top 10 est rapidement discriminatoire. Voici donc les quatre titres qui auraient vraiment due y être, mais qui faute de place ont été recalés.

 

 

Okami

Comment se fait-il que je ne l'intègre pas dans la crème de la crème? Lui qui est un chef-d'oeuvre, l'une des plus belle preuve de la maturité et de la beauté que peut apporter le jeux vidéo. Le parfait exemple du mélange de gameplay drôle, inventif et efficace, de style graphique parfaitement maîtrisé et absolument magnifique et d'univers attachant. Je crois que je n'ai pas vraiment de réponse à cette question. D'autre titre m'ont tout simplement plus marqué, ou m'ont tenu plus longtemps dans leur univers. Car si je suis persuadé que je retournerais un jour courir dans les champs de cerisiers avec Ama, pour l'instant je n'ai vécu qu'une fois l'aventure d'Okami...

 

The Elder Scrolls 4: Oblivion

Avant même de parler du génialissime jeu de Bethesda Softworks, je tiens à préciser que je n'ai jamais joué à Morrowind ni à aucun autres Elder Scrolls. D'ailleurs Oblivion est en fait mon premier RPG occidental, et ce qui m'avait attiré à sa sortie (en mars 2007) c'est tout simplement l'univers proche du Seigneur des Anneaux et surtout son ouverture, ce côté libre de faire ce que l'on veut et d'incarner le personnage que l'on veut. Et en toute honnêteté je n'ai pas été déçu.

D'abord visuellement le jeu était une vraie tuerie. Textures, éclairage, physique, animations faciales, tout était presque parfait. Bien sûr maintenant le jeu a vieillit, mais je me souviens d'avoir pris une bonne claque. Quelques soucis de chargements un peu lourdingue (sur 360 surtout) ne sont jamais parvenu à calmer mon enthousiasme. Je me remémore encore ému ma première sortie des égouts de la prison puis ma première entrée dans la Cité Impériale, ou encore de mon arrivée à Bruma (ville montagnarde) sous la neige. Bref de vrais moments de contemplation avec une sensation d'exploration et de liberté exacerbée par le gigantisme de la map, la multitude des quêtes que chaque guilde et ville proposent, un nombre de ruines et de donjons à fouiller vraiment énorme (j'ai pas due en voir les 2/3) ou la possibilité de créer son personnage de manière poussée. Oblivion est le jeu qui m'a fait dire: "les RPG occidentaux ça tue tout". En bref un jeu qui me laissera de très grands souvenirs et sur lequel j'ai probablement passé plus d'heures que sur un quelconque autre jeu.

 

 

Bioshock

"Welcome to Rapture"

Bénéficiant de la meilleure introduction jamais faite dans un jeu vidéo, Bioshock est l'un des jeux marquant de ces 10 dernières années et il est, j'en suis conscient, inutile de le présenter. J'ai été particulièrement marqué par cette mise en place pour moi la plus immersive que j'ai connu. L'univers dépeint, Rapture, sa population dégénérée, ce côté horreur dans un FPS, et la musique MAGISTRALE. Tout est maîtrisé à la quasi perfection, et le jeu parvient constamment à se diversifier dans le gameplay comme dans les décors visité quand bien même l'environnement sous-marin aurait put se révéler répétitif. Bref l'originalité de l'histoire et du background ainsi que les divers rebondissements et révélations tiennent en haleine avec un vrai plaisir; une superbe réussite.

Les deux moments marquants pour moi resteront le premier affrontement avec un Big Daddy ainsi que toute la partie du théâtre de Rapture et cette rencontre avec Sander Cohen bourrée d'inventivité et mémorable pour des tas de raisons...

 

 

Hitman 2: Silent Assassin et Hitman Blood Money

Le troisième recalé avec une bonne dose d'amertume, c'est en fait une série vidéoludique débutée en décembre 2000. Composée de quatre épisodes, je retiens surtout le deuxième pour certaines missions particulièrement inventives, et le quatrième qui à mon sens est le meilleur. L'infiltration est franchement mon genre favoris, un genre malheureusement très peu servit sur cette génération de console, celle où les gameplay hybrides ont tendance à faire plusieurs choses mal plutôt qu'une seule et bien.

En fait si j'ai apprécié ces deux épisodes plus que le premier et le troisième, c'est vraiment Hitman: Blood Money que j'adore. Certains passages sont juste cultes, notamment la mission se déroulant à l'opéra Garnier. Celle-ci illustre parfaitement l'esprit de la série: l'infiltration avec une bonne dose d'invention pour arriver à ses fins. De plus c'est probablement le seul jeu (avec Splinter Cell Chaos Theory et Tenchu:La colère divine) que j'ai retourné et le tout à la perfection en mode de difficulté maximal. Le jeu qui me permet d'aller au bout du tripe du tueur à gage; tuer ma cible et seulement ma cible, sans être vu, sans même laisser un indice. Jouissif!

 

tous les dessins de cet article sont fait par moi, veuillez me demander au préalable si jamais vous voulez les utiliser pour vous!