Débordé de boulot en ce mois d’avril, je n’ai pas vraiment eu le temps de rédiger des tonnes de posts. Ce pourquoi je vous livre un petit résumé des quelques jeux auxquels j’ai eu le temps de m’adonner. Entre bonnes surprises et réelle déception, ce mois d’avril fut placé sous le signe de la diversité des émotions.

La première réelle et véritable bonne surprise de ce mois d'avril fut Tearaway Unfolded, depuis longtemps disponible partout, mais proposé gratuitement il y a quelque temps sur le PSN+. Cela faisait des mois et des mois que je n’entendais que du bien de ce jeu. Plusieurs fois je suis passé devant des bacs de jeux d’occasion hésitant à me le prendre. Et puis la gratuité du PSN+ fini par me convaincre. Malgré tout, je le laissai dans ma console pendant quelques semaines sans y toucher, puis un dimanche après-midi sans savoir pourquoi, je lançais le fameux Tearaway. Quelle surprise et quelle claque !
Après quelques heures dessus je me demandais comment j’avais pu passer autant de temps, autant de mois, avant de jouer à ce jeu. 
Un petit bijou graphique et sonore, un enchantement technique et quelle utilisation de la manette PS4 et de la caméra ! Ce qui me conduit à me demander ce que propose la version PSVita pour combler ce manque. Je m’explique. Pour attirer l’attention de notre personnage ou pour chasser les ennemis et redonner au décor ses couleurs d’origine il faut pointer l’écran avec sa manette et la lumière de ladite manette se voit matérialiser à l’écran et donc dans le jeu. Lors de certains passages la caméra se justifie complétement puisque grâce à celle-ci le quatrième mur est brillamment brisé. La première fois que je me suis vu filmé et donc incrusté directement dans le jeu, j’en suis tout simplement resté coi de surprise et de jubilation. Magique et génial. Que ce soit en live ou en photo capturé par la caméra cela fonctionne parfaitement. Très très très bon ! Et puis l’utilisation du pavé de la manette pour dessiner divers choses et les voir se matérialiser dans le jeu est vraiment étonnant et jouissif au possible. Un enchantement magnifique d’une originalité onirique folle. Un must have total !!!


Dans la continuité des jeux disponibles sur le PSN je me suis enfin procuré l’intriguant Inside, profitant d’un prix cassé à côté duquel je ne pouvais décemment pas passer… Ayant adoré Limbo et ayant été conquis par ce dernier sur 360, je ne pouvais que faire confiance à ce nouveau jeu. Son ambiance unique, ses graphismes sublimes, ses énigmes simples et originales m’ont conquis en quelques minutes. Terminé en 2 sessions, Inside marqua mon esprit pour longtemps et le fait d’y repenser plusieurs jours après l’avoir fini est pour moi la marque d’un grand jeu. Une autre très bonne surprise de ce mois d’avril.


Une petite pause dans les jeux téléchargés, pour tenter de m’aventurer durant des heures dans Dragon Age Inquisition. Ne souhaitant pas plus que cela me prendre Mass Effect Andromeda et ayant envie en ce moment d’avantage d’évasion médiévale que spatiale, je me dégotais d’occasion ledit Dragon Age de chez BioWare.

Je débute donc avec la création de mon avatar, passe pas mal de temps à créer un visage pas trop pourri et me voilà pénétrant dans un monde et une licence que je ne connais que de nom. Une heure passe… Entre cinématiques et scènes de combats, rien de très intéressant pour l’instant. Je continue… Une deuxième heure s’écoule. Putain toujours pareil, cinématiques puis combats sans grande intensité. Une impression de déjà vu et d’ennui profond commence à s’installer. À chaque minute qui passe une seule idée et une seule envie monopolise mes pensées… Jouer à Skyrim… Jouer à Skyrim… Jouer à Skyrim. Telle une incantation inconsciente et lancinante qui commence à tarauder mon esprit. Pendant que je me fais chier dans Dragon Age je ne pense qu’à Skyrim et à ses tavernes, à ses flèches dans le genou et la liberté totale offerte par ses contrées enneigées infinies. L’impression de coucher avec un fille tout en pensant à une autre… et puis au bout de trois heures d’un ennui presque aliénant je mets fin à mon calvaire, éjecte cet ennui matérialisé par cette galette maléfique et me lance dans Lumo.

Contexte somme toute médiéval, le point commun entre Dragon Age et Lumo s’arrête là. Jeu en 3D isométrique qui me rappelle mes anciens jeux sur Spectrum 48ko auxquels je jouais des heures durant. Lumo fut de mémoire disponible le mois dernier gratuitement sur le PSN+ et ce fut là encore une bonne surprise. Les vieux réflexes, impressions et souvenirs enfantins ressurgirent assez rapidement après quelques minutes passées dans ce monde en 3D isométrique. Même problèmes de visibilité et même approximation dans les sauts qu’à l’époque. C’est avec un sourire aux lèvres que je dirigeais mon personnage dans ce dédale immense de centaines de pièces s’enchaînant les unes derrières les autres. Me voilà confronté à de nombreuses énigmes afin de faire sortir mon personnage de ce monde parallèle, celui-ci s’y retrouva projeté à la manière de Flynn dans Tron.
Lumo
est également bourré de clins d’oeil aux années 80 et à ses jeux. En plus de la manière dont le personnage est projeté dans ce monde en 3D isométrique, nous croiserons de nombreux objets et sonorités qui nous feront immédiatement penser à cette période vidéoludique. Que se soit le son du générique du début qui reprend le son des téléchargements bien connus des possesseurs de Spectrum ou encore la découverte de cassettes audio sur lesquelles se trouvaient nos vieux jeux d’antan. Techniquement satisfaisant, le voyage dans ce monde en 3D isométrique fonctionne parfaitement et nous promet des heures d’errance et de résolutions d’énigmes en tout genre. Une très bonne et belle surprise.

Je passerai rapidement sur deux jeux VR qui m’auront pour le premier, Tethered, tenu en haleine que deux petites heures et pour le second, The Playroom VR, qui lui me vissa sur mon canapé des heures durant puisque j’y jouais avec ma fille durant les vacances de Pâques. Pour ce jeu la VR fonctionne parfaitement et les jeux proposés sont très drôles puisque jouables à deux joueurs. Pouvoir enfin jouer à deux à des jeux VR c’est vraiment très cool. Une très bonne surprise.


En parlant de VR, un autre jeu que je me suis procuré pour pouvoir également partager des heures de jeux avec ma fille fut Job Simulator. Une fois encore la VR fonctionne parfaitement. Dans un monde très cartoon nous réalisons diverses tâches liées à quatre job aussi différents les uns que les autres. Du caissier de Corner Shop, au cuistot amateur en passant par l’employé de bureau ou le mécanicien de seconde zone, les épreuves demandées restent variées et amusantes. Ces dernières débouchent sur un mode libre où vous pourrez faire absolument tout ce que vous voudrez tant l’interaction avec votre environnement est importante. Laissez libre court à votre imagination pour faire tout et n’importe quoi. Un bon jeu VR que je conseille à 19 euros, pas plus, ce dernier ne proposant pas d’énorme Replay Value sauf si vous avez une fille de 12 ans, auquel cas vous y jouerez très souvent.

N’ayant toujours pas réussit à me mettre à fond ou à me mettre tout court dans Horizon Zero Dawn, je me suis remis entre deux parties de Job Simulator à GTA V. Je l’avais essoré sur 360 et recommencé sur PS4 il y a des mois et des mois. Mais l’envie de retourner virtuellement à LA euh à LS est à nouveau là et le désir de reprendre l’histoire de ces trois personnages, de faire le con à Los Santos ou de simplement me promener sur la plage me font plus plaisir que de chasser du dinosaure robotique.

Un mois d’avril sous le signe des jeux vidéo à n’en point douter, puisqu’entre deux parties sur ma PS4, j’occupais mes soirées à dévorer deux livres indispensables. Du très bon « Les Parchemins de Tamriel » de Franck Extanasié édité chez Third Éditions ou le passionnant et très complet « L’Histoire de Tomb Raider » d’Alexandre Serel édité chez Pix'n Love, ces derniers ont comblé mes soirées lecture. Deux excellents livres que vous pouvez vous procurer les yeux fermés si les deux univers traités vous passionnent, bien entendu.

 


Sur ce, je vous laisse sur une série de week-end de trois jours qui me permettront d’errer avec bonheur au cœur de Los Santos, d’effectuer quelques recettes de cuisine virtuelle avec ma fille ou encore de découvrir quelques nouveaux jeux comme Little Nightmares, Puyo Puyo Tetris ou encore This Is The police. 

Rendez-vous donc dans quelques jours ou semaines pour partager à nouveau avec vous mes moments vidéoludiques.
Bon et long week-end à tous, les hyper joueurs !

 

© D.R.