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Certains d'entre vous l'auront peut-être remarqué, mais je suis un enfant de GameOne, tout du moins, des premières années. Et cette chaîne a énormément contribué à ma culture, et je l'en remercie d'aiileurs, car ses programmes étaient plutôt de bonnes qualités. Cette chaîne géniale m'a aussi permis de découvrir des animés tels que Vision d'Escaflowne, qui font aujourd'hui partie intégrante de ma culture personnelle, et pour laquelle je ressens de l'émotion, à chaque fois que je tombe sur des images ou sur sa diffusion.

Car Vision d'Escaflowne est une belle histoire. Certes, on tombe souvent dans les clichés de la japanimation avec des héros très proches les uns des autres, mais qui n'osent jamais avouer leurs sentiments respectifs, sauf de manière très discrète. Mais on ne peut s'empêcher d'apprécier les protagonistes, tant ils sont aussi charismatiques que différents les uns des autres.

 


Et comme j'ai aujourd'hui du temps et que je replonge dans ma nostalgie, à la recherche de sentiments purs, je me suis dit que j'allais de nouveau regarder cette belle série.

Et autant vous le dire, bien que Vision d'Escaflowne date de 1996 - et oui, déjà ! -, l'animé est loin d'avoir vraiment vieilli. Il s'agit de l'histoire de Hitomi Kansaki, jeune lycéenne japonaise douée de pouvoirs de prémonition, et qui est bien sûr, obnubilée par ses histoires amoureuses. Lors d'une séance d'entraînement, la jeune femme va tomber sur un garçon étrange, qu'elle va accompagner sur sa planète, Gaïa. Van Fanel, nouveau Roi de Fanelia, découvre sa patrie ravagée par les soldats de l'Empire Zaïbacher, et décide de préparer sa vengeance.


 


Voilà pour le bref résumé, et vous allez me dire que l'histoire n'a pas l'air extraordinaire, et c'est en partie vrai. Mais ce qui est réellement intéressant, ce sont les relations qui existent les différents personnages. Car ceux avec une véritable identité sont nombreux et tous développés avec précision, bien qu'il n'y ait que 26 épisodes. Il s'agit avant toute chose d'une fable lyrique mais Vision d'Escaflowne s'intéresse aussi à des sujets importants, comme la guerre, le pardon, la destinée, la décision, la peur, la lutte contre la nature humaine, qui sont très bien évoqués, sans jamais être véritablement lourdingues, chose que l'on pourrait craindre avec un animé japonais. Si l'on devait faire une comparaison, Vision d'Escaflowne ressemblerait plus à Evangelion, qu'à n'importe quel Shojo, mettant en scène des personnages particulièrement naïfs, peu intéressants.

En clair, la série se dévore, émeut, ne laisse pas indifférente, et j'ai d'ailleurs encore du mal à me faire à l'idée que celle-ci soit terminée, après avoir maté le dernier épisode. Tout est beau, les personnages, les sentiments, et l'esthétique mêlant Renaissance et technologie marche parfaitement, et se révèle unique. Si vous n'avez jamais vu, ni entendu parler de Vision d'Escaflowne, je vous recommande chaudement d'y jeter un oeil. Car comme je l'ai déjà affirmé plus tôt, l'histoire est belle, et jamais plate, toujours en mouvement.

 


Sachez aussi qu'il existe un film, Escaflowne : Une Fille Sur Gaïa, que je trouve clairement moins intéressant que la série, même si elle traite toujours les grands sujets et thèmes de l'animé. Mais le format en 1 h 30 ne permet pas de s'attarder sur les mentalités des personnages, et l'histoire se révèle ainsi plus manichéenne que dans les 26 épisodes, même si le design global reste très bon.

Le monde d'Escaflowne bénéficie aussi d'une belle bande son, toujours discrète mais qui fait bien ressortir les émotions, qui sont avant tout la force principale de l'oeuvre.

 


Je vous laisse donc vous intéresser au sujet, et pour ceux qui souhaiteraient parler de la série, de cette période heureuse que sont la fin des années 90 et le début du nouveau millénaire, je suis ouvert à toutes discussions. Je vous abandonne en espérant que le sujet vous aura plu.