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J'ai l'agréable chance de disposer de mes mercredi après-midi, et pourtant, je ne suis plus lycéen. Ce bref moment ensoleillé m'a donc permis de progresser dans cette fabuleuse aventure qu'est Uncharted 2, mais aussi de m'essayer aux démos disponibles sur le PSN.

Aujourd'hui, ce sont FIFA 11 et Enslaved : Odyssey To The West qui ont occupés une partie de ma journée, et j'ai plutôt passé un bon moment Dualshock 3 en main.

 


Pour ce qui est du premier, je dois tout de même avouer que je reste un peu sur ma faim. Pas que le jeu soit mauvais, loin de là. Je dois avouer que je n'ai pas vraiment suivi les derniers jeux de foot sortis ces deux dernières années, faute de disposer d'une console HD, mais j'ai trouvé ça vraiment sympa. Le jeu est beau, les stars du ballon rond bien modélisées, les animations fluides. Bref, de ce côté là, rien à signaler. C'est du bon boulot.

Niveau gameplay, ici, le style de jeu est posé, et même si les joueurs manquent un peu de vivacité, de punch, un Messi n'étant pas aussi vif que dans la réalité, on retrouve cependant cette nécessité de bien construire, de se reposer sur une tactique précise, afin d'approcher les buts et espérer ouvrir le score. Les frappes, aussi, sont un peu molles, mais grosso modo, le jeu promet d'être intéressant. Reste à comparer avec PES 11, dont la démo est aussi disponible sur le PSN, il me semble.

Toutefois, je trouve la démo un peu pauvre. La seule possibilité est celle de se lancer dans un match de 6 minutes au total, un peu court, je trouve. Un délai qui ne permet d'ailleurs pas d'entrer véritablement dans son match. On prend du plaisir, certes, mais je regrette cette impossibilité de se lancer dans le début d'une carrière, mode qui promet pourtant d'être intéressant. Dommage. Même si mes premières impressions sont bonnes.

 


Pour ce qui est d'Enslaved, le nouveau jeu de Ninja Theory, auteur du mitigé Heavenly Sword, propose ici un jeu d'action, mêlé de phases de plate-forme, à la manière d'un Uncharted 2. Tiens, tiens.

Premier sentiment, un vrai style se dégage du jeu. La mise en scène est vraiment sympa, le héros tentant tant bien que mal de se dégager de ce vaisseau volant au bord de l'explosion. Les collisions avec de gros bâtiments, comme par exemple, la Statue de la Liberté, sont nombreuses, et donnent du tonus au jeu. Il y a toujours quelque chose qui se déroule à l'écran, une explosion, une plaque de métal qui se dégage de la carlingue et qui frôle notre héros musculeux...bref, ça pétouille !

 


A propos du jeu en lui-même, il s'agit d'un jeu d'action / plate-forme, le second aspect étant, je trouve, assez minimaliste, le joueur se contentant d'appuyer sur X et de s'orienter vers le prochain point d'appui pour enchaîner des sauts assez spectaculaires. Immersif, mais assez pauvre, en vérité. Et en ce qui concerne les combats, ceux-ci sont eux aussi assez simples. Alors, certes, ce n'est qu'une démo, et les ennemis proposés ne sont pas particulièrement violents, mais j'espère quand même que la technique va s'imposer tout au long de l'aventure, car il suffit de presser un bouton, et de casser la garde de son adversaire avec Triangle, afin de mieux s'en débarrasser. Là aussi, le système ne se montre pas très riche. J'espère que les premiers tests nous rassureront sur ce point. En tout cas, je garde espoir.

En revanche, on ne peut nier que Enslaved a de la gueule. Le jeu est plutôt beau, particulièrement bien animé, notre héros, Monkey, se détache bien des stéréotypes. Fort comme un gorille, agile comme un chimpanzé, le personnage enchaîne les actions défiants les lois de la physique humaine, mais son fort caractère, sa souffrance légère du syndrome Gilles de la Tourette, lui donne un style, je trouve, assez unique, ce qui fait plaisir à voir, et à entendre.

Niveau esthétique, c'est bien sur notre planète bleue que se déroule l'action, mais visiblement, quelques décennies ont altéré les monuments que l'on connaît. La technologie a elle aussi bien progressé, ce qui donne un mélange plutôt réussi entre les équipements électriques omniprésents dans les décors, et la flore, qui commence à reprendre ses droits sur les constructions humaines.

 


Bref, même si le gameplay se révèle plutôt minimaliste, on est surpris par le travail esthétique, Enslaved ayant une véritable gueule. La démo ne permet pas cependant pas de se faire d'une idée d'une éventuelle répétitivité, mais on peut espérer que le jeu se montre plus riche au fur et à mesure. Reste aussi à voir l'évolution de la relation entre Monkey et cette jeune femme qui la dirige, qui même si elle risque d'être classique, promet d'être sympatoche.

Voilà pour ma journée. N'hésitez pas à partager vos avis sur les deux jeux, je serai évidemment ravi d'en parler avec vous. Sur ce, à pluche !