Qu'est-ce que Gintama ?

C'est un manga comique publié dans le Shonen Jump dont l'auteur est Hideaki Sorachi.

 

 

Histoire :

A l'ère Edo, le Japon est envahi par des extraterrestres appelés Amanto,
des créatures de formes diverses, mais toutes plus ou moins humanoïdes.
Ceux-ci parviennent suite à de longs combats à vaincre les samouraï.
Dès lors, une futurisation radicale tranchant avec le décor classique
du Japon se met en place et les Amanto interdisent le port du sabre en
public. Malgré tout, il en reste qui préfèrent conserver leur bushido.
Dans ce Japon complètement anachronique, subsistent ainsi des personnes
qui refusent d'abandonner leur sabre. Parmi eux, Gintoki Sakata, ancien
samouraï excentrique. Avec son comparse, Shinpachi Shimura et
l'extraterrestre Kagura, ils forment un groupe d'"homme-à-tout-faire"
prêts à tout pour pouvoir payer leur loyer.

(source : wiki)

 


 

 

Ce que j'aime dans Gintama c'est son humour absurde et sa pointe de philosophie.

Dès le titre du manga on a une idée de l'humour de l'auteur. Gintama étant un jeu de mot utilisant le nom du héros (Gintoki) et le mot "kintama" qui veut dire "testicules".

 

On comprend donc rapidement que l'humour est très porté pipi/caca. Mais pas seulement. Les dialogues sont bourrés de références et de jeux de mots (difficiles à traduire d'ailleurs), et l'univers est totalement décalé. Le mélange de l'époque édo (1600 - 1868) des extra-terrestre fait des merveilles.

On découvre donc notre héros, samouraï déchue, sabre en bois acheté dans une boutique souvenir à la ceinture, lisant le Jump et roulant à toutes berzingues sur son Vespa.

 

Les personnages hauts en couleurs se retrouvent régulièrement  dans des histoires complètements loufoques parodiant un peu tout et n'importe quoi, de Star Wars à St Seya.

 

 

 

Quand au chapitres, ils se nomment des préceptes, sont toujours drôles et souvent justes.

Petit florilèges de péceptes :

- quatrième précepte : celui qui fait bonne impression à la première rencontre n'est jamais fiable

- septième précepte : tiens tes engagements même si tu dois mourrir

- huitième précepte : la persévérence n'est pas très éloigné de l'importunité

- treizième précepte : rien de propre ne peut naître dans les toilettes

- dix-septème précepte : même si tu n'es pas ivre, fais semblant de l'être pour dire à ton chef ses quatre vérités

- vingt-deuxième précepte : le stress fait perdre des cheveux, on est quand même stressé, ce qui fait que, en fin de compte, il n'y a rien à faire

- vingt-sixième précepte : même si tu oublies de prendre des slips en voyage, n'oublie pas ton jeu de cartes Uno

- trente-huitième précepte : les travestis connaissent aussi bien la bêtise de l'homme que la perfidie de la femme

- quarantième précepte : le mariage est une suite de malentendus qui dure toute la vie

- cinquantième précepte : ce sont toujours des choses insignifiantes qu'on arrive pas à oublier

- cinquante-sixième : manger une glace en hiver, c'est assez classe

- soixantième-sixième précepte : les cerises, ça donne vraiment des cerisiers ?

 

 

Et pour finir voila un extrait du courrier des lecteurs, qui m'a bien fait rire :