Si vous avez suivi l'actualité vidéoludique de très près, vous savez déjà que PETA, la célèbre association de défense des animaux reconnue pour ses campagnes choc anti-fourrure, accuse le plombier mascotte de Nintendo de promouvoir une image positive du port d'animaux morts sur soi. En l'occurrence, il s'agit des tanookis, ces petits ratons-laveur japonais, puisque dans le dernier Super Mario 3D Land, Mario y arbore fièrement un costume en poil de tanooki alors qu'ils sont réellement prisés pour leur fourrure dans la vraie vie.

Autant je soutiens totallement, le fait que fabriquer et porter des cadavres d'animaux mignons en guise de manteaux est abominable et abjecte, autant accuser un jeu vidéo (surtout un jeu aussi innocent qu'un Mario...) d'en faire l'apologie, je trouve qu'il y a un sacré cap à franchir et qu'on fleurte gentillement avec le ridicule. J'ose espérer qu'il s'agit là d'une façon détournée de faire parler de soi étant donné la popularité du plombier (auquel cas, force est de constater que c'est réussi) car j'ai du mal à croire qu'on puisse être autant premier degrès pour rester poli...

 

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Mais Mario étant un personnage virtuel, il n'a évidemment pas le droit de réponse...

C'est sans compter sur Dorkly Bits qui revient sur cette affaire insolite avec beaucoup beaucoup de dérision. En effet, quand on s'y intéresse deux secondes, ce ne sont pas les droits des tanookis qu'il faudrait défendre dans le royaume champignon...

 

Quant à moi, j'ai envie de répondre : PETA coup, ça fait du bien...