Conseil d'écoute durant la lecture de ce post de Blog (chanson extraite du générique de fin du 3)
ÉVASION - de Mikael Hafstrom (2013)
Vinnie Jones en chef des matons Drake. Un ancien footballeur apparemment.
Faran Tahir interprète Javed. Une anecdote sur le rôle qui à l'origine était prévu pour...Bruce Willis! Le personnage fut réécrit pour correspondre à l'acteur finalement casté mais les dernières séquences font clairement référence au héros de 'Die hard'! Marcel inside...
Curtis Jackson dans le rôle du 'mec à l'ordinateur'. Je ne savais pas qui il était en matant le film
ÉVASION 2: Le Labyrinthe d'Hadès - de Steven C. Miller (2018)
Sly va faire voir à tout ces rascals c'est qui le patron! Beuaaaarrg!!
ÉVASION 3: The Extractors - de John Herzfeld (2019)
A Mansfield (Ohio), Daya Zhang prospecte pour localiser le lieu idéal pour la future usine de son père, puissant homme d’affaires de l’industrie chinoise. Alors qu’elle est sur le point de prendre l’avion pour rentrer au pays, elle se fait kidnapper elle et certains de ses collaborateurs. Tous les autres sont tués à l’exception notable de son garde du corps, qui s’opposa en vain. Le chef du commando glisse alors une clé USB dans le veston du survivant, sur laquelle est inscrit le nom de Ray Breslin.
Ce dernier, de retour à Los Angeles tente de régler ses ennuis ‘juridique’. Son ancien associé, Lester Clark, pourri jusqu’à l’os et mêlé dans ces sombres histoire de prison privées illégale, à laissé des traces derrière lui après sa mort. Dont un Disque Dur compromettant qui pourrait bien faire couler l’affaire prospère de Ray.
Au même moment, un inconnu avec parapluie au bras se présente au bureau de Mr Chao, toujours à Los Angeles. Après une rixe mémorable, l’individu mets la main sur un disque dur très convoité. Et tombe sur Breslin. Les deux hommes se mettent d’accord pour regarder ensemble le contenu du disque, chacun espérant y trouver des informations pour la poursuite de leur quête personnelles. C’est lors de leur inspection qu’arrive alors le garde du corps, avec la clé USB. Et que les trois événements se lient d’une manière inattendue.
Le chef des kidnappeurs est en fait Lester Clark Jr, qui a juré de se venger auprès de Ray qu’il tient pour responsable de la mort de son paternel (avec raison). Il le défie de venir dans sa prison Lettone – une autre prison privée – pour libérer les otages. Dont Daya, la patronne de Bao le garde du corps rempli de remords qui souhaite regagner son honneur perdu en la secourant. Shen Lo, l’inconnu se révèle être le fiancée de Daya, qu’il a laissé derrière lui car il souhaite faire tomber son père, qui est en fait l’un de ses grands patrons finançant le circuit des pénitenciers illégaux.
Une fois tout cela établi, une équipe d’extraction est mise en place pour aller secourir les otages. Mais Lester Jr à encore de sombres desseins à réaliser…
Festival de Cannes, 2018. Alors que les passionnés de cinéma parcourent le traditionnel marché du film, voilà t-y pas qu’ils distinguent, affiché en toute discrétion, un poster promotionnel pour un certain ‘Rambo V’. Posée nonchalamment au milieu de dizaines d’autres, le cinquième opus cherche à boucler son budget. Sylvester Stallone retrouvera donc bien son deuxième héros fétiche, pour une dernière mission, chez lui dans son Ranch. Baptisé ‘Last Blood’ – en référence au roman dont est tiré le premier film ‘First Blood’ – on verra l’ancien béret vert affronté un cartel mexicain. Cela promet. De l’aveu même du réalisateur Arian Grunberg, le film sera dans le même style que le ‘Logan’ de James Mangold. Le militaire zélé rencontrera t-il enfin son destin de papier ou le retrouverons nous pour un éventuel sixième épisode. Réponse le 20 septembre prochain…
Le prison du film. Devil's Station fut le titre de travail de la production pendant un long moment, avant que celui ne change pour 'The Extractors' peu avant la sortie. Certains plans extérieurs on été tournée à l'Ohio State Reformatory - ce qui ne vous dira probablement rien. Cet endroit est plus connu sous le nom de 'La prison de Shawshank', du film culte de Franck Darabont, 'Les Évadés'. Ce pénitencier se trouve à Mansfield, lieu où le métrage s'ouvre.
En attendant de renouer avec le soldat d’élite, Sly retrouve Ray Breslin pour une troisième aventure. Petite particularité de réalisation, le tournage de ce nouvel épisode débute avant même que le second ne sorte (en direct-to-Vidéo partout dans le monde sauf en Chine où il a droit à une sortie cinéma fin juin 2018). Retrouvant un peu plus le devant de la scène, il partage cependant une fois de plus le film avec une autre vedette. En ce qui concerne ses ‘disciples’ ils ont tout simplement disparus et ne seront même pas évoqué, on ignore donc tout de leur destin…
Le centre pénitentiaire, relique d'un passé révolu, baigne dans une atmosphère orangée permanente. Fini la technologie, ici il n'y a rien d'autre que de la caillasse, des chaines et des barreaux aux portes.
Son sous-sol lui est très bleu. Ray Breslin y affrontera quelques fripouilles qui ne causeront plus de tort à quiconque...
Cet autre acteur de premier plan est LA révélation de cette trilogie (même si il c’est en fait déjà fait un nom dans le milieu du cinéma d’art martiaux depuis un petit moment) : Zhang Jin – Max Zhang à l’international – est tout simplement à couper le souffle. Sa scène d’introduction, quand il arrive avec son allure impeccable et son parapluie, détonne dans tout les sens du terme. Ses différentes scènes de combat laisse à voir un artiste martial complet et maîtrisant sa discipline. Impressionnant de bout en bout, il ne fait nul doute que nous avons là la relève du grand cinéma d’arts martiaux. A découvrir de toute urgence.
Nos deux héros se rencontrent. Duel de génération et de culture...
50 Centimes tient toujours son personnage de ‘directeur informatique’ de ‘Breslin Security’, avec ici une ambigüité encore plus exploité que dans les précédents. Le premier vrai clivage entre lui et son boss fait son apparition. Dave Bautista rempile également, dans un rôle quasiment méta. Il traverse le film s’en réellement se soucier du scénario et des limites de celui-ci. Il se pointe quand il en a envie et fait ce qu’il à envie. Son passage avec le Shotgun aux munitions de feu dérouille grave.
Stallone lui accuse clairement son âge. Il semble plus impliqué que dans Hadès mais reste loin de ce qu’il peut faire de mieux. Pour finir, Jaime King donne de nouveau son visage à Abigail, avec toujours cette sensation de décalage, le ‘couple’ n’étant pas très crédible.
Sinon Évasion 3, il vaut quoi? Comme ses prédécesseurs il s’agit d’une série B regardable qui certes ne marquera pas les esprits mais fait passer un moment sympathique de bisserie honnête. La colorimétrie est très exagérée dès qu’on entre dans la fameuse prison. Un ton orange vif pour toutes les scènes qui s’y déroule, on ne risque pas de douter d’où nous sommes. Tandis que ses sous-sols eux baignent dans un bleu électrique qui fait toujours son petit effet. Le métrage est moins cafouillis que le second et peut-être mieux écrit que le premier, et encore…En fait les trois sont tellement différents dans leur forme qu’il est presque impossible de les comparer. On peut critiquer cette franchise sur bien des points mais en tout cas on ne peut pas dire qu’elle propose des épisodes qui se ressemblent ! Trois salles, trois ambiances. Ici on n'est vraiment dans le brutal et la testotérone, ça résoud ses problèmes à grands coups de poing dans la tronche, à coup de couteaux dans le bide et de gunfight à tire-larigot. On est loin de la planification et la subtilité d'approche du premier film...
Shen termine l'aventure avec à son bras sa dulcinée Daya...
...Tandis que Ray et Trent se retrouvent bien seuls...
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Et c’est là-dessus que l’on va terminer cette revue complète de la saga ‘Évasion’. Petite trilogie de cinéma de seconde zone qui certes ne casse pas trois pattes à un canard mais se laisse vaguement regarder en bruit de fond. Typiquement ce que j’appelle des ‘films de repassage’, qui font parfaitement leur office tandis que nous nous attelons aux corvées de ménage ou de linge. Ce n’est peut-être pas glorieux, ce n’est sans doute pas avec çà que Stallone retrouvera le chemin des Oscars mais si il arrive à me faire utiliser mon satanée fer à repasser en me distrayant, croyez moi, c’est déjà çà de gagner !
Une certaine forme…d’évasion!
BONUS: