À mon tour de répondre au questionnaire de la communauté afin de revenir sur cette année 2017 qui fut fort riche en expérience vidéoludique.
Et je sais que vous vous attendez à ce que je dévie longuement sur du cinéma. Mais je compte bien délivrer un questionnaire 100% vidéoludique. (Mais regardez Baby Driver, Quelques minutes après minuit et Shin Godzilla quand même)
Donc sans plus d'attente voici mes réponses:
Présente toi à l'assemblée constitutive des membres de la commu' :
Zhibou, l'animal nocturne trentenaire+ qui se nourrit principalement de cinéma et de jeux vidéos. Je niche fréquemment dans les salles obscures, mon antre multimédia, ainsi que dans les statuts Gameblog (il parait que j'y tiens un blog aussi).
Ton jeu de l'année ?
Question la plus facile du questionnaire.
The Legend of Zelda: Breath of the Wild bien évidement.
Un claque monumentale qui redéfinit ce que doit être un open world. Une leçon de la part du maître Nintendo.
Ta surprise de l'année ?
2017 a vu ressurgir bon nombre de 3D platformers et autres collect-a-thons. Et même dans l'ombre de Super Mario Odyssey (soit l'autre grande leçon de jeu vidéo made in Nintendo), il y en a un qui a réussi à apporter une touche originale au genre.
Snake Pass est un jeu de plateformes ou l'on ne peut sauter, et où l'on doit imiter au stick les mouvements du serpent que l'on incarne.
Pas une révolution, et peut-être un peu juste en terme de contenus, mais un vrai vent de fraîcheur plus que plaisant.
Ta déception de l'année ?
Cette année Sega a offert l'opportunité à des fans expérimentés de réaliser un jeu qui a charmé les nostalgiques du hérisson.
Cette année il y a eu Sonic Mania.
Cette même année Sega a aussi laissé une fois de plus la Sonic Team patauger pour essayer de renouveler la série dans sa forme en trois dimensions.
Sonic Forces est loin d'être une amélioration de la formule boost (voir même une régression par rapport à Generations). Passé la sympathique création d'avatars (les tréfonds de Deviantart doivent être aux anges), le jeu donne l'impression d'avoir été précipité, bâclé.
Les niveaux sont trop courts et pas bien inspirés pour la plupart, Classic Sonic peine à justifier son inclusion dans le jeu, le 100% pour les complétionnistes est mal pensé.
Tout n'est pas à jeter, il y a de vrais bon niveaux dans le lot, et j'avoue ne pas avoir bouder mon plaisir par moment. Mais ce n'est pas assez.
Il serait temps de complètement repenser Sonic en 3D, la formule boost a fait son temps.
Le scandale de l'année ?
Ça dépend si les rumeurs sur DMC V sont fondées ou pas.
Si non: On ne joue pas avec les sentiments des gens, c'est malsain comme comportement.
Si oui: C'est cruel de laisser les gens dans le doute comme ça. Alors que ça fait des années qu'ils attendent en croisant des doigts pour avoir une suite à Devil May Cry 4.
Le scandale GB de l'année ?
Les attentats à la synchro Twitter. On n'est jamais à l'abri d'une nouvelle attaque, et à chaque fois le fil de statuts a bien du a mal à sortir des décombres.
L'arnaque de l'année ?
L'iPhone X, un smic pour un mobile qui sera démodé l'an prochain.
Le braquage de l'année ?
L'iPhone X, un smic pour un mobile qui sera démodé l'an prochain.
La direction artistique de l'année ?
Persona 5. L'UI est god-like, il n'y a pas plus smooth et stylé pour un J-RPG. Le reste du jeu n'est pas en reste avec des personnages mémorables, et une esthétique léchée qui n'a rien à craindre du poids des années.
La bande-son de l'année ?
Nier: Automata. La Bande originale est à l'image du jeu: Aussi grandiose que mélancolique.
https://youtu.be/YMKskuvJTcs
La turbo-baffe de l'année ?
Je sais que cette question est censé être portée sur la claque visuelle en Turbo HD avec plein de polygones. Mais franchement, les jeux qui sont censés me rétamer la rétine m'inspire un profond désintérêt cette année (Horizon, Assassin's Creed). Alors que Zelda m'émerveille à chaque instant.
Ce qu'il na pas en terme de puissance pure, il le transcende par son gargantuesque sens du détail. La gestion de la physique, des éléments, les constantes découvertes systémiques.
Elle est la turbo-baffe: Un environnement qui, non content d'être enchanteur, pousse constamment le joueur à interagir avec lui.
Le développeur de l'année ?
Je vais plutôt glissé dans cette réponse un auteur. Et celui cette année est bel et bien Yoko Taro. NieR: Automata transpire l'adn de son créateur par tous les pores. C'est une oeuvre incroyable, dépressive, bouleversante, magistrale.
Seul un esprit aussi iconoclaste pouvait accoucher d'un tel jeu.
Le constructeur de l'année ?
Nintendo of course, qui avec sa Switch a délivré un line-up de première année tout simplement époustouflant. Deux sagas cultes qui reprennent leur positions de leadership incontestés, de solides jeux entre temps à rythme régulier, et des indépendants de plus en plus charmé par la console.
Une vraie coming back story comme on les aime.
Le bide de l'année qui t'a fait plaisir ?
Honnêtement, je vois pas. Joker.
Le bide de l'année qui a fait du chagrin en toi ?
Même s'il ont plutôt bien marché pour des jeux de leurs calibres. Je considère quand même que jamais assez des gens auront joué à Yakuza 0, Nier: automata, et Persona 5.
Donc semi-chagrin quelque part. (oui je contourne un peu la question, mais j'ai déjà usé de mon Joker).
L'expérience viscérale de l'année ?
Double réponse:
-Pour l'immersion pure et dure, Zelda où l'on ressent presque les vents d'Hyrule souffler dans les hautes herbes.
-Pour l'intensité emotionnelle, Nier: Automata qui m'aura plus d'une fois chamboulé, retourné, maltraité, mais qui aura quand même fait ça en glissant une dose d'espoir mélancolique.
Le troll de l'année ?
Hestu de Breath of the Wild. Parce que les graines de Korok, fondamentalement c'est sympa. Mais quand on a des tendances complétionnistes comme moi, et que la récompense finale est inversement proportionnelle à la quantité des collectibles à ramasser (900, je le rappelle), c'est moins sympa.
Ton Top 5 de l'année ?
- The Legend of Zelda: Breath of the Wild
- NieR: Automata
- Super Mario Odyssey
- Yakuza 0
- Persona 5
Tes attentes pour 2018 ?
Un Nintendo direct en janvier pour annoncer les plans de 2018, avec pourquoi pas une réssurection inespérée d'une franchise dans le coma.
Yakuza 6.
Que Devil May Cry V se dévoile enfin (s'il existe).
Plus d'infos concrètes sur Death Stranding.
Que les open worlds fassent plus de Zelda et moins d'Ubisoft.
Pose-toi une question et réponds-y.
Je suis vraiment obligé de répondre à celle-là?
Non.
Le mot de la fin ?
«Where must we go… we who wander this Wasteland in search of our better selves?»
The First History Man