Deuxième année consécutive pour les krevawards, et après une année 2017 blindés de jeux exceptionnels à ne plus savoir ou donner de la tête, en 2018, j’aurais joué à… 5 jeux.
Mais que s’est-il passé ? Ce n’est pas forcément la faute du catalogue de sortie, mais un mariage pour mon désintérêt grandissant pour les AAA formatés, et un emploi du temps hors jeu assez chargé.
Donc sans plus d'attente, on va quand même essayer de répondre aux questions de ce cru 2018 des Krevawards:
Présente toi à l'assemblée constitutive des membres de la commu' :
[c/c honteux du paragraphe de l’an dernier :]
Zhibou, l'animal nocturne trentenaire+ qui se nourrit principalement de cinéma et de jeux vidéos. Je niche fréquemment dans les salles obscures, mon antre multimédia, ainsi que dans les statuts Gameblog (il parait que j'y tiens un blog aussi).
Ton jeu de l'année ?
Super Smash Bros. Ultimate. Toujours ce gargantuesque festival d’icônes du jeu vidéo dans un écrin qui déborde de générosité.
Ta surprise de l'année ?
Celeste que j’ai un peu pris sur un coup de tête peu de temps après avoir complété Iconoclasts. Un platformer aussi exigeant que charmeur, qui raconte en plus un superbe histoire sur les mécaniques de la dépression de l’anxiété, tout ça quasi-exclusivement par son gameplay et son level design.
Je m’attendais à un joli jeu difficile, j’ai eu ça en plus d’une œuvre qui m’a beaucoup touché.
Ta déception de l'année ?
Je l’attendais l’ouverture à l’open world de Dynasty Warriors 9. Si j’ai pas trop boudé mon plaisir au début car, fondamentalement, taper sur des bonhomme en polygones ça fait suffit souvent à mon bonheur. Le truc prend l’eau de toute part. Les mission annexes sont copiés/collés sur toute la map, et inutiles à la progression. Les missions principales sont mal pensées par rapport à l’ouverture qu’offre le monde ouvert (le grappin brise totalement le game design), et c’est pas très beau (mais ça c’est accessoire, vraiment). J’ai abandonné en cours de route. Dommage, je persiste à croire qu’il y avait du potentiel.
Le scandale de l'année ?
Je dirais l’industrie du jeu vidéo qui continue de promouvoir le mythe de la performance et du sacrifice personnel pour satisfaire la démesure des attentes du public. C’est une bonne chose que les conditions de travail de Rockstar ou autres soient pointés du doigt. Ce n’est pas du tout nouveau comme situation, mais le fait que l’on en parle enfin sérieusement rassure. Mais triste de voir nombres d’employés qui en payent les pots cassés (cf. le cas Telltales)
Le scandale GB de l'année ?
Apparemment, il n’y aura pas de noël de Gameblog cette année :'(
L'arnaque de l'année ?
La Ps mini qui semble être une belle fumisterie technique.
Le braquage de l'année ?
La Ps mini qui semble être une belle fumisterie technique.
La direction artistique de l'année ?
Dans les jeux que je n’ai pas joués, je dirais Return of the Obra Dinn et The Messenger pour ses transitions 8bits/16bits.
Dans ce que j’ai joué, Celeste et son pixel art enchanteur.
La bande-son de l'année ?
Cela serait tricher que de mettre Super Smash Bros. Ultimate en lauréat de cette catégorie. C’est comme si je récompensais une grosse partie de l’histoire de la musique de jeu vidéo.
Par contre Celeste n’a lui pas volé son titre de bande originale qui complémente à merveille l’esthétique et l’atmosphère du jeu.
La turbo-baffe de l'année ?
Super Smash Bros. Ultimate qui réussit à supporter du 60 fps quasi-constant, même lors d’une partie de smash à 8. Ce que ce soit sur TV ou à emporter.
Le développeur de l'année ?
Comme l’an dernier, je vais plutôt glisser dans cette réponse un auteur.
Joakim ‘konjak’ Sandberg qui a crée à lui seul le fantastique Iconoclasts. Projet qui a mit une décennie à être accompli. Mais le résultat en vaut largement la chandelle. Metroidvania de haute volée, une histoire passionnante, une galerie de personnage mémorable (quel combat de boss anthologique avec Agent Black!), un régal dont le grief que je pourrais porter est une linéarité un peu plus prononcée que ce à quoi je m’attendais, mais ce n’est pas un réel défaut en soi vu ce que le jeu apporte à coté en terme de récit.
Le constructeur de l'année ?
Nintendo qui continue d’affirmer avec sa Switch un solide line-up first party et des indépendants toujours autant charmés par la console.
Je sais pas pourquoi mais, par exemple, jouer à Celeste sur Switch, « feels right ».
L'éditeur (hors constructeur) de l'année ?
Capcom m’a soufflé lors de l’E3. L’annonce de Devil May Cry V et un trailer fou pour Resident Evil 2 remake, je n’ai pas vu de trailers aussi hype depuis… celui de DMC 3. À coté de ça ils ont sorti ce gros sucés qu’est Monster Hunter World, et un nouvel épisode de Megaman. Quel retour en forme pour l’un des éditeurs majeur de l’histoire du jeu vidéo.
Le bide de l'année qui t'a fait plaisir ?
Je ne n’en ai pas la moindre idée.
Le bide de l'année qui a fait du chagrin en toi ?
Aucune idée non plus, je ne vois pas quels titres ont fait un bide cette année.
L'expérience viscérale de l'année ?
Celeste pour son challenge qui illustre à merveille les embûches du parcours de son héroïne.
Le troll de l'année ?
Soit j’ai la mémoire courte, soit je ne me suis vraiment pas concentré sur cet aspect narquois de l’actualité jeu-vidéo. Encore une fois, je suis bien incapable de répondre.
Ton Top 5 de l'année ?
Alors là, je suis bien embêté, j’ai joué à 5 jeux, et je me vois mal mettre Dynsaty Warriors 9 dans ce top. Du coup suite à la hype de l’annonce de DMC V, je me permet d’y glisser l’HD collection sur PS4 que je me suis procuré dans la foulée, ne pouvant attendre plus longtemps de défourailler du démon avec style.
- Super Smash Bros. Ultimate
- Celeste
- Iconoclasts
- Devil May Cry HD collection
- Dragalia Lost
20/ Les 5 jeux les plus joués cette année ?
- Super Smash Bros. Ultimate
- Celeste
- Iconoclasts
- Devil May Cry HD collection
- Dragalia Lost
21/ Le jeu sur lequel t'as passé trop de temps de cette année ?
Dynsaty warriors 9, j’aurais dû arreter plus tôt.
22/ La chose inavouable que tu as pourtant faite cette année et qui concerne le JV ?
J’ai acheté Yakuza 6, mais n’y ai pas joué car je voulais refaire la série en intégralité avant, j’ai fini Le 3, puis j’ai lancé Devil May Cry HD collection pour la raison que vous savez.
C’est bien dommage, car je suis persuadé que le dernier épisode de la vie Kiryu (un des meilleurs protagonistes de jeu vidéo de tous les temps) aurait aisément obtenu une place dans le top de l’année.
Tes attentes pour 2019?
Alors je reprends une partie des réponses que j’avais écrit l’an dernier :
« Ça dépend si les rumeurs sur DMC V sont fondées ou pas.
Si non: On ne joue pas avec les sentiments des gens, c'est malsain comme comportement.
Si oui: C'est cruel de laisser les gens dans le doute comme ça. Alors que ça fait des années qu'ils attendent en croisant des doigts pour avoir une suite à Devil May Cry 4. »
« Que Devil May Cry V se dévoile enfin (s'il existe). »
Il y a donc bien un dieu du jeu vidéo, puisque Devil May Cry V existe bel et bien et sortira bientôt. Mais quel pied de pouvoir attendre la sortie d’un tel titre. Moi qui commençait à croire qu’il était impossible qu’un titre de cette envergure puisse encore être financé. Le retour de Capcom, le retour de Itsuno, le retour du gameplay roi et du style sans concession. La joie, l’exaltation, le jeu vidéo.
Sinon, il ya aussi Resident Evil 2 remake, Kingdom Hearts III, Bayonetta 3, Metroid Prime 4, Sekiro : Shadows die twice, Granblue Fantasy ReLink de PlatinumGames.
Pose-toi une question et réponds-y.
Mais? Tu n’as pas joué à [insérer titre de jeu vidéo extrêmement populaire sorti en 2018] ?
Oui j’en conviens et ça mérite quelques d’explications, condensées en une liste de trois parties.
-Les triples AAA osef:
Assassin’s Creed Odyssey, open world générique épisode 8357.
Sony’s Marvel’s Spider-Man PS4, open wolrd générique épisode super-héros.
God of War, poussage de stick narratif Last of us-esque et gameplay de jeu d’action mal pensé.
-David Cage’s bullshits:
Detroit : Become Human
-Les jeux que je regrette bien de ne pas avoir mis la main dessus faute de temps ou budget (ou les deux):
The Messenger, malgré le trip Ninja Gaiden et metroidvania qui me parle énormément.
The Missing, j’en lis le moins possible sur le jeu, mais les retours semble tous excellent et promettent une œuvre passionnante.
SoulCalibur VI, pour retrouver mon main Sophitia.
Octopath Traveler, pour l’esthétique retro et un système de combat fort intéressant.
Omensight, pour le storytelling à branche et le gameplay typé character action.
Darksiders III, pour finir la trilogie.
Dead Cells, même si j’ai touché à l’early access, j’aimerais faire une partie fraîche sur Switch.
Dragon Quest XI, du j-rpg ambitieux tout en étant à l’ancienne, et un look à tomber.
Red Dead Redemption II, curieux de voir si Rockstar a su faire évoluer sa formule dans un monde post Breath of the wild.
Yakuza 6, pour les raison sus-nommées.
Le mot de la fin ?
C’est celle du blog, j’y mets fin.
Oui désolé de balancer une bombe comme ça, mais je n’aurais tout simplement plus le temps de mon consacrer à écrire des textes.
Mes seules interactions sur la C&B de Gameblog seront donc en statuts pour partager des vidéos de Mark Brown, d’autres vidéos essays, et des recommandations ciné vite fait.
The End.