En attendant Dead rising 2, voici mon premier test et donc hommage au jeu qui a
réalisé mon
rêve vidéoludique. Le jeu qui, dés que j'ai vu les premières vidéos, m'a fait
choisir mon camp entre ps3 et 360 (bien que de toute façon un jour je
jouerais
aux Uncharted, MGS 4, God of
wa
r et autres....).


"Here she
is, Willamette, Colorado."

Franck West, reporter, se dirige vers la bourgade de Willamette pour
enquêter
sur des émeutes qui s'avère vite anormal. Une fois lâché sur le toit du
centre
commercial, il dispose de trois jours pour faire éclater la vérité.
Seulement c'est
à une vague de zombies qu'il devra survivre avant l'arrivée de
l'hélicoptère.

Sur les
bases typiques du zombie flick (le Dawn
of the dead
de Romero en tête) le scénario du jeu fait dans le
simple et le
caricatural, malgré tout,  il se laisse
suivre et est plutôt bien ficelé, pour peu que l'on vise la meilleur
fin. Bref
un pitch qui va droit à l'essentiel  et
qui fait apparaître une galerie de personnages allant du fadasse à
l'extravagant
(les boss). Et que les choses soit clair, Franck West est le personnage
de jeu
ultime. Pas charismatique pour un sou, mais sachant balancer des
répliques savoureuses,
un physique ingrat, les développeurs nous décrivent un personnage tout
droit
sortie d'une série B de la bonne époque. Il se dégage donc une infini
sympathie
pour ce gars comme un autre qui ne cherche que le scoop du siècle, mais
qui se
laisse submerger par les événements.

Mais l'exploit
de Capcom est de proposer une trame linéaire d'une durée imposée de
trois jours
(virtuels) et de pourtant laisser une liberté absolu au joueur. Ainsi
s'il ne
désire pas (ou échoue à) suivre le fil conducteur du récit, il peut très bien
se la jouer samaritain et secourir les survivants égarés, ou alors il
peut tout
simplement se balader joyeusement dans la boutique bricolage du coin
avec
l'excavateur tout en faisant tournoyer un cadavéreux sur la mèche.

Mais ce
choix est brillamment cadencé par le système d'horaire qui ne laisse la
possibilité
d'assister à certains événements qu'à certains créneaux horaires.
Excellente
idée qui permet de faire intervenir des notions de stress et de panique
dans
les moments cruciaux, et qui laisse cette impression de "I'm not gonna
make it!". Finir une mission de scénario (un Cas), enchainer sur le
sauvetage
de civil signalé par Otis via téléphone, les ramener à l'unique lieu de
salvation du mall, regarder sa montre, courir vers la prochaine mission,
arriver juste à temps à cause du foutu zombie qui me chope par les
épaules. Le
contesté système de sauvegarde (ne permettant d'enregistrer ses parties
seulement dans les toilettes) ne fait influer dans ce sens, et joue sur
la détresse
du joueur dans les moments critiques (« Bon sang j'ai plus de jus
d'orange !
Arf ma batte de base-ball vient de claquer ! Argh la gourdasse que
j'essaie
de sauver vient de se faire choper ! Nooon c'est pas là les chiottes !)

Dead
rising
 offre ainsi un rythme effréné à la rejouabilité
immense. Il est effet impossible de tout faire en une partie. D'ailleurs les
fameux succès de la xbox 360 n'ont jamais aussi bien utilisé que dans ce jeu :
Finir le jeu avec la vrai fin, sauver tous les civils, survivre le plus
longtemps possible dans le mode infini (qui porte très mal son nom, je
vous
laisse découvrir pourquoi). Autant de défis qui permettent d'aller plus
loin
que la simple traversée du mall jusqu'à l'arrivée de l'hélicoptère.

I've
covered wars, ya' know

Pour se frayer
un chemin au sein de la masse zombiesque le centre commercial nous
fourni un arsenal
fait de tout et n'importe quoi, et qui fera le plaisir des gorophile.
Tondeuses,
tronçonneuses et autres outil dont l'utilisation s'éloigne parfois
drastiquement
de leur but premier (délicieux pommeaux de douches). Si cela ne suffit
pas la
montée en niveau de ce cher Franck (avec des pp gagnés par les photos,
ou par
le charcutage de mort-vivants) permet de débloquer des prises de catch
létales
pour la chair putréfié. Notre reporter est donc loin d'être démuni face
aux
hordes de zombies, c'est une autre histoire en ce qui concerne les boss. S'ils
n'ont pas forcément besoin de  tactiques
propres, ils peuvent vite s'avérer bien pénible ou alors être expédier
en deux
temps trois mouvement avec un peu de chance. Autres tares avec laquelle
il
faudra s'accommoder : l'IA des survivants, quasi inexistante. Vous aurez intérêt
à surveiller de prés ces bouts de viandes en puissance si vous ne
voulais pas
les voir se joindre à la marche mortem. A part ces deux maigres défauts
(qui s'évaporent
avec l'habitude), rien à signaler sous la lumière des néons de
Willamette Colorado.
Peut être une dernière partie qui clôt l'aventure à la saveur étrange,
qui
retire le coté bac à sable pour amener l'histoire plus loin que le mall. Reste
que j'ai tout de même beaucoup apprécié cette fin d'un point vue
narratif et
elle reste mineure sur l'ensemble de la durée de vie du titre.

 

 Le
gameplay au petit oignon, les références cinématographiques autres que
Dawn of the dead, tout dans le jeu me
fait passer un délicieux moment avec mes amis les zombies. La structure
unique
du jeu permet de lui donner ce charme inimitable qui en fait un grand
titre.

Après une
telle somme de plaisir comme j'en
ai rarement connu de vie de joueur, et après avoir obtenu les 1000
points de
succès XboxLive (Yeah!), Dead rising 2 révélait du fantasme absolu.
Seulement,
plus il est révélé, moins il me donne envie. Le système de temps a-t-il
était
abandonné (car peu apprécié outre atlantique apparemment) ? Le nouveau
personnage arrivera à s'imposer malgré son look atroce ? Dead rising 2
sera-t-il
un digne successeur ?

En
attendant d'avoir réponse à tout cela,
je vous invite à vous plonger dans ce défouloir qui m'a fait réaliser ce que
pouvait apporter la next gen du point de vue du jeu pur.