S'il y a bien un jeu qui m'a fait passer par toutes les émotions avant sa sortie, c'est bien The Evil Within ! Même si j'étais persuadé que la nouvelle licence de Mikami allait faire l'effet d'un pétard mouillé, je ne pouvais m'empêcher au plus profond de moi même d'espérer... Et si ce survival-horror allait me faire revivre les belles heures du genre ?! Et bien mes amis, je n'ai pas été déçu !
Et pourtant, je ne peux pas dire que la première heure de jeu m'ai absolument emballé ! Surement car le jeu commence sur une cinématique absolument immonde qui fait présager du pire ! D'ailleurs c'est surement le plus gros problème de The Evil, son irrégularité dans sa réalisation... Si l'on peut prendre peur sur la première heure de jeu, le jeu offre ensuite des panoramas absolument sompteux grâce à une direction artistique à pleurer ! Car oui je dis bien direction artistique ! Soyons clair, le jeu techniquement est loin d'être dégueux et offre même parfois des effets renforcant d'autant plus l'immersion, mais il déconseillé de vous approcher trop des textures qui peuvent parfois se réveler grossières ! l'oeuvre de Mikami offre des scènes absoluments sublimes comme ce marché abandonné grouillant de détails absolument remarquables...
Et le gameplay dans tout ça ? Il est à 70% similaire à RE4 avec un ajout infiltration provenant tout droit de The Last Of Us et d'Outlast. En effet, c'est la possibilité de se la jouer infiltration ou gros bourin qui donne tout le sel à The Evil Within (bien que certaines scènes ne soient pas prévu pour se la jouer infiltration). Dans les modes de difficultés extrêmes il est donc conseillé d'être discret pour pouvoir poignarder le zombiak dans le dos pour pouvoir économiser quelques balles en plus.
La transition est donc toute trouvée pour parler de la gestion des munitions, et celle-ci est absolument démoniaque ! Il y avait longtemps que je ne m'étais pas arrêté toutes les 5 minutes pour faire un "point ammo". Car oui des balles vous allez en manquer très souvent ! C'est pourquoi il ne faudra pas hésiter à fuir (se cacher dans des armoires ou sous des lits) ou alors jouer avec son environnement pour prendre l'avantage !
Aaaah les pièges.... C'est avec cet élément de gameplay que l'on comprend toute la perversité du jeu ! Il faut bien le dire, The Evil Within n'est clairement pas le jeu le plus flippant du monde mais il offre un stresse constant au joueur. Et la présence de mines ou de pièges à loup en est la principale cause ! La prudence est de mise à chaque instant tant le level design se montre pervers avec le joueur. La présence de ces pièges donne une dimension stratégique absolument jouissive au joueur ! Il est tout à fait possible d'attirer un zombie près d'une mine pour le faire exploser sur le mur d'en face ou de désamorcer le piège pour en obtenir des rouages bien précieux !
Ces rouages jouent un rôle absolument capital pour l'utilisation de votre arbalète. Armé de celle-ci vous aurez plusieurs carreaux à votre disposition : électrique, explosif, gel... Cette arme ultime diversifie grandement les affrontement et rajoute encore une fois une part tactique dans vos combats.
Vous comprendrez alors que Shinji Mikami offre un survival horror absolument fantastique qui ne comprend comme rares défauts un scénario un peu compliqué à comprendre par moment et une technique parfois trop défaillante notamment le framerate sur certaines situations (même si cela ne vaut pas un certain Unity...)