Pour ce premier test (en tout cas sur le blog) j'aimerai vraiment
proposer quelque chose de digeste et non pas un gros pavé qu'on a la
flemme de lire. Donc je vais tenter de foncer dans le tas direct en
balançant clairement ce qui va et ne va pas pour ensuite détailler point par point. C'est donc avec presque trois jours de retard que je débute
l'écriture du deuxième épisode de Back to the Future. Faites péter les
commentaires !

Plusieurs cas de figures sont possible si vous lisez ce test. Soit
vous êtes un fan de la trilogie, soit vous ne l'êtes pas. Dans ce cas,
il est assez clair que ces cinq épisodes de Back to the Future n'ont
quasiment aucun interêt. Voilà, ça c'est dit. Car vous avez beau
surkiffer les point'n Click, vous risquez de vous faire sacrément chier. Autant le dire tout de suite, il n'y a quasiment aucun challenge et ce à cause d'une linéarité poussée à l'extrème. Les zones de jeu sont aussi
minuscules que ma piaule de cité U (9m2 je précise) et la liberté
d'action est quasi nulle. En ce sens, on a plus l'impression d'assister à un film interactif (en plus chiant quand même) que de de réélemennt
jouer. La scène d'ouverture est d'ailleurs assez dingue de ce point de
vue.

Par contre, si pour vous Micheal J Fox est d'abord une icône avant
d'être un canadien normal (peut-on l'être ?), vous pouvez vous jeter
comme un gros fan-boy sur ce bon produit dérivé. Moulé à la main par de
talentueux artisants de chez Telltale, Back to the Future : The Game,
ravivera à coup sûr votre fibre nostalgique. Peut-être pas pour le
meilleur mais il faut bien reconnaitre que ça sent le travail sérieux.
Certes ce deuxième épisode ne relève aucunement le niveau par rapport au premier mais ça se tient à peu près. Ca sent parfois un peu le
réchauffé foireux mais voilà, il suffit qu'on foute une musique du film
en fond et je perds toute objectivité. En bref, c'est toujours aussi
"casual" , toujours aussi fan service et toujours aussi plat pour
l'instant. De toute façon, maintenant qu'on a payé, y'a plus qu'à
attendre sagement la suite en se disant que ce sera mieux. Mais au vu du troisième épisode, j'en doute voyez-vous...

 

Pour résumer...

Réalisation :

3/5

Le design est toujours aussi chelou mais on ne peut pas dire que ce soit moche.
La mise en scène est, elle, toujours aussi réussie. Difficile de dire la même chose des animations...

Scénario :

3/5

Nous
sommes toujours dans les 30's, à essayer de corriger des altérations de
l'espace-temps qui de toute façon se répéteront jusqu'à la fin. J'espère me tromper, mais même si les sous-intrigues sont sympatoches, j'ai peur que ça ne décole jamais. Mis à part ça, pas de grands moments à
l'horizon puisque le contexte et l'histoire restent dans la continuité
du premier épisode. Youpi...

Bande-son :

4/5

Même si
les pistes audios chient parfois dans la colle lors des chargements de
nouvelles séquences, il faut bien reconnaître que ça claque. La voix de
Christopher Lloyd fait toujours son petit effet et les doublages sont
très bons dans l'ensemble. Pour les musiques, il est évident qu'il
serait difficile de faire de la merde avec la B.O originale...

Gameplay :

2/5

Une
caméra qui tente des plans cinématographiques mais qui finit par gâver,
l'impossiblité de cliquer pour se déplacer (dans un point'n click, c'est audacieux), des énigmes à base de "un objet, un personnage, une
solution" et une passivité qui pourra en agacer certain. On se pose le
cul et mate en gros.

La note ! La note !

12/20

Test original sur mon blog