Je ne sais pas ce que vous évoque le Chili mais
personnellement, les jeux vidéo ne sont pas la première chose à laquelle je pense. Euh... bah en fait si puisque ce pays ne m'évoque rien en fait. Donc je m'en tiendrai à ce que je sais, c'est à dire le
studio ACE et ce qu'il nous a sorti. C'est à dire un titre 100%
indépendant portant le doux nom de Zeno Clash. Et c'est quoi alors ? Un FPS presque pas comme les autres je dirais, mais allez y
rentrez, j'allais justement écrire le test.

Bon j'espère que vous aimez les trucs un peu barrés et si oui, vous
risquez d'être comblé. Enfin surtout au niveau artistique j'entends car
c'est vrai qu'au final Zeno Clash est un FPS tout ce qu'il y a de plus bateau. Il faut bien reconnaître que le design des différents personnages et les lieux parcourus laissent rêveur. Mais
au-delà de ça c'est un peu le néant. Enfin bon, je vais éviter de démonter le jeu tout de suite pour m'attacher aux points
positifs, parmi lesquelles l'esthétique générale. Certain trouveront ça
moche, d'autre magnifique mais le tout ne peux laisser indifférant. Sorte de conte fantastico-délirant, Zeno Clash s'amuse à nous surprendre pour mieux nous perdre.

On ressent vraiment l'exotisme et la patte du studio, qui a
d'ailleurs réussi à tirer parti du moteur Source de Valve pour en faire
quelque chose de vraiment à part. On met carrément les pieds dans un autre monde, étrange, voir dérangeant. Noyé sous un déluge
de bizarreries - que ce soit au niveau des créatures, du langage ou des
lieux - il faut bien reconnaître que l'intrigue est loin d'être limpide. On se contente alors de voir, d'écouter et de subir
pour petit à petit saisir de quoi il en retourne. Mais au final,
l'essentiel est là puisque l'aventure vaut clairement le détour. Du moins pour ce qui est de la forme...

Car si l'on va de surprise en surprise lors de cette quête
initiatique de quelques heures, je dois dire que l'on s'emmerde quand
même pas mal aussi. La faute à un gameplay sympa mais répétitif et qui peine à évoluer. Les phases de combats, qui sont au coeur du
jeu, offrent pas mal de possibilités mais finissent par gaver. On a même droit à un passage de rail shooter sur une barque affligeante de banalité mais pourtant magnifique, visuellement
parlant. Voilà, je crois que vous savez à quoi vous en tenir. Donc si le voyage vous tente, soyez prévenu, Zeno Clash n'invente rien mais son univers risque fortement de vous surprendre.

SamPlay

Graphismes : Le moteur d'Half-Life 2 nous montre l'étendu de son pouvoir. Rien de
techniquement renversant mais artistiquement, il est tout bonnement impossible de rester de
marbre devant un tel univers. Tantôt torturé, tantôt grandioses, les
environnement nous en mettent plein la tronche, à défauts de nous donner la moindre liberté. De très beau couloir quoi...

Gameplay : On passe une grande partie de l'aventure à avancer, écouter puis taper
dans le tas. Mine de rien, les combats sont assez stratégiques mais lassent par leurs trop
grande présence. Rajoutez à cela des armes à distance qui n'ont aucune
patate et le syndrome des "niveaux couloirs" et vous obtenez un titre au gameplay assez plat au final.

Durée de vie : Sachant que le titre est vendu au prix de 12 euros, il est normal que le trip ne dure que 3-4 heures.

Bande-son : Bon, je vais être honnête, étant donné que cela fait bien 4 mois que je l'ai terminé, je n'ai qu'un vague souvenir de ce que mes esgourdes ont entendu. Je sais
que l'ambiance sonore collait parfaitement aux délires visuels et que
les voix claquaient pas mal, mais sinon... Allez, ce sera du vert !

Scénario : En fait, pour ma part, j'ai commencé à biter ce qu'il se passait vers
la toute fin. Le reste du temps, on essaye de comprendre ce que les personnages racontent et
on se dit que tout ça na aucun sens. Mais je vous rassure qu'il y en a
un. Enfin je crois...

Si vous n'avez rien à faire, vous pouvez cliquer sur le lien et voir si ce dernier fonctionne.  Pourquoi SamPlay? Venez donner votre avis et
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