Après la dernière chasse au trésor voici le prologue et mes deux premiers vides greniers de la saison.
Cette histoire de déroule il y a quelques semaines, dans deux petites brocantes situées à quelques kilomètres l'une de l'autre. Une grosse dans un village et une toute petite, dans une petite ville. Bien sûr, moins il y a de place pour se garer, plus la brocante attire de monde.
La première se trouvait donc à 5 minutes de chez moi, dans le village d'à côté. Et comme toujours, les files de voitures garées avaient commencées à se former le long de la route principale. Après avoir trouvé une petite place à quelques centaines de mètres, j'entreprends la montée qui me menera à destination.
A peine arrivé je repère une Master System II, en boîte...
Malheureusement aux mains d'un autre chasseur de trésor en pleine degustation de frites...
Deçu d'être arrivé trop tard et d'avoir éventuellement raté une bonne affaire (mais peut-être l'avait-il payé une fortune, qui sait...on se rassure comme on peut.), je poursuis ma route et dégote rapidement quelque chose d'intéressant.
La PS two, se tenait devant moi, fière et belle dans sa robe sombre. Mon regard croisa ses lignes fines et sa taille de guèpe. Passant de ses deux superbes manettes translucides quasi-neuves à sa Memory Card 16 mb, mes yeux brilaient devant tant d'élégance. Son prix ne calma pas mes ardeurs et je sorti 20 de mes plus beaux euros, afin de séduir la belle.
Et oui que voulez-vous, tout comme avec la Game Boy Micro, j'ai un faible pour la réduction de taille des composants et une PS one m'aurait sans doute autant fait chavirer. Quoiqu'il en soit, je reparti donc avec mon premier achat de la journée, ne sachant pas quelles mésaventures me réserverait le reste de la matinée.
Au détour d'un nouveau stand, je tombe sur un Waverace 64, en boite avec sa notice pour 5€.
Autant dire que je ne me suis pas fait prier pour l'embarquer celui-là ^^
Plus loin, après une fouille minutieuse d'un tableau de pin's (Pour les plus jeunes, les pin's étaient des sortes de broches très à la mode durant le millieu des années 90 et arborant très souvent des logos et noms de diverses marques et entreprises. C'était un outil marketing et publicitaire très prisé à la fin du XXème siècle.) Donc après cette fouille minutieuse je dégote 2 petit pin's Candia du plus bel effet.
Des pin's Candia vous interrogez-vous, quel interêt ? Et vous avez raison, des pin's Candia n'auraient que très peu d'interêt. Mais regardons de plus prêt ces dits pin's.
Et oui notre plombier favori est bien la seule raison qui aurait pu me pousser à prendre des pin's Candia et à risquer le tétanos...
Après cette dernière trouvaille, j'arrive bientôt à la fin des stands et je m'apprête donc à rebrousser chemin. Mais voila que mon oeil est attiré par quelque chose que j'avais zappé au premier passage...
Je m'approche donc et demande d'un air faussement innocent : " Combien pour ce vieux "clavier" d'ordinateur ? Oh ça, pour débarasser 1€, me répond-t-on".
Et me voila reparti avec un Amstrad CPC 6128 tout neuf...(enfin tout vieux, plutôt) prêt à venir tenir compagnie à mon vieil Atari ST. Par contre n'ayant pas retrouvé tous mes câbles, je ne saurais dire s'il fonctionne toujours. Mais ça fait toujours un très bel objet de déco ^^
La visite de la première brocante touche donc à sa fin et je décide d'aller voir quelques kilomètre plus loin dans la jolie ville médiévale de Billom.
Plus difficile à trouver, ce petit vide-grenier n'était indiqué par aucune file de voiture comme à l'acoutumé, mais seulement par un vague panneau à l'approche du centre historique. Après quelques minutes d'errence, je prends la décision de m'aventurer dans le bourg. Mais pas en voiture, je connais trop bien les pièges du quartier médieval...
La maison du boucher XVe siecle
Me voila donc parti à l'aventure dans ce labyrinthe de ruelles, me laissant guider par les bruits de ce qui me semble être le vide-grenier. Je me retrouve finalement sur la place de l'église où se tient un petit ensemble de stands, la plupart tenus par / ou pour des enfants de l'école locale.
Premier arrêt, attiré par un cube violet et sa pile de jeux associés, je demande le prix. 50€ le lot. Mais seul le premier jeu de la pile me fait de l'oeil. "Combien à l'unité ?" "Oh des trucs comme ça ça se vend pas...3€". J'attrape donc le Starfox Adventures et décide de jeter quand même un oeil aux autres jeux.
Le petit renard était bien acompagné finalement. Un Pikmin et un Zelda : Wind Waker à 3€ piece ça ne se refuse pas.
Pour terminer j'appercois un logo famillier sur une boite au format plus etrange. Sur le coup je crois y voir une édition collector, mais il s'agit finalement d'autre chose.
Un jeu de société Tomb Raider Underworld quasi-neuf.
Intrigué, je le regarde vite fait, avant de le reposer...Mais c'était sans compter sur l'insinct maternel d'une petite maman qui veillait au grain. Elle m'accosta très vite en me précisant que je pouvais l'ouvrir pour regarder à l'interieur, me disant que j'étais plus de la génération Tomb Raider que son fils, qui avait eu du mal avec ce jeu. Ce que confirma la petite soeur de 6 ans en me confiant qu'il n'y avait effectivement rien compris.
J'ouvre donc le jeu et contrairement à ma première impression, il ne s'agissait pas d'un vulgaire objet de merchandising fait à la va-vite sur une licence connue.
Le jeu est composé de deux très beaux plateaux de jeu, avec de magnifiques artworks au verso, accompagnés d'un plateau de règles qui s'avèrent plus compliquées qu'un simple jeu de l'oie. Finalement je comprends le petit qui a eu du mal à assimiler toutes ces règles.
Quoi qu'il en soit, devant ce jeu qui s'avère plus travaillé qu'il n'y paraît et cette touchante mère voulant rapporter quelques sous à ses enfants, je finis par craquer et repars avec ce jeu Tomb Raider pour 8€ après une âpre négociation...(ou pas).
Cette journée de loot s'acheva donc sur ce dernier achat, et fut plutôt fructueuse au regard de ces quelques trouvailles. La saison commencait plutôt bien et n'était pas prête de s'arrêter.