Douglas Circumstance
genre : Plateforme/Action
Lunette, blanche basket et crâne luisant, Douglas a pour mission d’éradiquer les abominations de la nature. Tel Ghostbusters qui s’occupe des fantômes, l’agence de Douglas doit en découdre avec les monstres. Le monde repose donc sur les talents du héros et de sa sœur Douglette. Plateforme, action et shooter se mêlent dans l’univers rétro 2D de Douglas Circumstance. L’envie de rendre hommage aux classiques du genre se fait sentir. Tant par les niveaux parsemés d’ennemis, de pièges et de secrets à découvrir que part la difficulté.
Armé de l’un de ses gros canons, Douglas devra en découdre avec les ennemis qui compose le bestiaire : zombies, araignées ou encore cerveau volant. Viennent ensuite les traditionnels affrontements contre les boss où tous les coups sont permis. Pas de dimension épique, les rencontres se veulent amusantes grâce au graphisme et à la personnalité de chacun d’eux. Pop-Pop McHenry a par exemple subitement changé depuis le jour où il est tombé dans les escaliers. Sa femme qui s’inquiète pour lui a fait appel à Douglas.
N’oublions pas Douglette, la sœur du héros, qui travaille depuis son laboratoire pour créer des nouvelles armes et outils. Lors des parties en coopération, elle rejoindra Douglas sur le terrain. Les héros du jeu sont conçus pour rappeler ceux de notre enfance. Pour cela, l’équipe a légèrement modifié la palette NES. Le titre a été créé par le studio Jolly Corpse fondé en 2011 par trois fans de rétro gaming. Parmi eux on peut citer le duo Jesse Bull et Jay Tholen. Les deux amis ont travaillé sur Dropsy, le point'n’click déjanté sorti en septembre dernier.
Bien avant que les jeux indépendants occupent le devant de la scène, Jesse Bull s’occupait d’un site nommé Fallen Angel Industries où plusieurs développeurs venaient partager leurs projets. La toute première version de Douglas Circumstance s’y trouvait. Pris d’affection pour son héros, une seconde vie lui est aujourd’hui donnée. Si l'on trouve le projet sympathique, la campagne semble mal partie. Il ne lui reste que quelques jours, et seulement 4700$ sur 25 000 ont été récoltés.
Indef
genre : Survie
Lorsque les zombies font leur apparition, c’est qu’une épidémie n’est pas loin. Indef n’échappe pas à la règle, car le monde dévasté qu’il propose a été ravagé par un virus inconnu. La plupart des formes de vie ont été infectées et l’humain est en voie de disparition. Quelques groupes de survivants aux intérêts divergents se partagent ce qu’il reste. En tant que héros, il faudra choisir de rester neutre ou de rejoindre l’un de ces groupes. Seule la survie compte et tant pis si pour cela il faut trahir ou faire preuve de cannibalisme.
Les différentes quêtes et tâches viendront rythmer vos journées de survivant. Ne serait-ce que la recherche de matières premières demandera du temps. Il y a bien entendu la possibilité de les acheter, mais qui dit monde dévasté dit prix exorbitants. Qu’on se rassure, il reste la chasse et la pêche pour se remplir l’estomac. Sans nourriture, la maladie guette et avec elle le risque de se transformer en zombie. Des amis pourront venir vous aider dans ces tâches puisque le jeu sera multijoueur.
Ces différentes activités sont l’occasion de tester plusieurs phases de gameplay. Les phases de furtivité permettent par exemple d’éviter un affrontement suicidaire. Les compétences évolueront quant à elles selon votre façon de jouer. Quelqu’un qui aime transporter beaucoup d’objets verra par exemple sa capacité de transport augmenté.
Pirozhok est un petit studio situé à Moscou. Ce n’est pas leur première expérience sur Kickstarter. Le studio avait déjà tenté de lever des fonds pour Life is hard, une simulation plaçant le joueur à la tête d’une tribu.
En ce qui concerne Indef, une centaine de dollars sur les 1000 nécessaires ont été récoltés. La vingtaine de jours restants devraient être suffisants pour atteindre leur objectif.