J’ai acheté une PS4 il y a de cela deux semaines. Quelle belle machine.

Elle est classe, l’expérience y est fluide et intuitive, on se ballade entre les stores de différentes régions d’une seconde à l’autre … Tout y est beau et rapide. Cela sent encore un peu la peinture fraiche par endroits, mais c’est une machine qui me procure le même genre de ressenti qu’un produit Apple : l’expérience utilisateur est bien intégrée au hardware.

Je l’ai acquise avec Call of Duty Advanced Warfare et des collègues m’ont très gentiment offert GTAV histoire de faire les marioles ensemble online.

Et j’ai l’impression de bien mieux profiter de mon expérience sur ces jeux dans leur version PS4 que je ne pourrais dans leur version PS3. Et pas uniquement parce qu’ils sont plus beaux.

Cela est dû en partie à l’effet de nouveauté de la console, mais j’en profite plus parce que l’expérience PS4 est géniale : je lance mes téléchargements à distance avec l’appli iOS, je fais une partie de Call Of en remote play sur ma Vita, reliée à mon iPhone (merci Tokyo et sa 4G de malade !).

J’ai l’impression qu’elle intègre bien mieux le jeu vidéo à ma vie de tous les jours que d’autres consoles. Elle devient un foyer numérique, qui m’amène à déplacer l’icône de l’appli Playstation à côté de celle de Twitter et Facebook, comme si jouer au jeux étaient devenu une expérience sociale sur internet comme une autre.

 

En ça, je trouve que cette console est une des plus belles réussites d’un Sony dont je retrouve l’esprit qui m’avait tant fait rêver dans mes tendres années.

C’est d’autant plus intéressant que je joue bien moins qu’avant. C’est tout au plus une ou deux sessions de Call Of avant de me coucher, ou une soirée entre collègues sur GTA Online, plus passée à se raconter des anecdotes et à faire n’importe quoi dans Los Santos qu’à jouer « pour de vrai ».

Et pourtant, j’ai rarement autant aimé le jeu vidéo qu’aujourd’hui.

Et je me dis que justement, c’est parce que je joue moins.

Que je vais me contenter de quatre, cinq expériences vidéoludiques dans l’année, entre plusieurs livres, films, séries ou concerts.

Je pense que ce recul, cette baisse de régime, ce plaisir qui remplace une habitude, une consommation, me donne bien plus de satisfaction et de bonheur dans mon quotidien.

Pas besoin d’acheter de jeu à sa sortie. Pas besoin de gagner tel ou tel succès ou trophée. Pas besoin d’acheter d’édition collector, de précommander, de suivre tous les trailers et les Press Releases d’un titre pour l’apprécier.

Pas besoin non plus de partir en croisade contre tel éditeur ou tel journaliste parce que tel jeu est trop court, ou le patch correctif de celui-ci met trop de temps arriver.

Cela peut paraitre évident pour beaucoup, mais j’ai eu quelques années de ma vie où je pensais plus à « tenir le rythme des sorties » qu’à prendre du plaisir à jouer. 

L’achat de cette PS4, de même que la promesse que je me suis faite de « finir et apprécier un jeu le temps qu’il faut avant d’en commencer un autre » m’a mis dans une nouvelle dynamique face à mon loisir préféré, devenu depuis bientôt deux ans mon quotidien et mon métier.

 

Et rien que pour ça, cette machine est une merveille.

 

Une mission de Call of Duty pendant la cardio de la pause midi, le bonheur à l'état pur !

 

PS : et pour tous ceux qui se demandent ce que je fais à Gameloft depuis tout ce temps ... Encore un peu de patience :) J'ai très hâte de pouvoir en parler un peu plus !