Après réflexion, enfin si on peut appeler ça une réflexion, j'ai décidé de
revenir sur une news par semaine, d'abord pour m'obliger à écrire au moins un
post par semaine et ensuite dans le but d'exprimer un avis inutile,
prétentieux, sans aucune objectivité et d'une banalité déconcertante.

Cette semaine c'est les premières images du DLC de Left4Dead 2.

https://www.gameblog.fr/news_13753_x10-left-4-dead-2-the-passing-en-images

Bon d'accord, je sais que le thème de Valve,
arnaqueur spécialisé du jeu vidéo à souvent été abordé et traité dans tous les
sens ces dernier mois avec la sortie de Left4Dead
2
, mais cette news me sert de prétexte à gueuler (oula il monte sur ses
grands chevaux) contre les DLC.

Valve, éditeur qu'on ne présente plus et pourtant c'est ce que je vais
faire, est un éditeur phare de ses dernières années auprès d'un public gamer
qui préfère souvent s'orienter vers le multijoueur. On doit au studio des jeux
comme Team Fortress, Halflife ou
l'incontournable Counter Strike. On
avait été étonné par Portal avec son
univers et son gameplay original, puis tuer des hordes de zombies jusqu'à
épuisement  dans Left4Deadpremier du nom. Mais voila, à l'E3 2009, c'est la rupture entre les joueurs et
le studio, l'annonce de Left4Dead 2scandalise la communauté de gamer fan du zombie-kill. La sortie du jeu ne fait
que confirmer le pire, c'est une version 1.5 du premier et non un 2 ou un
"deux" ou 1+1= 2. Désolé pour cette précision certes exagérée, mais
en ces temps, il est préférable d'être insistant sur les significations, car
les développeurs ou plutôt les éditeurs, ont tendance, eux, à l'oublier.

Car Valve n'est pas le seul à pratiquer ce genre de méthode, cela devient un
phénomène récurrent. La technique pour que le joueur lambda dépense le plus
d'argent possible est simple. D'abord sortir un jeu excellent, bien accueillis
par la presse et qui sait rapidement se faire une bonne réputation auprès des
joueurs. Quand ces derniers sont devenu fan inconditionnel de ce jeu et que comme
dirait Freud, leurs "ça" est plus fort que leurs "surmoi",
c'est à dire qu'ils oublient toute logique et qu'ils sont prêt à tout pour
satisfaire leur appétit de gamer, on lui propose la suite du moins c'est ce
qu'il croit. En effet on rajoute un chiffre au nom, on améliore un peu les
graphismes et le gameplay, et hop un jeu tout neuf, cela revient beaucoup moins
cher à réaliser, on prend beaucoup moins de risques et les bénéfices sont
toujours là. Rien que ce mois-ci on peut déjà citer plusieurs exemples : Bioshock 2 ou Mass Effect 2 qui sont de très bon jeux, mais la plupart des
critiques sont unanimes, ce ne sont que des évolutions de leur prédécesseur et
non une étape supplémentaire dans l'évolution du jeu.

Enfin dernière partie du plan "Money for nothing", le DLC.
Dowloadable content, voila comment se nomme la nouvelle mine d'or du jeu vidéo.
Actuellement, dés qu'un blockbuster du jeu vidéo est mis en vente, on peut être
quasiment sûre que le jour même, parfois avant sa sortie, des contenus
téléchargeables sont disponibles. Ces contenus sont de plus en plus payants et
de plus en plus accessoires, comme par exemple le pack de 3000 âmes pour Dante's Inferno. On peut aussi faire
référence à Assasin's Creed, et son
DLC récent "La bataille de Forli", une mission qui était prévu dans
le jeu et dont les développeurs ont décidé le retrait au profit du DLC. Mais le
roi du DLC, la palme d'or de l'arnaque vidéo-ludique, le césar de l'argent
facile et l'oscar de la meilleur performance commerciale visant à gagner un
maximum d'argent est décerné à Activisionet le profit que l'entreprise réalisé sur les DLC de Guitar Hero.

Ce genre de pratique laisse un gout amers, c'est comme si les développeurs
ou les éditeurs disaient aux joueurs "oups, on a oublié de te dire le jeu
n'est pas complet, bon maintenant que tu l'as payé on ne va pas le rééditer,
allez tiens un DLC...ben oui, il est payant, faut bien gagner sa vie non
?". Il est donc désagréable pour un joueur de se faire avoir de cette
façon, car si on cumule le prix neuf du jeu, 70 euros en moyenne, puis on
rajoute le prix des différents DLC, on peut vite atteindre la centaine d'euros
pour avoir un jeu complet. Il sera donc préférable pour le joueur de s'orienter
sur le marché de l'occasion, en voie de disparition avec la dématérialisation
ou vers une autre solution beaucoup plus extrême, le téléchargement illégal et
le flashage.

Cela dit, il existe des DLC qui ont une réelle utilité et qui valent leur
prix comme les extensions de GTA 4, qui apportent vraiment une autre dimension
au jeu original avec un contenu assez conséquent, on peut donc saluer Rockstar pour cette idée. Valve aurait
donc intérêt à prendre exemple sur ce dernier si la société ne veut pas avoir
trop de problèmes avec ces joueurs. En même temps, tant que les gens continuent
d'acheter...