Journal de bord du Capitaine W. Erosia, le 02/06/11052 à 13h45

Vivre dans l'espace a cette particularité de pouvoir vous relaxer rien qu'en voyageant dans cette immensité sombre et latente. Car, quand aucun échange de missiles ne vient perturber votre glisse entre les étoiles, c'est tout simplement envoutant. Les planètes défilent sous vos yeux, ici un orage, là une magnifique vue sur un océan d'eau entouré de terres sauvages.

Ce boulot pour Pukkala est d'une facilité déconcertante. Mais c'est un repos que je souhaitais pour tout l'équipage, et pour moi même. Nous avons passé des moments difficiles ces derniers temps, et il nous fallait absolument retrouver la confiance et l'assurance de nos meilleurs jours. c'est pourquoi j'ai pris cette décision de nous mettre au frais quelques temps. On transporte de tout, des hommes, des fournitures scientifiques, des vaches... Paul en gardera un souvenir olfactif pour quelques temps. D'ailleurs, il va falloir que je pense à prévoir une désinfection totale, je me sens encore un peu... sale !

J'ai eu des nouvelles de mes deux autres vaisseaux, l'Arc wave et le Longbaw. Tout se passe bien pour mes lieutenants, rien de spéciale. L'Arc wave a été sollicité pour escorter un convoi industriel en direction du secteur Sirenshin. Le longbaw, mon beau baleineau des vagues cosmiques, fait du minage dans le secteur Flost. C'est à quelques sauts de Iutra, son port d'attache, mais apparement, Dilan m'a confirmé que le pyroxeres était présent en profusion. C'est une bonne nouvelle pour nos finances.

Pukkala m'attend, ne laissons pas une femme attendre !

Terminé.