La bêta ouverte de Ghost Recon Wildlands battait son plein le week-end dernier rassemblant pas moins de 6,8 millions de joueurs. Malgré ce chiffre record de fréquentation, le nouveau jeu d'Ubisoft ne plaît visiblement pas à tout le monde.

Mercredi 1er Mars, l'Ambassadeur de France en Bolivie  était convoqué par les Ministres des Affaires Etrangères et de l'Intérieur qui lui ont confié une lettre à transmettre à l'éditeur français dans laquelle le gouvernement bolivien fait part de son mécontentement concernant l'image que le jeu renvoie du pays. Selon le ministère des affaires étrangères, le jeu montre la Bolivie comme étant "un pays de narcos" .

Le Ministre de l'intérieur a également ajouté que le pays se réservait "le droit de faire usage de toutes les actions légales" contre le jeu. Contacté par le journal Le Monde, la société française dit avoir voulu rendre hommage à la Bolivie :

Comme dans tous les jeux de la franchise Tom Clancy, l'action se déroule à notre époque et s'inspire de la réalité. Mais les personnages, les lieux et l'histoire sont fictifs et uniquement créés dans le but de divertir (...). Même si la réalité dépeinte dans le jeu est différente de celle de la Bolivie, nous espérons que le monde que nous avons créé rendra hommage à l'incroyable beauté et à la topographie du pays.

Sur le site de son prochain titre, Ubisoft explique aussi queLa Bolivie représentée dans Ghost Recon Wildlands est sous la férule d'un gouvernement corrompu qui a recruté les forces de l'Unidad pour contrôler la population et mater tout signe de révolte.

Alors qu'il devient un sujet diplomatique, Ghost Recon Wildlands sera disponible le 7 Mars prochain sur PS4, Xbox one et PC.